400 jeunes sont, à l'heure actuelle, portés disparus. Ces derniers sont morts ou croupissent dans des geôles tunisiennes ou libyennes. Depuis 2007, le nombre de harragas repêchés par les garde-côtes, rejetés par la mer, qui ont péri ou sont portés disparus connaît une hausse fulgurante. C'est un phénomène qui sème le désarroi et un climat de suspicion quotidien au sein des populations. Aucune catégorie sociale n'a été épargnée par ce fléau. Depuis l'année dernière, les côtes est du pays connaissent un grand flux de candidats à l'émigration clandestine. Celles-ci sont considérées comme le point de départ à destination de l'Italie, tandis qu' avant l'année 2007, 65% des harragas algériens optaient pour les côtes ouest du pays, et ce, dans l'espoir de rejoindre les pays d'Europe. 400 jeunes sont, à l'heure actuelle, portés disparus. Ces derniers sont morts ou croupissent dans des geôles tunisiennes ou libyennes. Depuis 2007, le nombre de harragas repêchés par les garde-côtes, rejetés par la mer, qui ont péri ou sont portés disparus connaît une hausse fulgurante. C'est un phénomène qui sème le désarroi et un climat de suspicion quotidien au sein des populations. Aucune catégorie sociale n'a été épargnée par ce fléau. Depuis l'année dernière, les côtes est du pays connaissent un grand flux de candidats à l'émigration clandestine. Celles-ci sont considérées comme le point de départ à destination de l'Italie, tandis qu' avant l'année 2007, 65% des harragas algériens optaient pour les côtes ouest du pays, et ce, dans l'espoir de rejoindre les pays d'Europe. Deux mille cinq cents émigrants clandestins algériens ont tenté de rejoindre les côtes européennes ces trois dernières années. Ils été interceptés ou secourus au large par les garde-côtes algériens, a-t-on appris auprès de Maître Kamel Daoued, auteur d'une enquête sur le phénomène des harragas en notant, au passage, que 1.000 personnes sont originaires de la région Est du pays. Ce sont des chiffres qui lui ont été communiqués, dit-il, par les garde-côtes algériens. Aussi, ajoute-t-il à l'occasion, environ 400 jeunes sont, à l'heure actuelle, portés disparus. Ces derniers sont, selon lui, morts ou croupissent dans des geôles tunisiennes ou libyennes. Ces révélations ont été, également, soutenues par Maître Kamel Belabed, porte-parole du collectif des familles des harragas, qui a affirmé dans une déclaration au Midi libre que «des milliers de candidats à l'émigration clandestine tentent de défier la mort en quête de la vie». Il s'agit là d'un constat amer et lourd de conséquences dressé par le porte-parole des familles de harragas. Maître Kamel Belabed, qui lui-même compte un fils disparu lors de sa mésaventure en mer, a indiqué que depuis 2007, le nombre de harragas repêchés par les garde-côtes, rejetés par la mer, péris ou portés disparus, connaît une hausse fulgurante. A ce titre, maître Kamel Belabed nous fait savoir que la majorité des familles de la région Est du pays compte, malheureusement,un des leurs, considéré disparu au cours de sa tentative de rejoindre la rive nord de la Méditerranée. C'est un phénomène, dit-il, qui sème le désarroi et un climat de suspicion quotidien au sein des populations. « La résolution et la discrétion des candidats à l'émigration clandestine, même à l'égard de leurs familles, laissent ces dernières vivre un calvaire continuel», a-t-il fait remarquer. Aussi, note-t-il, toutes les catégories sociales n'ont pas été épargnées par ce fléau. A ce sujet, maître Kamel Belabed a rappelé que le collectif qu'il préside soutient toujours la création d'une commission d'enquête parlementaire pour enquêter sur les harragas portés disparus, voire créer une cellule au plus haut niveau qui sera chargée de constituer une banque de données sur l'ensembles des harragas portés disparus, dotée d'instruments juridiques et techniques en mesure de mener un travail minutieux, au lieu de la création de cellules d'information au niveau des communes. En outre, maître Kamel Belabed a suggéré, suite à la complexité du phénomène des harragas portés disparus ou ceux trouvés morts et dans un état non identifiable, le recours aux tests ADN pour l'identification les corps. Par ailleurs, interrogé sur l'objectif de la commission d'enquête parlementaire, maître Kamel Belabed a indiqué que suite à l'existence d'accords entre les parlementaires maghrébins, ladite commission peut, en effet, soutient-il, aboutir à des solutions et