Ahmed Ouyahia remplacera-t-il à la Chefferie du gouvernement son homologue et néanmoins ami du FLN, Abdelaziz Belkhadem ? Le poste de vice-président est-il dans les cartons de la révision de la Constitution ? Ce nouveau poste est-il taillé sur mesure pour Ouyahia ou bien Belkhadem pourra-t-il y prétendre ? Ahmed Ouyahia remplacera-t-il à la Chefferie du gouvernement son homologue et néanmoins ami du FLN, Abdelaziz Belkhadem ? Le poste de vice-président est-il dans les cartons de la révision de la Constitution ? Ce nouveau poste est-il taillé sur mesure pour Ouyahia ou bien Belkhadem pourra-t-il y prétendre ? Branle-bas de combat après l'interview accordée par le chef de l'Etat à un journal qatari. En déclarant que la Constitution, adoptée en 1989 et amendée en 1996, est perfectible et que sa mise en œuvre rencontre des difficultés, M. Abdelaziz Bouteflika a relancé la compétition au sein de la classe politique. Pendant ce temps, ce sont surtout les partis de l'Alliance qui s'agitent, quoiqu'en sourdine. L'opposition cherche encore ses marques, ne parvenant pas à décrypter les intentions réelles du chef de l'Etat. Sera-t-il candidat ? Se retirera-t-il ? Tant que des réponses à ces questions ne seront pas apportées, on retient son souffle et on croise les doigts. Tout peut encore arriver. C'est donc au sein même de l'Alliance que les ombres chinoises des seconds couteaux se sont mises en branle, chacun délimitant son territoire. La remise en selle d'Ahmed Ouyahia est venue semer le trouble. Depuis le retour de ce dernier sur la scène, le Chef du gouvernement a l'impression que le ciel lui est tombé sur la tête. En effet, les voies ne sont pas aussi largement ouvertes comme un boulevard devant les ambitions de Abdelaziz Belkhadem, même si l'homme laisse entendre qu'il n'est qu'un simple exécutant du programme et de la volonté du Président, allant jusqu'à prôner un régime présidentiel fort. Lui-même, en 2007, avait mis un bémol à ce qui pouvait être interprété comme une ambition nationale, en déclarant que le poste de vice-président ne serait pas automatiquement attribué au SG du FLN. Tout est possible, donc, et toutes les options restent ouvertes, comme l'avait titré le Midi Libre hier. Pendant ce temps, dans les états-Majors des partis politiques autant que dans les rédactions, c'est le duel à fleurets mouchetés entre Ouyahia et Belkhadem qui retient l'attention. L'année 2008 étant une année charnière, puisque c'est maintenant le grand match de la préparation des élections, chacun affûte ses armes. La question qui a retenu l'attention et défrayé la chronique est la suivante : pourquoi c'est Ahmed Ouyahia, chef du RND, qui a représenté le Président Abdelaziz Bouteflika à New Delhi et non pas Abdelaziz Belkhadem ? Ce dernier est-il en disgrâce et l'ex-chef de gouvernement a-t-il fini de manger son pain noir ? Est-il revenu dans l'entourage immédiat du président de la République ? Et ne voilà-t-il pas que les événements se précipitent, avec l'envoi du même Ouyahia à New York, en tant que représentant personnel du chef de l'Etat. Deux questions reviennent souvent : pour préparer le scrutin présidentiel, verra-t-on la mise sur pied d'un nouvel Exécutif ? Ahmed Ouyahia remplacera-t-il à la Chefferie du gouvernement son homologue et néanmoins ami du FLN Abdelaziz Belkhadem ? Le poste de vice- président est-il dans les cartons de la révision de la Constitution ? Ce nouveau poste est-il taillé sur mesure pour Ouyahia ou bien Belkhadem pourra-t-il y prétendre ? Y a-t-il un troisième larron, tapi dans l'ombre, qui attend son heure ? Pendant ce temps, Boudjerra Soltani a maille à partir avec ses pairs du madjlis echoura. Un porte-parole officiel du MSP a été désigné. Le duel cette fois est interne à la formation politique. Qui succédera à Soltani ? Abdelmadjid Menasra ou Soltani succédera-t-il à lui-même ? Décidément, l'héritage de cheikh Mahfoud Nahnah est difficile à gérer. Cela veut simplement dire qu'Ouyahia et Belkhadem n'ont pas à craindre une concurrence venue des rangs du MSP. Pour l'instant, Soltani n'est pas en mesure de faire de l'ombre à ses rivaux de l'Alliance, tant qu'il n'aura pas fait le ménage chez lui. Ouyahia et Belkhadem sont donc face à face. Chacun gère sa carrière à sa manière. Les deux hommes ont des personnalités différentes. En charge de l'Exécutif, Belkhadem peut à loisir multiplier les apparitions publiques pour dire «Je suis là !» Il peut inaugurer des salons, ouvrir des colloques, son activité officielle est une aubaine, tout en étant un frein, parce qu' on lui met également sur le dos tous les ratés de la politique gouvernementale, notamment l'envolée des prix des produits de première nécessité. Mais il peut également tirer profit des aspects positifs : aussi bien le relèvement du Smig et l'augmentation des salaires de la Fonction publique que l'amélioration relative sur le front sécuritaire. Quant à Ouyahia, homme de l'ombre s'il en est, on connaît