En dépit de la langue de bois qui a fortement imprégné son laïus, Ouyahia ne manquera pas, cependant, de mettre le doigt sur des points d'une extrême sensibilité. En dépit de la langue de bois qui a fortement imprégné son laïus, Ouyahia ne manquera pas, cependant, de mettre le doigt sur des points d'une extrême sensibilité. Comme attendu, le 3e congrès du RND, inauguré hier à l'hôtel El Aurassi en présence d'un millier de congressistes et d'un parterre d'hommes politiques et de représentants diplomatiques de certains pays arabes, n'a apporté aucune surprise. En dépit de la langue de bois qui a fortement imprégné son laïus, Ouyahia ne manquera pas, cependant, de mettre le doigt sur des points d'une extrême sensibilité. Faisant un diagnostic de la situation socioéconomique du pays, le SG du RND commencera par les aspects positifs. Il citera, en ce sens, les chantiers lancés un peu partout à travers le territoire national et le remboursement anticipé de la dette extérieure. Et d'ajouter, dans la lancée, qu'«aux centaines d'entreprises contraintes à la fermeture ont succédé des milliers d'investissements lancés ou déjà en exploitation. » D'autre part, en parlant des « programmes qui persistent », il rappellera que l'Algérie est « gravement » dépendante des seules recettes pétrolières. « Sans le pétrole, notre nourriture quotidienne ne pourrait être assurée» prévient-il. La bureaucratie est toujours «pesante» et refuse de «se mettre au service du citoyen. La bureaucratie, ajoutera-t-il, freine les investissements et continue d'empêcher la création de richesse. Les harragas continuent à se jeter dans la mer, la criminalité à se propager et la mafia à amasser des « fortunes mal acquises. » S'agissant des remèdes, Ouyahia précisera qu'ils ne résident pas dans « le populisme, ni dans la course dogmatique vers l'ouverture économique ». Les solutions à la panoplie de problèmes dont souffre le pays se trouvent plutôt dans le changement des mentalités. «L'ennemi mortel» «L'ennemi mortel de l'Algérie est dans nos mentalités», a-t-il soutenu. L'orateur estimera dans cette optique que l'Algérie doit « rompre avec le mythe de l'aisance financière ». Car, expliquera-t-il, ce que dépense l'Etat actuellement représente des recettes supérieures à 60 dollars le baril et que l'ensemble des projets déjà engagés ont atteint un montant supérieur à celui des réserves de change dont dispose le pays. Ouyahia notera aussi qu' « aucune politique sociale ne saurait perdurer si elle n'est pas alimentée par une création réelle de richesse : La bonne gouvernance ne consiste pas à dépenser les recettes du pétrole mais en un service public de qualité en contrepartie du salaire reçu », estimera-t-il. La bonne gouvernance, martèle le SG du RND, est « une application ferme de la loi pour tous et au bénéfice de tous ». Et pour «affronter ces vérités dures», Ouyahia appelle la classe politique à « animer un débat contradictoire mais fécond ». Lequel débat, selon lui, mènera à une réconciliation nationale globale en mesure de « nous libérer définitivement du pétrole et de la précarité ». Sur un autre chapitre, l'orateur tiendra à réitérer le soutien indéfectible du RND à la politique du président Bouteflika, notamment pour ce qui concerne «les échéances politiques majeures qui s'approchent», allusion faite au projet d'amendement de la Constitution et des présidentielles de 2009. S'agissant de la situation sécuritaire, Ouyahia reste toujours fidèle à sa conception de « terrorisme résiduel ». La réconciliation nationale « est un moyen d'éradication qui a donné de bons résultats », a-t-il avancé. Pour ce qui concerne son parti, Ouyahia estimera que le RND a consolidé sa position sur la scène nationale. Présentant le bilan de ses 5 ans d'exercice à la tête du parti, il se contentera de mettre en avant les progrès électoraux de sa formation politique. Le RND a enregistré une progression de 30% dans le nombre de voix qu'il a recueillies lors des dernières législatives par rapport à 2002. Pour les élections locales, le parti a enregistré une avancée de 60 % dans le nombre des APC qu'il préside ainsi qu'une multiplication par cinq du nombre d'APW qu'il dirige, a-t-il souligné. Il convient d'indiquer, enfin, que tous les échos donnent Ahmed Ouyahia pour successeur à lui-même, à la tête du parti. La position du SG sortant au sein du RND a été affirmée par la confiance que lui a renouvelée le président de la République en le rappelant pour chapeauter l'Exécutif. Les travaux de ce congrès, qui