mettre la lumière sur plusieurs cas de disparition qui demeurent encore sans éclaircissement. Pour illustrer sa déclaration et en se référant à des documents qu'il détient, le porte-parole des familles de harragas a affirmé qu'un jeune, originaire de Annaba a été récupéré mort dans un hôpital tunisien, alors qu'il est mentionné dans les documents délivrés par cette institution médicale que la victime est décédée suite à un épuisement survenu au cours de sa tentative de rejoindre l'autre rive de la Méditerranée, par contre, d'autres documents soutiennent que la victime est morte suite à des actes de violence. C'est un fait qui indique, selon lui, que la mort de ce jeune harragas a été commise avec préméditation. A ce propos, maître Kamel Belabed a évoqué l'exemple d'une trentaine d'émigrants subsahariens ayant trouvé la mort au niveau des eaux territorielle marocaines le 29 avril dernier suite à des actes criminels opérés par des garde-côtes marocains qui ont fait chavirer le canot des émigrants. Nécessité d'installer une cellule au plus haut niveau D'autre part, notre interlocuteur nous a révélé, aussi, que leur collectif a adressé «plusieurs rapports aux institutions compétentes pour que celles-ci puissent lever le voile sur ce phénomène qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes». Par ailleurs, il est à signaler que plusieurs Algériens ont été identifiés et localisés dans des prisons tunisiennes ou libyennes, à en croire les résultats de l'enquête menée par maître Kamel Daoued. A ce sujet, il faut savoir que la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH) a déclaré au Midi libre, via son président Mustapha Bouchachi que «des milliers d'émigrants clandestins algériens, mais surtout subsahariens, sont, actuellement, retenus dans des centres de retention libyens et tunisiens, et ce, dans des conditions inhumaines». Et d'ajouter que «nous avons tiré la sonnette d'alarme et interpellé les pouvoirs publics au sujet des Algériens qui se trouvent détenus en Libye ou en Tunisie pour que l'Etat algérien puisse faire quelque chose». En outre, l'on retient que, depuis l'année dernière, les côtes est du pays connaissent une grande affluence en matière de candidat à l'émigration clandestine. Celles-ci sont considérées comme le point de départ à destination de l'Italie, tandis qu' avant l'année 2007, 65% des harragas algériens optent pour les côtes ouest du pays, et ce, dans l'espoir de rejoindre, notamment, les pays d'Europe, à en croire les récentes déclarations du représentant des garde-côtes algériennes. Cette situation s'explique, selon certains experts, notamment par le fait du renforcement de la surveillance et de la sécurité imposé sur les côtes ouest du pays, voire suite à la position géographique des côtes est algériennes avec l'autre rive de la Méditerranée. D'autre part, l'ensemble des experts, hommes de loi et représentants officiels de l'Etat déplorent le vide juridique caractérisant les textes de loi portant sur le phénomène des harragas. Deux mille cinq cents émigrants clandestins algériens ont tenté de rejoindre les côtes européennes ces trois dernières années. Ils été interceptés ou secourus au large par les garde-côtes algériens, a-t-on appris auprès de Maître Kamel Daoued, auteur d'une enquête sur le phénomène des harragas en notant, au passage, que 1.000 personnes sont originaires de la région Est du pays. Ce sont des chiffres qui lui ont été communiqués, dit-il, par les garde-côtes algériens. Aussi, ajoute-t-il à l'occasion, environ 400 jeunes sont, à l'heure actuelle, portés disparus. Ces derniers sont, selon lui, morts ou croupissent dans des geôles tunisiennes ou libyennes. Ces révélations ont été, également, soutenues par Maître Kamel Belabed, porte-parole du collectif des familles des harragas, qui a affirmé dans une déclaration au Midi libre que «des milliers de candidats à l'émigration clandestine tentent de défier la mort en quête de la vie». Il s'agit là d'un constat amer et lourd de conséquences dressé par le porte-parole des familles de harragas. Maître Kamel Belabed, qui lui-même compte un fils disparu lors de sa mésaventure en mer, a indiqué que depuis 2007, le nombre de harragas repêchés par les garde-côtes, rejetés par la mer, péris ou portés disparus, connaît une hausse fulgurante. A ce titre, maître Kamel Belabed nous fait savoir que la majorité des familles de la région Est du pays compte, malheureusement,un des leurs, considéré