A Damas dans la journée d'hier, Reccep Erdogan a rencontré le président syrien, Bachar al-Assad. Ankara s'apprête, d'autre part, à envoyer un émissaire spécial à Tel-Aviv. En tout état de cause, autant Syriens qu'Israéliens paraissent favorables à l'entremise turque. A Damas dans la journée d'hier, Reccep Erdogan a rencontré le président syrien, Bachar al-Assad. Ankara s'apprête, d'autre part, à envoyer un émissaire spécial à Tel-Aviv. En tout état de cause, autant Syriens qu'Israéliens paraissent favorables à l'entremise turque. Les multiples processus engageant des négociations directes entre les différents belligérants dans le conflit proche-oriental éprouvant de plus en plus de difficultés à se poursuivre, du fait de l'état de guerre patent ou latent qui sévit dans toute la région, il semble bien que l'on s'achemine désormais vers une nouvelle ère marquée par les médiations de pays tiers supposés être mieux à même de faire évoluer les choses dans le sens de consensus indispensables pour poser les jalons de la paix au Proche-Orient. Ainsi, et après la médiation yéménite qui a abouti aux accords inter-palestiniens du mois passé, et également après la médiation égyptienne entre les autorités du Hamas Palestinien au pouvoir dans la bande de Ghaza et Israël, apprenait-on, dans la journée d'hier, que la Turquie avait entamé une médiation, il y a de cela une année, et visant à permettre à Damas et Tel-Aviv de reprendre enfin des négociations directes interrompues depuis l'an 2000, à la suite de la dernière rencontre, organisée sous les auspices de l'ex-président américain Bill Clinton, dans la ville virginienne de Sheperstown, entre Ehud Barak côté israélien et le ministre des Affaires étrangères syriennes, Farouk al-Shareh, pour Damas. Les deux parties ont d'ores et déjà exprimé leur satisfaction pour l'initiative turque dirigée par le Premier ministre, Reccep Erdogan en personne. Au reste, ce dernier rentre tout juste d'un voyage à Damas où il a notamment pu s'entretenir avec le président syrien, Bachar al-Assad, à qui il a renouvelé toute la disposition de son pays à tout faire pour aider à débloquer la situation entre les deux belligérants. Intervenant en marge de cette rencontre, et depuis Tel-Aviv, l'ambassadeur d'Israël en Turquie, Gaby Lévy, a expliqué que «la première étape serait de gérer un certain nombre de problèmes au niveau de technocrates et de fonctionnaires de niveau inférieur, puis si l'on devait constater que des progrès sont bel et bien en marche, d'aller progressivement à un niveau de plus en plus élevé. Le tout pouvant être couronné par un sommet entre notre premier ministre Ehud Olmert, et le président syrien Bachar al-Assad.» Pour sa part, et à la suite de l'entretien qu'il a accordé au Premier ministre turc, Bachar al-Assad a confirmé sa disposition à poursuivre la coopération avec Ankara au plan de l'éventualité d'une relance des pourparlers directs syro-israéliens. Toujours depuis Tel-Aviv, l'ambassadeur israélien à Ankara expliquait que «les Turcs veulent être impliqués dans un processus. Ils nous ont déjà beaucoup aidé par le passé. Ils ont une influence certaine dans le monde musulman et dans la région et comprennent parfaitement que seule une puissance comme les USA ou un bloc tel que l'Union européenne disposent de capacités économiques pour soutenir ce genre de processus». Au reste, Ankara s'apprête incessamment à envoyer un émissaire spécial à Tel-Aviv. On sait que les négociations directes syro-israéliennes ont surtout échoué du fait de l'intransigeance de Damas à exiger la restitution de la totalité du Golan occupé par Israël depuis la guerre des six jours, en juin 1967. Mais la partie israélienne continue d'affirmer qu'elle est toujours attachée aux principes de négociations et de paix. En état de guerre depuis 1948, malgré plusieurs accords d'armistice et des cessez-le-feu, Israël et la Syrie n'ont jamais pu, à l'instar de la Jordanie ou de l'Egypte, parvenir à la signature d'accords dits de «paix séparée». Les multiples processus engageant des négociations directes entre les différents belligérants dans le conflit proche-oriental éprouvant de plus en plus de difficultés à se poursuivre, du fait de l'état de guerre patent ou latent qui sévit dans toute la région, il semble bien que l'on s'achemine désormais vers une nouvelle ère marquée par les médiations de pays tiers supposés être mieux à même de faire évoluer les choses dans le sens de consensus indispensables pour poser les jalons de la paix au Proche-Orient. Ainsi, et après la médiation yéménite qui a abouti aux accords inter-palestiniens du mois passé, et également après la médiation égyptienne entre les autorités du Hamas Palestinien au pouvoir dans la bande de Ghaza et Israël, apprenait-on, dans la journée d'hier, que la Turquie avait entamé une médiation, il y a de cela une année, et visant à permettre à Damas et Tel-Aviv de reprendre enfin des négociations directes interrompues depuis l'an 2000, à la suite de la dernière rencontre, organisée sous les auspices de l'ex-président américain Bill Clinton, dans la ville virginienne de Sheperstown, entre Ehud Barak côté israélien et le ministre des Affaires étrangères syriennes, Farouk al-Shareh, pour Damas. Les deux parties ont d'ores et déjà exprimé leur satisfaction pour l'initiative turque dirigée par le Premier ministre, Reccep Erdogan en personne. Au reste, ce dernier rentre tout juste d'un voyage à Damas où il a notamment pu s'entretenir avec le président syrien, Bachar al-Assad, à qui il a renouvelé toute la disposition de son pays à tout faire pour aider à débloquer la situation entre les deux belligérants. Intervenant en marge de cette rencontre, et depuis Tel-Aviv, l'ambassadeur d'Israël en Turquie, Gaby Lévy, a expliqué que «la première étape serait de gérer un certain nombre de problèmes au niveau de technocrates et de fonctionnaires de niveau inférieur, puis si l'on devait constater que des progrès sont bel et bien en marche, d'aller progressivement à un niveau de plus en plus élevé. Le tout pouvant être couronné par un sommet entre notre premier ministre Ehud Olmert, et le président syrien Bachar al-Assad.» Pour sa part, et à la suite de l'entretien qu'il a accordé au Premier ministre turc, Bachar al-Assad a confirmé sa disposition à poursuivre la coopération avec Ankara au plan de l'éventualité d'une relance des pourparlers directs syro-israéliens. Toujours depuis Tel-Aviv, l'ambassadeur israélien à Ankara expliquait que «les Turcs veulent être impliqués dans un processus. Ils nous ont déjà beaucoup aidé par le passé. Ils ont une influence certaine dans le monde musulman et dans la région et comprennent parfaitement que seule une puissance comme les USA ou un bloc tel que l'Union européenne disposent de capacités économiques pour soutenir ce genre de processus». Au reste, Ankara s'apprête incessamment à envoyer un émissaire spécial à Tel-Aviv. On sait que les négociations directes syro-israéliennes ont surtout échoué du fait de l'intransigeance de Damas à exiger la restitution de la totalité du Golan occupé par Israël depuis la guerre des six jours, en juin 1967. Mais la partie israélienne continue d'affirmer qu'elle est toujours attachée aux principes de négociations et de paix. En état de guerre depuis 1948, malgré plusieurs accords d'armistice et des cessez-le-feu, Israël et la Syrie n'ont jamais pu, à l'instar de la Jordanie ou de l'Egypte, parvenir à la signature d'accords dits de «paix séparée».