Le vieux bâti à Alger et dans les grandes agglomérations menace de s'effondrer à tout moment. Le parc de logements vétustes comprend entre 2 et 3 millions d'unités dont la plupart sont dans un état de dégradation avancée constituant un danger pour leurs habitants. Qu' a-t-on réalisé depuis la mise en place de la Commission nationale de la réhabilitation du vieux bâti ? La question demeure centrale puisqu'au dernier bilan, la direction du logement de la wilaya d'Alger a procédé au confortement de 10.800 logements vétustes alors que 28.000 habitations précaires menacent de s'effondrer si des mesures d'urgence ne sont pas prises. Or, dans les autres grandes agglomérations urbaines, une source nous confirme que « les opérations de confortement et de réhabilitation des vieilles constructions datant de 100 ans et plus accusent un grand retard ». L'autre indice de gravité concerne l'entretien et la maintenance de ce grand parc qui connaît un déficit dans sa prise en charge. Selon des responsables du CTC centre, « seulement 1.741 logements à Alger ont bénéficié d'expertise dont 119 ont été classés rouge et 422 orange ». Il est à rappeler que toute habitation classée rouge doit être impérativement démolie alors que celle classée orange peut être confortée ou réhabilitée selon les procédures techniques de reconstruction. Or, jusque-là, les experts techniques et architectes estiment que le « danger n'a pas été écarté puisque très peu de chose ont été concrétisées ». Aussi, est-il indiqué, selon le président du Collège national des architectes que « sur 1.200 POS (Plan d'occupation des sols) seulement 3.000 ont été approuvés ». Que sont donc devenus les 9.000 autres ? Aucun élément de réponse n'est venu y apporter des éclaircissements L'autre projet de création d'une carte d'identité pour chaque commune est resté lettre morte puisqu' aucune évaluation n'a été faite sur ce plan. Idem pour le livret de santé dont les contours ont été évoqués par le Collège national des architectes et qui n'a pas débouché sur des résultats concrets. Selon des experts du CTC « les extensions démesurées des habitations sont les résultats d'une mauvaise politique menée sur les réserves foncières ». C'est ce qui a généré l'anarchie des constructions sur des bâtisses vieilles de plus de 100 ans. La solution préconisée par les experts et architectes est de recenser avec exactitude les vieilles bâtisses et d'évaluer si elles doivent « être démolies, réhabilitées ou restaurées ». Dans ce cadre d'opérations, les recommandations ne sont pas uniquement techniques mais doivent impliquer la responsabilité humaine. A rappeler, dans ce contexte, les drames survenus dans la capitale au niveau de la pâtisserie « La parisienne » et à la rue de Tanger où il y a eu mort d'hommes suite à des erreurs volontaires des propriétaires et parfois à leur passivité. Le vieux bâti à Alger et dans les grandes agglomérations menace de s'effondrer à tout moment. Le parc de logements vétustes comprend entre 2 et 3 millions d'unités dont la plupart sont dans un état de dégradation avancée constituant un danger pour leurs habitants. Qu' a-t-on réalisé depuis la mise en place de la Commission nationale de la réhabilitation du vieux bâti ? La question demeure centrale puisqu'au dernier bilan, la direction du logement de la wilaya d'Alger a procédé au confortement de 10.800 logements vétustes alors que 28.000 habitations précaires menacent de s'effondrer si des mesures d'urgence ne sont pas prises. Or, dans les autres grandes agglomérations urbaines, une source nous confirme que « les opérations de confortement et de réhabilitation des vieilles constructions datant de 100 ans et plus accusent un grand retard ». L'autre indice de gravité concerne l'entretien et la maintenance de ce grand parc qui connaît un déficit dans sa prise en charge. Selon des responsables du CTC centre, « seulement 1.741 logements à Alger ont bénéficié d'expertise dont 119 ont été classés rouge et 422 orange ». Il est à rappeler que toute habitation classée rouge doit être impérativement démolie alors que celle classée orange peut être confortée ou réhabilitée selon les procédures techniques de reconstruction. Or, jusque-là, les experts techniques et architectes estiment que le « danger n'a pas été écarté puisque très peu de chose ont été concrétisées ». Aussi, est-il indiqué, selon le président du Collège national des architectes que « sur 1.200 POS (Plan d'occupation des sols) seulement 3.000 ont été approuvés ». Que sont donc devenus les 9.000 autres ? Aucun élément de réponse n'est venu y apporter des éclaircissements L'autre projet de création d'une carte d'identité pour chaque commune est resté lettre morte puisqu' aucune évaluation n'a été faite sur ce plan. Idem pour le livret de santé dont les contours ont été évoqués par le Collège national des architectes et qui n'a pas débouché sur des résultats concrets. Selon des experts du CTC « les extensions démesurées des habitations sont les résultats d'une mauvaise politique menée sur les réserves foncières ». C'est ce qui a généré l'anarchie des constructions sur des bâtisses vieilles de plus de 100 ans. La solution préconisée par les experts et architectes est de recenser avec exactitude les vieilles bâtisses et d'évaluer si elles doivent « être démolies, réhabilitées ou restaurées ». Dans ce cadre d'opérations, les recommandations ne sont pas uniquement techniques mais doivent impliquer la responsabilité humaine. A rappeler, dans ce contexte, les drames survenus dans la capitale au niveau de la pâtisserie « La parisienne » et à la rue de Tanger où il y a eu mort d'hommes suite à des erreurs volontaires des propriétaires et parfois à leur passivité.