L'origine du drame de Berriane ne vient pas, explique le patron du RCD, « des oppositions entre communautés », arguant que « les notables mozabites et arabophones déplorent ce drame ». L'origine du drame de Berriane ne vient pas, explique le patron du RCD, « des oppositions entre communautés », arguant que « les notables mozabites et arabophones déplorent ce drame ». «Le RCD fera tout pour instituer une commission d'enquête parlementaire et dévoiler les objectifs des instigateurs de ces crimes», c'est la promesse faite, hier, par le président du RCD, le Dr Saïd Sadi, au cours de la conférence de presse qu'il a animée au siège du parti à Alger. Pour le premier responsable du RCD « il faut que le Parlement joue son rôle », relevant que pour cette fois-ci, à la différence de la commission installée pour enquêter sur la fraude électorale de 1997, « ce n'est pas le coupable qui va enquêter ». Le Dr Sadi s'étonne que « le Parlement soit resté silencieux » et s'interroge si « le ministre qui sera interpellé par la commission d'enquête va répondre ? ». Dans tous les cas de figure, le leader du RCD promet que « le rapport qui sortira de la commission d'enquête parlementaire sera rendu public pour que l'opinion publique soit informée des tenants et aboutissants de cette terrible épreuve imposée à la nation, menaçant la cohésion nationale ». L'affaire en elle-même est, selon le Dr Sadi, « un signe du basculement inédit dans la gestion népotique de l'Etat ». Trois affrontements en deux mois dans une même ville. Bilan : trois morts, des dizaines de maisons incendiées, des milliards de dégâts et, surtout, souligne le patron du RCD « des ressentiments intercommunautaires qui mettront longtemps, très longtemps à cicatriser ». Comment-on en est arrivé là ? Comment, mais surtout pourquoi ? Le Dr Sadi s'étale longuement sur la genèse de l'affaire et rappelle les circonstances qui ont déclenché le drame de Berriane et de Chlef, leur trouvant des similitudes. « Dans les deux villes, les responsables locaux ont différé l'intervention des services de sécurité jusqu'à provoque le maximum de dégâts », accuse-t-il, soulignant que « dans les deux cas, les responsables locaux des deux villes, sortant de leur obligation de réserve, ont toujours attaqué le RCD avant de chercher à l'impliquer dans les violences qu'ils ont générées par leurs laxismes et leurs manipulations». L'origine du drame de Berriane ne vient pas, explique le patron du RCD, « des oppositions entre communautés», arguant que «les notables mozabites et arabophones déplorent ce drame». Pour lui, «les anciennes rancœurs ont été instrumentalisées pour masquer un plan diabolique de règlement de compte politique ». Dans les villes de Chlef et Berriane, note le Dr Sadi « des tentatives de manipulations visant à les entraîner dans des réactions d'hostilité contre les « étrangers » ont eu lieu dans ces deux villes ». Reste une question pour le leader du RCD. Si, dit-il « la première explosion de Berriane peut être imputée aux manœuvres des responsables locaux, il est permis de considérer que les évènements suivants ne pouvaient échapper aux autorités centrales ». Le Dr Sadi s'interroge sur le silence des officiels et affirme que « tout est fait pour que les choses atteignent l'irréparable », arguant qu'«aucune structure de l'Etat ne s'est manifestée pour prêter assistance à des victimes». Il qualifie ce qui est arrivé à Berriane de «séisme politique». Il reste que pour lui « le massage délivré est clair ». Selon lui «ces populations (Berriane et Chlef) doivent être punies de quoi ?» s'interroge-t-il, relevant que trop de fautes ont été commises à Berriane pour relever du hasard. «Le RCD fera tout pour instituer une commission d'enquête parlementaire et dévoiler les objectifs des instigateurs de ces crimes», c'est la promesse faite, hier, par le président du RCD, le Dr Saïd Sadi, au cours de la conférence de presse qu'il a animée au siège du parti à Alger. Pour le premier responsable du RCD « il faut que le Parlement joue son rôle », relevant que pour cette fois-ci, à la différence de la commission installée pour enquêter sur la fraude électorale de 1997, « ce n'est pas le coupable qui va enquêter ». Le Dr Sadi s'étonne que « le Parlement soit resté silencieux » et s'interroge si « le ministre qui sera interpellé par la commission d'enquête va répondre ? ». Dans tous les cas de figure, le leader du RCD promet que « le rapport qui sortira de la commission d'enquête parlementaire sera rendu public pour que l'opinion publique soit informée des tenants et aboutissants de cette terrible épreuve imposée à la nation, menaçant la cohésion nationale ». L'affaire en elle-même est, selon le Dr Sadi, « un signe du basculement inédit dans la gestion népotique de l'Etat ». Trois affrontements en deux mois dans une même ville. Bilan : trois morts, des dizaines de maisons incendiées, des milliards de dégâts et, surtout, souligne le patron du RCD « des ressentiments intercommunautaires qui mettront longtemps, très longtemps à cicatriser ». Comment-on en est arrivé là ? Comment, mais surtout pourquoi ? Le Dr Sadi s'étale longuement sur la genèse de l'affaire et rappelle les circonstances qui ont déclenché le drame de Berriane et de Chlef, leur trouvant des similitudes. « Dans les deux villes, les responsables locaux ont différé l'intervention des services de sécurité jusqu'à provoque le maximum de dégâts », accuse-t-il, soulignant que « dans les deux cas, les responsables locaux des deux villes, sortant de leur obligation de réserve, ont toujours attaqué le RCD avant de chercher à l'impliquer dans les violences qu'ils ont générées par leurs laxismes et leurs manipulations». L'origine du drame de Berriane ne vient pas, explique le patron du RCD, « des oppositions entre communautés», arguant que «les notables mozabites et arabophones déplorent ce drame». Pour lui, «les anciennes rancœurs ont été instrumentalisées pour masquer un plan diabolique de règlement de compte politique ». Dans les villes de Chlef et Berriane, note le Dr Sadi « des tentatives de manipulations visant à les entraîner dans des réactions d'hostilité contre les « étrangers » ont eu lieu dans ces deux villes ». Reste une question pour le leader du RCD. Si, dit-il « la première explosion de Berriane peut être imputée aux manœuvres des responsables locaux, il est permis de considérer que les évènements suivants ne pouvaient échapper aux autorités centrales ». Le Dr Sadi s'interroge sur le silence des officiels et affirme que « tout est fait pour que les choses atteignent l'irréparable », arguant qu'«aucune structure de l'Etat ne s'est manifestée pour prêter assistance à des victimes». Il qualifie ce qui est arrivé à Berriane de «séisme politique». Il reste que pour lui « le massage délivré est clair ». Selon lui «ces populations (Berriane et Chlef) doivent être punies de quoi ?» s'interroge-t-il, relevant que trop de fautes ont été commises à Berriane pour relever du hasard.