prendront fin vendredi, seront consacrés aujourd'hui à l'adoption des résolutions politique et économique et au vote de la composante du conseil national du parti. Comme attendu, le 3e congrès du RND, inauguré hier à l'hôtel El Aurassi en présence d'un millier de congressistes et d'un parterre d'hommes politiques et de représentants diplomatiques de certains pays arabes, n'a apporté aucune surprise. En dépit de la langue de bois qui a fortement imprégné son laïus, Ouyahia ne manquera pas, cependant, de mettre le doigt sur des points d'une extrême sensibilité. Faisant un diagnostic de la situation socioéconomique du pays, le SG du RND commencera par les aspects positifs. Il citera, en ce sens, les chantiers lancés un peu partout à travers le territoire national et le remboursement anticipé de la dette extérieure. Et d'ajouter, dans la lancée, qu'«aux centaines d'entreprises contraintes à la fermeture ont succédé des milliers d'investissements lancés ou déjà en exploitation. » D'autre part, en parlant des « programmes qui persistent », il rappellera que l'Algérie est « gravement » dépendante des seules recettes pétrolières. « Sans le pétrole, notre nourriture quotidienne ne pourrait être assurée» prévient-il. La bureaucratie est toujours «pesante» et refuse de «se mettre au service du citoyen. La bureaucratie, ajoutera-t-il, freine les investissements et continue d'empêcher la création de richesse. Les harragas continuent à se jeter dans la mer, la criminalité à se propager et la mafia à amasser des « fortunes mal acquises. » S'agissant des remèdes, Ouyahia précisera qu'ils ne résident pas dans « le populisme, ni dans la course dogmatique vers l'ouverture économique ». Les solutions à la panoplie de problèmes dont souffre le pays se trouvent plutôt dans le changement des mentalités. «L'ennemi mortel» «L'ennemi mortel de l'Algérie est dans nos mentalités», a-t-il soutenu. L'orateur estimera dans cette optique que l'Algérie doit « rompre avec le mythe de l'aisance financière ». Car, expliquera-t-il, ce que dépense l'Etat actuellement représente des recettes supérieures à 60 dollars le baril et que l'ensemble des projets déjà engagés ont atteint un montant supérieur à celui des réserves de change dont dispose le pays. Ouyahia notera aussi qu' « aucune politique sociale ne saurait perdurer si elle n'est pas alimentée par une création réelle de richesse : La bonne gouvernance ne consiste pas à dépenser les recettes du pétrole mais en un service public de qualité en contrepartie du salaire reçu », estimera-t-il. La bonne gouvernance, martèle le SG du RND, est « une application ferme de la loi pour tous et au bénéfice de tous ». Et pour «affronter ces vérités dures», Ouyahia appelle la classe politique à « animer un débat contradictoire mais fécond ». Lequel débat, selon lui, mènera à une réconciliation nationale globale en mesure de « nous libérer définitivement du pétrole et de la précarité ». Sur un autre chapitre, l'orateur tiendra à réitérer le soutien indéfectible du RND à la politique du président Bouteflika, notamment pour ce qui concerne «les échéances politiques majeures qui s'approchent», allusion faite au projet d'amendement de la Constitution et des présidentielles de 2009. S'agissant de la situation sécuritaire, Ouyahia reste toujours fidèle à sa conception de « terrorisme résiduel ». La réconciliation nationale « est un moyen d'éradication qui a donné de bons résultats », a-t-il avancé. Pour ce qui concerne son parti, Ouyahia estimera que le RND a consolidé sa position sur la scène nationale. Présentant le bilan de ses 5 ans d'exercice à la tête du parti, il se contentera de mettre en avant les progrès électoraux de sa formation politique. Le RND a enregistré une progression de 30% dans le nombre de voix qu'il a recueillies lors des dernières législatives par rapport à 2002. Pour les élections locales, le parti a enregistré une avancée de 60 % dans le nombre des APC qu'il préside ainsi qu'une multiplication par cinq du nombre d'APW qu'il dirige, a-t-il souligné. Il convient d'indiquer, enfin, que tous les échos donnent Ahmed Ouyahia pour successeur à lui-même, à la tête du parti. La position du SG sortant au sein du RND a été affirmée par la confiance que lui a renouvelée le président de la République en le rappelant pour chapeauter l'Exécutif. Les travaux de ce congrès, qui prendront fin vendredi, seront consacrés aujourd'hui à l'adoption des résolutions politique et économique et au vote de la composante du conseil national du parti.