Le président de l'UEFA Michel Platini a déclaré mardi à l'issue du comité exécutif que la règle du 6+5, défendue par le président de la Fédération internationale Joseph Blatter et qui obligerait les clubs à aligner au moins six joueurs "nationaux", était "une bonne chose" mais "complètement illégale". "Le comité exécutif pense dans son unanimité que les objectifs du 6+5 sont une bonne chose pour le football mais que c'est complètement illégal, a déclaré le président de l'UEFA (Union européenne de football). Nous attendons la visite du président de la Fifa (Fédération internationale de football) pour qu'il nous donne quelques explications sur la façon dont il veut le présenter au Congrès (de la Fifa, les 29 et 30 mai à Sydney, ndlr)." Le 7 mai, M. Blatter avait annoncé qu'il allait solliciter un mandat du Congrès de la Fifa pour "discuter avec les responsables politiques et sportifs, Bruxelles et les 27 gouvernements des Etats membres" de l'Union européenne de la question du 6+5. "Le 6+5 ne va pas à l'encontre des règles de l'Union européenne car il n'interfère pas avec le principe de la libre circulation", avait également expliqué M. Blatter. Le président de l'UEFA Michel Platini a déclaré mardi à l'issue du comité exécutif que la règle du 6+5, défendue par le président de la Fédération internationale Joseph Blatter et qui obligerait les clubs à aligner au moins six joueurs "nationaux", était "une bonne chose" mais "complètement illégale". "Le comité exécutif pense dans son unanimité que les objectifs du 6+5 sont une bonne chose pour le football mais que c'est complètement illégal, a déclaré le président de l'UEFA (Union européenne de football). Nous attendons la visite du président de la Fifa (Fédération internationale de football) pour qu'il nous donne quelques explications sur la façon dont il veut le présenter au Congrès (de la Fifa, les 29 et 30 mai à Sydney, ndlr)." Le 7 mai, M. Blatter avait annoncé qu'il allait solliciter un mandat du Congrès de la Fifa pour "discuter avec les responsables politiques et sportifs, Bruxelles et les 27 gouvernements des Etats membres" de l'Union européenne de la question du 6+5. "Le 6+5 ne va pas à l'encontre des règles de l'Union européenne car il n'interfère pas avec le principe de la libre circulation", avait également expliqué M. Blatter.