toutes ses capacités à rebondir. Ayant été mis sur la touche pour n'avoir pas appelé à la révision de la Constitution, il a su se redéployer à temps, et sa mission en Inde au sommet Inde-Afrique lui a permis de se replacer sur orbite. Toutes les options restent ouvertes donc, pour l'un comme pour l'autre. Branle-bas de combat après l'interview accordée par le chef de l'Etat à un journal qatari. En déclarant que la Constitution, adoptée en 1989 et amendée en 1996, est perfectible et que sa mise en œuvre rencontre des difficultés, M. Abdelaziz Bouteflika a relancé la compétition au sein de la classe politique. Pendant ce temps, ce sont surtout les partis de l'Alliance qui s'agitent, quoiqu'en sourdine. L'opposition cherche encore ses marques, ne parvenant pas à décrypter les intentions réelles du chef de l'Etat. Sera-t-il candidat ? Se retirera-t-il ? Tant que des réponses à ces questions ne seront pas apportées, on retient son souffle et on croise les doigts. Tout peut encore arriver. C'est donc au sein même de l'Alliance que les ombres chinoises des seconds couteaux se sont mises en branle, chacun délimitant son territoire. La remise en selle d'Ahmed Ouyahia est venue semer le trouble. Depuis le retour de ce dernier sur la scène, le Chef du gouvernement a l'impression que le ciel lui est tombé sur la tête. En effet, les voies ne sont pas aussi largement ouvertes comme un boulevard devant les ambitions de Abdelaziz Belkhadem, même si l'homme laisse entendre qu'il n'est qu'un simple exécutant du programme et de la volonté du Président, allant jusqu'à prôner un régime présidentiel fort. Lui-même, en 2007, avait mis un bémol à ce qui pouvait être interprété comme une ambition nationale, en déclarant que le poste de vice-président ne serait pas automatiquement attribué au SG du FLN. Tout est possible, donc, et toutes les options restent ouvertes, comme l'avait titré le Midi Libre hier. Pendant ce temps, dans les états-Majors des partis politiques autant que dans les rédactions, c'est le duel à fleurets mouchetés entre Ouyahia et Belkhadem qui retient l'attention. L'année 2008 étant une année charnière, puisque c'est maintenant le grand match de la préparation des élections, chacun affûte ses armes. La question qui a retenu l'attention et défrayé la chronique est la suivante : pourquoi c'est Ahmed Ouyahia, chef du RND, qui a représenté le Président Abdelaziz Bouteflika à New Delhi et non pas Abdelaziz Belkhadem ? Ce dernier est-il en disgrâce et l'ex-chef de gouvernement a-t-il fini de manger son pain noir ? Est-il revenu dans l'entourage immédiat du président de la République ? Et ne voilà-t-il pas que les événements se précipitent, avec l'envoi du même Ouyahia à New York, en tant que représentant personnel du chef de l'Etat. Deux questions reviennent souvent : pour préparer le scrutin présidentiel, verra-t-on la mise sur pied d'un nouvel Exécutif ? Ahmed Ouyahia remplacera-t-il à la Chefferie du gouvernement son homologue et néanmoins ami du FLN Abdelaziz Belkhadem ? Le poste de vice- président est-il dans les cartons de la révision de la Constitution ? Ce nouveau poste est-il taillé sur mesure pour Ouyahia ou bien Belkhadem pourra-t-il y prétendre ? Y a-t-il un troisième larron, tapi dans l'ombre, qui attend son heure ? Pendant ce temps, Boudjerra Soltani a maille à partir avec ses pairs du madjlis echoura. Un porte-parole officiel du MSP a été désigné. Le duel cette fois est interne à la formation politique. Qui succédera à Soltani ? Abdelmadjid Menasra ou Soltani succédera-t-il à lui-même ? Décidément, l'héritage de cheikh Mahfoud Nahnah est difficile à gérer. Cela veut simplement dire qu'Ouyahia et Belkhadem n'ont pas à craindre une concurrence venue des rangs du MSP. Pour l'instant, Soltani n'est pas en mesure de faire de l'ombre à ses rivaux de l'Alliance, tant qu'il n'aura pas fait le ménage chez lui. Ouyahia et Belkhadem sont donc face à face. Chacun gère sa carrière à sa manière. Les deux hommes ont des personnalités différentes. En charge de l'Exécutif, Belkhadem peut à loisir multiplier les apparitions publiques pour dire «Je suis là !» Il peut inaugurer des salons, ouvrir des colloques, son activité officielle est une aubaine, tout en étant un frein, parce qu' on lui met également sur le dos tous les ratés de la politique gouvernementale, notamment l'envolée des prix des produits de première nécessité. Mais il peut également tirer profit des aspects positifs : aussi bien le relèvement du Smig et l'augmentation des salaires de la Fonction publique que l'amélioration relative sur le front sécuritaire. Quant à Ouyahia, homme de l'ombre s'il en est, on connaît toutes ses capacités à rebondir. Ayant été mis sur la touche pour n'avoir pas appelé à la révision de la Constitution, il a su se redéployer à temps, et sa mission en Inde au sommet Inde-Afrique lui a permis de se replacer sur orbite. Toutes les options restent ouvertes donc, pour l'un comme pour l'autre.