L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a dénoncé hier, l'existence au Zimbabwe de "camps de torture", où le parti du président Robert Mugabe passe à tabac des militants de l'opposition, et a appelé l'Union africaine (UA) à intervenir. "La Zanu-PF (Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique, au pouvoir) utilise un réseau de centres de détention informels pour battre, torturer et intimider des militants de l'opposition et des Zimbabwéens ordinaires", indique HRW dans un communiqué publié à Johannesburg. "La torture et la violence s'accroissent au Zimbabwe", dénonce la directrice de HRW pour l'Afrique, Georgette Gagnon, dans ce texte qui appelle "l'Union africaine à intervenir immédiatement". "Des membres de la Zanu-PF se servent de camps de torture pour systématiquement viser, battre et torturer des gens soupçonnés d'avoir voté pour le MDC (Mouvement pour le changement démocratique, opposition) lors des élections du mois dernier", ajoute-t-elle. Estimant que "ces camps ne peuvent fonctionner sans la complicité de hauts responsables des forces de sécurité et de ministres du gouvernement", HRW appelle l'UA à "assumer la responsabilité de protéger les civils de la violence accrue et de mettre un terme à l'impasse politique avant que le Zimbabwe ne sombre davantage dans le désastre". Trois semaines après les élections générales du 29 mars, le résultat de la présidentielle, qui a notamment opposé Robert Mugabe, au pouvoir depuis 28 ans, au leader du MDC, Morgan Tsvangirai, n'a pas été publié. La Zanu-PF a officiellement perdu les législatives, mais un nouveau comptage des suffrages a débuté hier, dans 23 des 210 circonscriptions du pays. L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a dénoncé hier, l'existence au Zimbabwe de "camps de torture", où le parti du président Robert Mugabe passe à tabac des militants de l'opposition, et a appelé l'Union africaine (UA) à intervenir. "La Zanu-PF (Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique, au pouvoir) utilise un réseau de centres de détention informels pour battre, torturer et intimider des militants de l'opposition et des Zimbabwéens ordinaires", indique HRW dans un communiqué publié à Johannesburg. "La torture et la violence s'accroissent au Zimbabwe", dénonce la directrice de HRW pour l'Afrique, Georgette Gagnon, dans ce texte qui appelle "l'Union africaine à intervenir immédiatement". "Des membres de la Zanu-PF se servent de camps de torture pour systématiquement viser, battre et torturer des gens soupçonnés d'avoir voté pour le MDC (Mouvement pour le changement démocratique, opposition) lors des élections du mois dernier", ajoute-t-elle. Estimant que "ces camps ne peuvent fonctionner sans la complicité de hauts responsables des forces de sécurité et de ministres du gouvernement", HRW appelle l'UA à "assumer la responsabilité de protéger les civils de la violence accrue et de mettre un terme à l'impasse politique avant que le Zimbabwe ne sombre davantage dans le désastre". Trois semaines après les élections générales du 29 mars, le résultat de la présidentielle, qui a notamment opposé Robert Mugabe, au pouvoir depuis 28 ans, au leader du MDC, Morgan Tsvangirai, n'a pas été publié. La Zanu-PF a officiellement perdu les législatives, mais un nouveau comptage des suffrages a débuté hier, dans 23 des 210 circonscriptions du pays.