Sur les 59.000 détenus que compte la population carcérale algérienne, seuls 7.544 ont bénéficié de la liberté conditionnelle. Sur les 59.000 détenus que compte la population carcérale algérienne, seuls 7.544 ont bénéficié de la liberté conditionnelle. Selon le directeur général de l'administration pénitentiaire qui s'exprimait hier au Forum d'El Moudjahid, le nombre de bénéficiaires de cette mesure est très faible. Citant l'exemple de la France, Felioune avancera que sur les 132.000 personnes poursuivies en justice dans ce pays européen, seules 59.000 ont été emprisonnées. Le conférencier indiquera que l'entrée en service des 10 centres externes chargés du suivi des détenus relaxés ou libérés provisoirement, permettra d'élargir l'application de la liberté conditionnelle. Aussi, Felioune fera savoir que son administration a accordé la semi-liberté à 1.399 détenus et a délivré 1.260 autorisations de sortie. Ces dernières, expliquera-t-il, concernent les détenus qui suivent des formations professionnelles. L'application de ces mesures visant à désengorger les prisons vient en complément des décrets de grâce présidentielle en faveur des détenus dont le nombre n'a pas été révélé par le directeur général de l'administration pénitentiaire. Ayant rappelé que les auteurs de crimes sont exclus de cette mesure, Felioune annoncera que les détenus ayant réussi leurs examens du BEM et du Bac seront graciés. Selon lui, 769 prisonniers ont obtenu l'examen du BEM en attendant les résultats des 1.357 candidats au Bac. Par ailleurs, l'invité d'El Moudjahid fera part de la présence de près de 700 détenus étrangers dans les prisons algériennes. La grande majorité d'entre eux, précisera-t-il, sont d'origine africaine et sont impliqués dans des affaires liées à l'immigration clandestine au faux et usage de faux. Interrogé si les prisonniers impliqués dans des affaires de terrorisme sont séparés des détenus de droit commu, Felioune indiquera que son administration n'a pas de classification de ce genre. L'incarcération répond à la seule règle de la durée de la peine d'emprisonnement. Ceux ayant écopé des peines courtes sont détenus dans les centres de prévention alors que les personnes condamnées à des peines moyennes seront transférées aux centres de rééducation. Les détenus condamnés à plus de 5 ans de prison, quant à eux, seront emprisonnés dans les centres de mise à niveau, ajoutera Felioune. Sur un autre plan, le conférencier annoncera que le statut particulier des fonctionnaires de l'administration pénitentiaire a été signé la semaine dernière par le Chef du gouvernement. Un statut, indiquera-t-il, qui consacre le droit à la formation pour tout le personnel du secteur. Parlant des droits de l'Homme, Felioune soulignera que «nos établissements sont ouverts et ont été visités par plusieurs ONG dont la Croix-Rouge, et plusieurs ONG de défense des droits de l'Homme». L'administration pénitentiaire, ajoutera son directeur, a délivré 64 autorisations de visite à des médias algériens. Selon le directeur général de l'administration pénitentiaire qui s'exprimait hier au Forum d'El Moudjahid, le nombre de bénéficiaires de cette mesure est très faible. Citant l'exemple de la France, Felioune avancera que sur les 132.000 personnes poursuivies en justice dans ce pays européen, seules 59.000 ont été emprisonnées. Le conférencier indiquera que l'entrée en service des 10 centres externes chargés du suivi des détenus relaxés ou libérés provisoirement, permettra d'élargir l'application de la liberté conditionnelle. Aussi, Felioune fera savoir que son administration a accordé la semi-liberté à 1.399 détenus et a délivré 1.260 autorisations de sortie. Ces dernières, expliquera-t-il, concernent les détenus qui suivent des formations professionnelles. L'application de ces mesures visant à désengorger les prisons vient en complément des décrets de grâce présidentielle en faveur des détenus dont le nombre n'a pas été révélé par le directeur général de l'administration pénitentiaire. Ayant rappelé que les auteurs de crimes sont exclus de cette mesure, Felioune annoncera que les détenus ayant réussi leurs examens du BEM et du Bac seront graciés. Selon lui, 769 prisonniers ont obtenu l'examen du BEM en attendant les résultats des 1.357 candidats au Bac. Par ailleurs, l'invité d'El Moudjahid fera part de la présence de près de 700 détenus étrangers dans les prisons algériennes. La grande majorité d'entre eux, précisera-t-il, sont d'origine africaine et sont impliqués dans des affaires liées à l'immigration clandestine au faux et usage de faux. Interrogé si les prisonniers impliqués dans des affaires de terrorisme sont séparés des détenus de droit commu, Felioune indiquera que son administration n'a pas de classification de ce genre. L'incarcération répond à la seule règle de la durée de la peine d'emprisonnement. Ceux ayant écopé des peines courtes sont détenus dans les centres de prévention alors que les personnes condamnées à des peines moyennes seront transférées aux centres de rééducation. Les détenus condamnés à plus de 5 ans de prison, quant à eux, seront emprisonnés dans les centres de mise à niveau, ajoutera Felioune. Sur un autre plan, le conférencier annoncera que le statut particulier des fonctionnaires de l'administration pénitentiaire a été signé la semaine dernière par le Chef du gouvernement. Un statut, indiquera-t-il, qui consacre le droit à la formation pour tout le personnel du secteur. Parlant des droits de l'Homme, Felioune soulignera que «nos établissements sont ouverts et ont été visités par plusieurs ONG dont la Croix-Rouge, et plusieurs ONG de défense des droits de l'Homme». L'administration pénitentiaire, ajoutera son directeur, a délivré 64 autorisations de visite à des médias algériens.