Le MSP tient aujourd'hui une session extraordinaire de son Conseil consultatif (Madjliss Echoura), la première depuis la tenue de son 4° congrès. Elle sera notamment consacrée à la désignation des différentes structures du parti. Ce rendez-vous post-congrès permettra à Boudjerra Soltani d'asseoir sa suprématie, et enterrer définitivement la dissidence qui s'est manifestée à l'occasion du congrès. Donc, au-delà de l'aspect organique que revêt cette session extraordinaire qui s'étalera sur deux jours, elle représente une étape cruciale dans la vie politique du MSP, en ce sens qu'elle dessinera la nouvelle feuille de route de cette formation islamiste, notamment à l'approche des élections présidentielles de 2009. Aussi, la formation de Boudjerra Soltani décidera de son avenir au sein de l'Alliance présidentielle, dont on n'entend plus parler ces derniers temps, et qui arrive à échéance avec l'expiration du deuxième mandat de Bouteflika. Boudjerra Soltani affiche de la prétention. En effet, ayant réussi à briguer un second mandat à la tête du MSP, celui-ci exprime clairement ses ambitions politiques : « Je vais me consacrer entièrement au service du Mouvement », clamera-t-il au lendemain de sa réélection. Se gardant toutefois d'annoncer son départ du gouvernement, en tant que ministre d'Etat, Soltani laisse le temps faire les choses, car un remaniement serait imminemment annoncé pour cet été. En parallèle, le leader du MSP n'a toujours pas tranché sur sa position quant à un troisième mandat de Bouteflika, bien qu'il soit partant pour le principe d'une révision constitutionnelle. A ce titre, et par déduction, c'est tous les observateurs qui voient en lui un futur candidat à la Magistrature suprême. Une chose est cependant sûre, à côté de Abdelaziz Bouteflika, si ce dernier déciderait de postuler, il ne sera qu'un lapin. L'enjeu est de taille pour un chef islamiste qui ambitionne en plus de chapeauter ce courant sur la scène politique nationale. Autrement dit, la session extraordinaire du Madjliss Echoura qui se tiendra aujourd'hui et demain, est très importante, à plus d'un titre. D'abord, elle sera l'occasion pour Soltani d'épurer les rangs de sa formation, en plaçant ses hommes de main à la tête des structures stratégiques du MSP. Puis, elle marquera le point de départ d'une nouvelle ère sur la scène nationale, en cette année 2008, où de profonds changements pourraient survenir. Et enfin, les objectifs de cette formation seront clarifiés, un tant soit peu, concernant les grandes options à prendre sur les questions de première importance. Le MSP tient aujourd'hui une session extraordinaire de son Conseil consultatif (Madjliss Echoura), la première depuis la tenue de son 4° congrès. Elle sera notamment consacrée à la désignation des différentes structures du parti. Ce rendez-vous post-congrès permettra à Boudjerra Soltani d'asseoir sa suprématie, et enterrer définitivement la dissidence qui s'est manifestée à l'occasion du congrès. Donc, au-delà de l'aspect organique que revêt cette session extraordinaire qui s'étalera sur deux jours, elle représente une étape cruciale dans la vie politique du MSP, en ce sens qu'elle dessinera la nouvelle feuille de route de cette formation islamiste, notamment à l'approche des élections présidentielles de 2009. Aussi, la formation de Boudjerra Soltani décidera de son avenir au sein de l'Alliance présidentielle, dont on n'entend plus parler ces derniers temps, et qui arrive à échéance avec l'expiration du deuxième mandat de Bouteflika. Boudjerra Soltani affiche de la prétention. En effet, ayant réussi à briguer un second mandat à la tête du MSP, celui-ci exprime clairement ses ambitions politiques : « Je vais me consacrer entièrement au service du Mouvement », clamera-t-il au lendemain de sa réélection. Se gardant toutefois d'annoncer son départ du gouvernement, en tant que ministre d'Etat, Soltani laisse le temps faire les choses, car un remaniement serait imminemment annoncé pour cet été. En parallèle, le leader du MSP n'a toujours pas tranché sur sa position quant à un troisième mandat de Bouteflika, bien qu'il soit partant pour le principe d'une révision constitutionnelle. A ce titre, et par déduction, c'est tous les observateurs qui voient en lui un futur candidat à la Magistrature suprême. Une chose est cependant sûre, à côté de Abdelaziz Bouteflika, si ce dernier déciderait de postuler, il ne sera qu'un lapin. L'enjeu est de taille pour un chef islamiste qui ambitionne en plus de chapeauter ce courant sur la scène politique nationale. Autrement dit, la session extraordinaire du Madjliss Echoura qui se tiendra aujourd'hui et demain, est très importante, à plus d'un titre. D'abord, elle sera l'occasion pour Soltani d'épurer les rangs de sa formation, en plaçant ses hommes de main à la tête des structures stratégiques du MSP. Puis, elle marquera le point de départ d'une nouvelle ère sur la scène nationale, en cette année 2008, où de profonds changements pourraient survenir. Et enfin, les objectifs de cette formation seront clarifiés, un tant soit peu, concernant les grandes options à prendre sur les questions de première importance.