disparu au cours de sa tentative de rejoindre la rive nord de la Méditerranée. C'est un phénomène, dit-il, qui sème le désarroi et un climat de suspicion quotidien au sein des populations. « La résolution et la discrétion des candidats à l'émigration clandestine, même à l'égard de leurs familles, laissent ces dernières vivre un calvaire continuel», a-t-il fait remarquer. Aussi, note-t-il, toutes les catégories sociales n'ont pas été épargnées par ce fléau. A ce sujet, maître Kamel Belabed a rappelé que le collectif qu'il préside soutient toujours la création d'une commission d'enquête parlementaire pour enquêter sur les harragas portés disparus, voire créer une cellule au plus haut niveau qui sera chargée de constituer une banque de données sur l'ensembles des harragas portés disparus, dotée d'instruments juridiques et techniques en mesure de mener un travail minutieux, au lieu de la création de cellules d'information au niveau des communes. En outre, maître Kamel Belabed a suggéré, suite à la complexité du phénomène des harragas portés disparus ou ceux trouvés morts et dans un état non identifiable, le recours aux tests ADN pour l'identification les corps. Par ailleurs, interrogé sur l'objectif de la commission d'enquête parlementaire, maître Kamel Belabed a indiqué que suite à l'existence d'accords entre les parlementaires maghrébins, ladite commission peut, en effet, soutient-il, aboutir à des solutions et mettre la lumière sur plusieurs cas de disparition qui demeurent encore sans éclaircissement. Pour illustrer sa déclaration et en se référant à des documents qu'il détient, le porte-parole des familles de harragas a affirmé qu'un jeune, originaire de Annaba a été récupéré mort dans un hôpital tunisien, alors qu'il est mentionné dans les documents délivrés par cette institution médicale que la victime est décédée suite à un épuisement survenu au cours de sa tentative de rejoindre l'autre rive de la Méditerranée, par contre, d'autres documents soutiennent que la victime est morte suite à des actes de violence. C'est un fait qui indique, selon lui, que la mort de ce jeune harragas a été commise avec préméditation. A ce propos, maître Kamel Belabed a évoqué l'exemple d'une trentaine d'émigrants subsahariens ayant trouvé la mort au niveau des eaux territorielle marocaines le 29 avril dernier suite à des actes criminels opérés par des garde-côtes marocains qui ont fait chavirer le canot des émigrants. Nécessité d'installer une cellule au plus haut niveau D'autre part, notre interlocuteur nous a révélé, aussi, que leur collectif a adressé «plusieurs rapports aux institutions compétentes pour que celles-ci puissent lever le voile sur ce phénomène qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes». Par ailleurs, il est à signaler que plusieurs Algériens ont été identifiés et localisés dans des prisons tunisiennes ou libyennes, à en croire les résultats de l'enquête menée par maître Kamel Daoued. A ce sujet, il faut savoir que la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH) a déclaré au Midi libre, via son président Mustapha Bouchachi que «des milliers d'émigrants clandestins algériens, mais surtout subsahariens, sont, actuellement, retenus dans des centres de retention libyens et tunisiens, et ce, dans des conditions inhumaines». Et d'ajouter que «nous avons tiré la sonnette d'alarme et interpellé les pouvoirs publics au sujet des Algériens qui se trouvent détenus en Libye ou en Tunisie pour que l'Etat algérien puisse faire quelque chose». En outre, l'on retient que, depuis l'année dernière, les côtes est du pays connaissent une grande affluence en matière de candidat à l'émigration clandestine. Celles-ci sont considérées comme le point de départ à destination de l'Italie, tandis qu' avant l'année 2007, 65% des harragas algériens optent pour les côtes ouest du pays, et ce, dans l'espoir de rejoindre, notamment, les pays d'Europe, à en croire les récentes déclarations du représentant des garde-côtes algériennes. Cette situation s'explique, selon certains experts, notamment par le fait du renforcement de la surveillance et de la sécurité imposé sur les côtes ouest du pays, voire suite à la position géographique des côtes est algériennes avec l'autre rive de la Méditerranée. D'autre part, l'ensemble des experts, hommes de loi et représentants officiels de l'Etat déplorent le vide juridique caractérisant les textes de loi portant sur le phénomène des harragas.