La chanteuse populaire Nora, une artiste native de la commune de Sidi-Amar (récipiendaire du disque d'or en 1970), a reçu dimanche un vibrant hommage des responsables de la wilaya de Tipasa à l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'artiste. Accompagnée de son époux, le célèbre chanteur-compositeur Kamel Hamadi, la chanteuse s'est dite très émue et touchée par cet hommage d'autant qu'il la rapproche de ses lieux de naissance et de sa jeunesse passée dans la région de Sidi Amar. De son vrai nom Badji Fatma-Zohra, Nora, la chanteuse des années 1960 qui a bercé de ses mélodies des générations d'adeptes de musique et de chants populaires des années post-indépendance, est née en 1942 à Sidi-Amar. Artiste accomplie, Nora chante dans les trois langues arabe, français et amazigh après avoir étudié à l'institut de musique où elle se découvre des richesses vocales qu'elles avaient mises en exergue à la sortie de son premier disque à l'âge de 15 ans avec la chanson «après que mes yeux aient vu». Elle chantera le répertoire de beaucoup d'artistes célèbres de l'époque à l'image de Mahboub Bati, Mohamed El Djanoussi, Lahbib Hachlaf, Blaoui El Houari et autre Ahmed Wahbi, avant d'être considérée comme une grande dame de la chanson algérienne avec à son actif 600 titres tous considérés comme des «tubes» à l'époque. Son mariage en 1959 avec Kamel Hamadi lui ouvrira d'autres portes puisqu'il écrira plus de 70% de sa production en reprenant des airs de la musique populaire setifienne, saharienne, Chaouia, bédouie et oranaise. En 1965, elle épatera le public francophone et obtiendra plusieurs prix avec ses célèbres albums 100% en langue française « Paris dans mon sac», «une vie» avec en prime des admiratrices comme Juliette Gréco et Michel Berger qui lui a écrit plusieurs de ses chansons. Nora connaîtra la notoriété internationale en 1970 année durant laquelle elle obtiendra le disque d'or de Pathé Marconi (plus d'un million de disques vendus) grâce à une chanson interprétée avec Slimane Azem le célèbre chanteur kabyle. En 1971 elle obtient la palme d'or au festival de la chanson maghrébine du Maroc suivie par «la médaille culturelle» (wissam ethakafi) tunisienne et de «l'Etoile» du festival libyen de musique populaire. En 2003, un hommage lui a été rendu par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi puis en 2006 par les responsables de la télévision algérienne. La chanteuse populaire Nora, une artiste native de la commune de Sidi-Amar (récipiendaire du disque d'or en 1970), a reçu dimanche un vibrant hommage des responsables de la wilaya de Tipasa à l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'artiste. Accompagnée de son époux, le célèbre chanteur-compositeur Kamel Hamadi, la chanteuse s'est dite très émue et touchée par cet hommage d'autant qu'il la rapproche de ses lieux de naissance et de sa jeunesse passée dans la région de Sidi Amar. De son vrai nom Badji Fatma-Zohra, Nora, la chanteuse des années 1960 qui a bercé de ses mélodies des générations d'adeptes de musique et de chants populaires des années post-indépendance, est née en 1942 à Sidi-Amar. Artiste accomplie, Nora chante dans les trois langues arabe, français et amazigh après avoir étudié à l'institut de musique où elle se découvre des richesses vocales qu'elles avaient mises en exergue à la sortie de son premier disque à l'âge de 15 ans avec la chanson «après que mes yeux aient vu». Elle chantera le répertoire de beaucoup d'artistes célèbres de l'époque à l'image de Mahboub Bati, Mohamed El Djanoussi, Lahbib Hachlaf, Blaoui El Houari et autre Ahmed Wahbi, avant d'être considérée comme une grande dame de la chanson algérienne avec à son actif 600 titres tous considérés comme des «tubes» à l'époque. Son mariage en 1959 avec Kamel Hamadi lui ouvrira d'autres portes puisqu'il écrira plus de 70% de sa production en reprenant des airs de la musique populaire setifienne, saharienne, Chaouia, bédouie et oranaise. En 1965, elle épatera le public francophone et obtiendra plusieurs prix avec ses célèbres albums 100% en langue française « Paris dans mon sac», «une vie» avec en prime des admiratrices comme Juliette Gréco et Michel Berger qui lui a écrit plusieurs de ses chansons. Nora connaîtra la notoriété internationale en 1970 année durant laquelle elle obtiendra le disque d'or de Pathé Marconi (plus d'un million de disques vendus) grâce à une chanson interprétée avec Slimane Azem le célèbre chanteur kabyle. En 1971 elle obtient la palme d'or au festival de la chanson maghrébine du Maroc suivie par «la médaille culturelle» (wissam ethakafi) tunisienne et de «l'Etoile» du festival libyen de musique populaire. En 2003, un hommage lui a été rendu par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi puis en 2006 par les responsables de la télévision algérienne.