Les pétroliers ne décollèrent pas. Depuis plusieurs jours, les travailleurs du plus grand gisement gazier du pays, celui de Hassi Rmel, multiplient les actions de protestation entre marches et sit-in. Les travailleurs des champs ne sont pas satisfaits de la récente décision de Sonatrach d'augmenter les salaires de 15% à 30% de 1.200 techniciens de haut niveau travaillant dans la branche amont (production et exploration). Ils revendiquent, entre autres, la cotisation de l'indemnité de zone et de conditions de vie (IZCV), augmentation conséquente du salaire de base pour l'ensemble des travailleurs, l'instauration d'une prime de risque et la classification de la région comme zone à haut risque et, enfin, la prise en charge effective des malades chroniques sur site et des familles des agents décédés suite à un accident de travail. La grogne a même gagné le complexe pétrochimique d'Arzew où les travailleurs ont également observé un sit-in ce lundi portant la même plateforme de revendications. C'est dire que la grogne risque de gagner toutes les installations énergétiques, au demeurant, points névralgiques de notre économie. D'autant plus que le syndicat brandit la menace d'une grève générale si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Contacté par le Midi Libre, M. Benazouz, secrétaire général de la Fédération des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie indique que « le syndicat est en train de négocier. D'ici au 31 juillet, nous espérons aboutir à des décisions positives. Dans le cas contraire, un préavis de grève sera déposé le 31 de ce mois », affirme-t-il. Un travailleur de Sonatrach activant dans l'amont que nous avons joint par téléphone souligne pour sa part que « l'augmentation de salaire de 30% accordée aux techniciens de haut niveau ne rétribue pas en conséquence le rude effort du travail de l'exploration et du forage ». C'est que, à travail égal, les compagnies étrangères proposent des salaires bien plus supérieurs à ceux proposées à nos travailleurs du pétrole et du gaz. D'un autre côté, Sonatrach ne peut rivaliser avec ce « dumping salarial» pratiqué par les compagnies pétrolières étrangères. « Sonatrach n'atteindra jamais les niveaux de salaires des multinationales, car on doit tenir compte du contexte national », ajoute-t-il. En somme, les pétroliers veulent obtenir leur part du gâteau des recettes record engrangées par Sonatrach grâce à la flambée des prix du brut. Ces recettes devraient atteindre 80 milliards de dollars cette année. Alors que le mouvement de protestation prend de l'ampleur, l'UGTA de son côté préfère ne pas se prononcer, optant pour l'attentisme. M. Malki, désormais secrétaire national de l'UGTA que nous avons contacté par téléphone fait savoir que la «Centrale syndicale ne s'est pas encore penchée sur le mouvement de protestation des travailleurs du pétrole et du gaz. Nous sommes pour le moment très pris par les élections des secrétaires nationaux de l'UGTA» s'est-il contenté d'indiquer. Les pétroliers ne décollèrent pas. Depuis plusieurs jours, les travailleurs du plus grand gisement gazier du pays, celui de Hassi Rmel, multiplient les actions de protestation entre marches et sit-in. Les travailleurs des champs ne sont pas satisfaits de la récente décision de Sonatrach d'augmenter les salaires de 15% à 30% de 1.200 techniciens de haut niveau travaillant dans la branche amont (production et exploration). Ils revendiquent, entre autres, la cotisation de l'indemnité de zone et de conditions de vie (IZCV), augmentation conséquente du salaire de base pour l'ensemble des travailleurs, l'instauration d'une prime de risque et la classification de la région comme zone à haut risque et, enfin, la prise en charge effective des malades chroniques sur site et des familles des agents décédés suite à un accident de travail. La grogne a même gagné le complexe pétrochimique d'Arzew où les travailleurs ont également observé un sit-in ce lundi portant la même plateforme de revendications. C'est dire que la grogne risque de gagner toutes les installations énergétiques, au demeurant, points névralgiques de notre économie. D'autant plus que le syndicat brandit la menace d'une grève générale si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Contacté par le Midi Libre, M. Benazouz, secrétaire général de la Fédération des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie indique que « le syndicat est en train de négocier. D'ici au 31 juillet, nous espérons aboutir à des décisions positives. Dans le cas contraire, un préavis de grève sera déposé le 31 de ce mois », affirme-t-il. Un travailleur de Sonatrach activant dans l'amont que nous avons joint par téléphone souligne pour sa part que « l'augmentation de salaire de 30% accordée aux techniciens de haut niveau ne rétribue pas en conséquence le rude effort du travail de l'exploration et du forage ». C'est que, à travail égal, les compagnies étrangères proposent des salaires bien plus supérieurs à ceux proposées à nos travailleurs du pétrole et du gaz. D'un autre côté, Sonatrach ne peut rivaliser avec ce « dumping salarial» pratiqué par les compagnies pétrolières étrangères. « Sonatrach n'atteindra jamais les niveaux de salaires des multinationales, car on doit tenir compte du contexte national », ajoute-t-il. En somme, les pétroliers veulent obtenir leur part du gâteau des recettes record engrangées par Sonatrach grâce à la flambée des prix du brut. Ces recettes devraient atteindre 80 milliards de dollars cette année. Alors que le mouvement de protestation prend de l'ampleur, l'UGTA de son côté préfère ne pas se prononcer, optant pour l'attentisme. M. Malki, désormais secrétaire national de l'UGTA que nous avons contacté par téléphone fait savoir que la «Centrale syndicale ne s'est pas encore penchée sur le mouvement de protestation des travailleurs du pétrole et du gaz. Nous sommes pour le moment très pris par les élections des secrétaires nationaux de l'UGTA» s'est-il contenté d'indiquer.