Les enjeux de cette visite, la première à un tel niveau depuis de nombreuses années, dépasse bien entendu le strict cadre des relations ou plutôt de la normalisation entre Paris et Damas. Les enjeux de cette visite, la première à un tel niveau depuis de nombreuses années, dépasse bien entendu le strict cadre des relations ou plutôt de la normalisation entre Paris et Damas. La visite officielle qu'entame aujourd'hui dans la capitale syrienne, le président français Nicolas Sarkozy, dont le pays assure également depuis le premier juillet passé et pour une période de six mois, la présidence de l'UE, confirme à n'en pas douter la véritable partie d'échecs entamée le treize juillet passé à Paris en marge des assises de l'Union pour la méditerranée. On se souvient que c'est à Paris que Nicolas Sarkozy était parvenu à offrir à Damas un premier pas dans sa normalisation de ses relations avec le monde occidentale, et ce depuis l'assassinat en février 2005 de l'ex-premier ministre libanais, Rafik Hariri, assassinat attribué par l'ensemble des occidentaux, Etats-Unis en tête, aux services de renseignements syriens. A Paris donc, avait eu lieu une réunion tripartite qui a rassemblé, outre Sarkozy, les président syrien, Bachar Al Assad, et libanais, Michel Sleiman. Il avait alors été pris l'engagement d'un établissement des relations diplomatiques entre ces deux pays. Engagement réalisé depuis avec la récente visite officielle du président libanais à Damas et au cours de laquelle l'accord bilatéral concerné a été signé. Mais depuis, et surtout après la visite du président syrien à Téhéran, officieusement pour y assurer une mission de bons officies dans le cadre notamment du programme nucléaire iranien, il avait semblé aux occidentaux que Al Assad « jouait double jeu. » Ce dernier ayant surtout mis l'accent lors de cette visite sur les relations bilatérales entre son pays et la République islamique iranienne. Plus préoccupant pour les occidentaux, la toute récente visite de Bachar Al Assad, à Moscou où il a été reçu par le président russe Dmitri Medvedev. Et ce, en pleine crise ouverte entre la Russie et l'Occident à la suite de l'engagement militaire des forces russes en Géorgie après que cette dernière eut mené une expédition punitive contre les population sud Ossètes, favorables à leur indépendance, par ailleurs récemment reconnue par Moscou au même titre que celle de l'autre province indépendantiste, l'Abakhazie. A Moscou, Bachar al Assad a victorieusement négocié des contrats d'achat d'armes et de missiles qui ont été jugé autant par les européens que par Washington et Tel Aviv comme « extrêmement dangereux. » Il paraîtrait en conséquence de tout cela, et les observateurs sont nombreux à l'affirmer, que le président français aurait été chargé par Washington d'interférer en leur lieu et place pour tenter de ramener Damas à l'esprit de ses engagements pris lors des assises de Paris. Pour Damas, il est de la plus haute importance de consolider l'amélioration de ses relations avec Washington après une rupture et des accrocs considérables qui ont fait craindre le pire depuis pas moins de huit ans. Mais la France de Nicolas souhaite aussi et parallèlement retrouver à défaut de récupérer un espace stratégique perdu par Paris du fait de la politique menée par l'ex président français, Jacques Chirac. On sait aussi que la France a d'ores et déjà programmé pour la journée de jeudi, une réunion quadripartite qui doit regroupé outre le président Sarkozy, celui syrien le premier turc Erdogan et l'émir du Qatar. C'est dire combien les enjeux de cette visite sont nombreux et à tout le moins imprévisibles. La visite officielle qu'entame aujourd'hui dans la capitale syrienne, le président français Nicolas Sarkozy, dont le pays assure également depuis le premier juillet passé et pour une période de six mois, la présidence de l'UE, confirme à n'en pas douter la véritable partie d'échecs entamée le treize juillet passé à Paris en marge des assises de l'Union pour la méditerranée. On se souvient que c'est à Paris que Nicolas Sarkozy était parvenu à offrir à Damas un premier pas dans sa normalisation de ses relations avec le monde occidentale, et ce depuis l'assassinat en février 2005 de l'ex-premier ministre libanais, Rafik Hariri, assassinat attribué par l'ensemble des occidentaux, Etats-Unis en tête, aux services de renseignements syriens. A Paris donc, avait eu lieu une réunion tripartite qui a rassemblé, outre Sarkozy, les président syrien, Bachar Al Assad, et libanais, Michel Sleiman. Il avait alors été pris l'engagement d'un établissement des relations diplomatiques entre ces deux pays. Engagement réalisé depuis avec la récente visite officielle du président libanais à Damas et au cours de laquelle l'accord bilatéral concerné a été signé. Mais depuis, et surtout après la visite du président syrien à Téhéran, officieusement pour y assurer une mission de bons officies dans le cadre notamment du programme nucléaire iranien, il avait semblé aux occidentaux que Al Assad « jouait double jeu. » Ce dernier ayant surtout mis l'accent lors de cette visite sur les relations bilatérales entre son pays et la République islamique iranienne. Plus préoccupant pour les occidentaux, la toute récente visite de Bachar Al Assad, à Moscou où il a été reçu par le président russe Dmitri Medvedev. Et ce, en pleine crise ouverte entre la Russie et l'Occident à la suite de l'engagement militaire des forces russes en Géorgie après que cette dernière eut mené une expédition punitive contre les population sud Ossètes, favorables à leur indépendance, par ailleurs récemment reconnue par Moscou au même titre que celle de l'autre province indépendantiste, l'Abakhazie. A Moscou, Bachar al Assad a victorieusement négocié des contrats d'achat d'armes et de missiles qui ont été jugé autant par les européens que par Washington et Tel Aviv comme « extrêmement dangereux. » Il paraîtrait en conséquence de tout cela, et les observateurs sont nombreux à l'affirmer, que le président français aurait été chargé par Washington d'interférer en leur lieu et place pour tenter de ramener Damas à l'esprit de ses engagements pris lors des assises de Paris. Pour Damas, il est de la plus haute importance de consolider l'amélioration de ses relations avec Washington après une rupture et des accrocs considérables qui ont fait craindre le pire depuis pas moins de huit ans. Mais la France de Nicolas souhaite aussi et parallèlement retrouver à défaut de récupérer un espace stratégique perdu par Paris du fait de la politique menée par l'ex président français, Jacques Chirac. On sait aussi que la France a d'ores et déjà programmé pour la journée de jeudi, une réunion quadripartite qui doit regroupé outre le président Sarkozy, celui syrien le premier turc Erdogan et l'émir du Qatar. C'est dire combien les enjeux de cette visite sont nombreux et à tout le moins imprévisibles.