L'élargissement de l'OTAN aux ex républiques soviétiques ou aux ex pays satellites, l'installation d'un bouclier antimissile à ses portes, autant de sujets d'inquiétude et de réprobation de la part de Moscou. L'élargissement de l'OTAN aux ex républiques soviétiques ou aux ex pays satellites, l'installation d'un bouclier antimissile à ses portes, autant de sujets d'inquiétude et de réprobation de la part de Moscou. Les discussions puis les négociations entre les Etats-Unis et la République tchèque concernant l'installation d'un bouclier antimissile US sur le sol tchèque ont finalement abouti dans l'après-midi d'hier. Ces longues négociations ont été concrétisées, à la faveur d'une visite de la secrétaire d'état US à Prague, Condolezza Rice, par la signature d'un accord bilatéral de défense antimissile contresigné respectivement par Mme Rice et son homologue tchèque, Kavel Schvarzenberg. Cet accord prévoit le déploiement d'un radar américain sur le sol tchèque. Il doit cependant, avant ratification définitive obtenir l'aval du Parlement tchèque. Ce qui, selon les observateurs, ne sera qu'une simple formalité. Cet accord sera doublé d'un autre qui prévoit une coopération technologique et scientifique visant à permettre aux spécialistes tchèques de prendre part au programme US antimissile. Un troisième accord est également annoncé, intitulé «accord SOFA», et concerne les conditions de séjour des troupes US sur le sol tchèque. Ce programme global est depuis plusieurs années l'un des principaux points de friction entre Moscou et Washington. Les russes voyant d'un mauvais œil, l'installation de ce bouclier chez un voisin proche, qui plus est, multiplie les appels pour une intégration rapide au sein des forces de l'Alliance Atlantique. Après Poutine, le nouveau président russe, Medvedev a adopté la même attitude que son prédécesseur en mettant en garde contre les risques de tensions dans la région. Deuxième point de discorde entre les russes et la américains qui montrent que malgré les discours de bonnes intentions, les deux capitales ont toujours un certain nombre de litiges avant de pouvoir véritablement parler de normalisation de leurs relations, la question du soutien accordé par Moscou aux deux régions Géorgiennes séparatistes que sont l'Abkhazie et l'Ossétie du sud. Depuis Prague, Condolezza Rice a, dans une conférence de presse, mis en garde contre le risque d'une déstabilisation accrue dans la région. « Nous disons que la Géorgie et la Russie doivent éviter toute attitude de provocation. Il doit y avoir une réelle volonté de coopération significative entre les deux pays, non seulement sur ce dossier mais sur un certain nombre d'autres questions, » a-t-elle souligné. On sait que c'est en Avril passé que Moscou avait pris la décision de renforcer ses liens avec ces deux régions séparatistes. Cette décision a notamment pour origine, les appréhensions de Moscou face à une éventuelle adhésion de la Géorgie à l'OTAN. Si officiellement, les arguments américains tournent tous autour de la nécessité de se protéger contre la menace iranienne, par contre Moscou ne voit dans le déploiement de toute cette stratégie qu'une volonté à peine déguisée des américains de littéralement encercler la Russie autant vers l'ouest que vers l'est. L'empêchant par là de poursuivre sa volonté de retrouver son rôle de puissance en plein sens du terme ainsi que le confirme régulièrement le Kremlin. Les discussions puis les négociations entre les Etats-Unis et la République tchèque concernant l'installation d'un bouclier antimissile US sur le sol tchèque ont finalement abouti dans l'après-midi d'hier. Ces longues négociations ont été concrétisées, à la faveur d'une visite de la secrétaire d'état US à Prague, Condolezza Rice, par la signature d'un accord bilatéral de défense antimissile contresigné respectivement par Mme Rice et son homologue tchèque, Kavel Schvarzenberg. Cet accord prévoit le déploiement d'un radar américain sur le sol tchèque. Il doit cependant, avant ratification définitive obtenir l'aval du Parlement tchèque. Ce qui, selon les observateurs, ne sera qu'une simple formalité. Cet accord sera doublé d'un autre qui prévoit une coopération technologique et scientifique visant à permettre aux spécialistes tchèques de prendre part au programme US antimissile. Un troisième accord est également annoncé, intitulé «accord SOFA», et concerne les conditions de séjour des troupes US sur le sol tchèque. Ce programme global est depuis plusieurs années l'un des principaux points de friction entre Moscou et Washington. Les russes voyant d'un mauvais œil, l'installation de ce bouclier chez un voisin proche, qui plus est, multiplie les appels pour une intégration rapide au sein des forces de l'Alliance Atlantique. Après Poutine, le nouveau président russe, Medvedev a adopté la même attitude que son prédécesseur en mettant en garde contre les risques de tensions dans la région. Deuxième point de discorde entre les russes et la américains qui montrent que malgré les discours de bonnes intentions, les deux capitales ont toujours un certain nombre de litiges avant de pouvoir véritablement parler de normalisation de leurs relations, la question du soutien accordé par Moscou aux deux régions Géorgiennes séparatistes que sont l'Abkhazie et l'Ossétie du sud. Depuis Prague, Condolezza Rice a, dans une conférence de presse, mis en garde contre le risque d'une déstabilisation accrue dans la région. « Nous disons que la Géorgie et la Russie doivent éviter toute attitude de provocation. Il doit y avoir une réelle volonté de coopération significative entre les deux pays, non seulement sur ce dossier mais sur un certain nombre d'autres questions, » a-t-elle souligné. On sait que c'est en Avril passé que Moscou avait pris la décision de renforcer ses liens avec ces deux régions séparatistes. Cette décision a notamment pour origine, les appréhensions de Moscou face à une éventuelle adhésion de la Géorgie à l'OTAN. Si officiellement, les arguments américains tournent tous autour de la nécessité de se protéger contre la menace iranienne, par contre Moscou ne voit dans le déploiement de toute cette stratégie qu'une volonté à peine déguisée des américains de littéralement encercler la Russie autant vers l'ouest que vers l'est. L'empêchant par là de poursuivre sa volonté de retrouver son rôle de puissance en plein sens du terme ainsi que le confirme régulièrement le Kremlin.