Un sit-in de solidarité avec les enseignants contractuels, en grève de la faim depuis 17 jours, est prévu aujourd'hui devant le siège du ministère de l'Education à Alger. Un sit-in de solidarité avec les enseignants contractuels, en grève de la faim depuis 17 jours, est prévu aujourd'hui devant le siège du ministère de l'Education à Alger. Cette action a été annoncée hier par les représentants des syndicats autonomes membres du comité de soutien aux grévistes lors d'une conférence de presse tenue au siège du Snapap à Alger. Outre les syndicats autonomes, le comité de soutien regroupe les représentants des partis politiques (FFS, CCDR, MDS et le PST), ainsi que la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (Laddh), seront partie prenante de cette action. Mourad Tchiko, représentant du Snapap, indiquera que le sit-in pourrait se tenir devant la Présidence de la République dans le cas où les forces de sécurité les empêcheraient de se rendre au siège du ministère de l'Education nationale. Tchiko fera savoir qu'une délégation composée de 6 représentants des organisations affiliées à l'Intersyndicale de la Fonction publique est désignée pour remettre une lettre au ministre de l'Education nationale, l'invitant «à ouvrir le dialogue pour sauver des vies humaines». Le syndicaliste précisera que les négociations seront menées par les grévistes eux-mêmes, si le ministre accepte d'ouvrir les portes du dialogue. Les grévistes, dont le nombre est de 35 actuellement après avoir été de 18 uniquement, ne prendront pas part au sit-in. Selon le représentant du Snapap, le sit-in verra la présence de syndicalistes, d'hommes politiques et d'enseignants contractuels de 12 wilayas. Rabia Brahim, président du comité de soutien aux grévistes, fera savoir qu'une pétition de soutien comprenant 3.400 signatures a été remise à l'ambassade d'Algérie au Maroc. Une initiative, rappellera-t-il, entreprise à l'issue du Forum maghrébin abrité par la ville marocaine d'El-Djedida, du 25 au 27 du mois en cours. Saadani, SG du Syndicat algérien des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), dira, quant à lui, que «le cercle de soutien doit s'élargir autour des grévistes.» Ceux-ci, enchaînera-t-il, «sont des femmes et des hommes valeureux qui combattent pour toute l'école algérienne.» Le SG du Satef appellera, par ailleurs, à mettre les enseignants en dehors des catégories touchées par la contractualisation dans le nouveau statut de la Fonction publique. Cela, expliquera Saadani, «dans l'objectif d'assurer la stabilité au personnel de l'éducation» Boudiba Brahim du Cnapest rassurera les grévistes en déclarant : «Nous serons avec vous de toutes nos forces». Parlant des 26.000 postes budgétaires alloués au secteur de l'éducation, Boudiba appellera le département de Benbouzid «à donner la priorité aux contractuels qui ont accumulé de l'expérience sur le terrain.» Pour sa part, Hemoud Fallah, représentant de la Laddh, qualifiera l'attitude des pouvoirs publics vis-à-vis des grévistes de « réponse inhumaine. » Il dénoncera notamment, le fait que les pouvoirs publics n'ont pas dépêché une équipe médicale pour s'enquérir de l'état de santé des grévistes qui se dégrade chaque jour davantage. Hemoud Fallah fera savoir que la Laddh se prononcera sur la plainte devant être portée contre le ministre de l'Education au cours de la conférence de presse que devra animer Maître Bouchachi, aujourd'hui, au siège de l'organisation. Soulignons, enfin, que pas moins de 16 grévistes ont été évacués vers l'hôpital de Zmerli depuis le début de la grève, il y a 17 jours. Visiblement très affaiblis, les grévistes ont, toutefois, exprimé leur volonté de poursuivre la grève de la faim jusqu'à la satisfaction de leurs revendications, à savoir l'intégration dans les postes vacants qu'ils occupent depuis des années. «Si le ministre compte jouer sur le temps pour nous mener à renoncer à nos droits, il se trompe. Nous en sommes conscients et nous irons jusqu'au bout», lance un gréviste. Cette action a été annoncée hier par les représentants des syndicats autonomes membres du comité de soutien aux grévistes lors d'une conférence de presse tenue au siège du Snapap à Alger. Outre les syndicats autonomes, le comité de soutien regroupe les représentants des partis politiques (FFS, CCDR, MDS et le PST), ainsi que la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (Laddh), seront partie prenante de cette action. Mourad Tchiko, représentant du Snapap, indiquera que le sit-in pourrait se tenir devant la Présidence de la République dans le cas où les forces de sécurité les empêcheraient de se rendre au siège du ministère de l'Education nationale. Tchiko fera savoir qu'une délégation composée de 6 représentants des organisations affiliées à l'Intersyndicale de la Fonction publique est désignée pour remettre une lettre au ministre de l'Education nationale, l'invitant «à ouvrir le dialogue pour sauver des vies humaines». Le syndicaliste précisera que les négociations seront menées par les grévistes eux-mêmes, si le ministre accepte d'ouvrir les portes du dialogue. Les grévistes, dont le nombre est de 35 actuellement après avoir été de 18 uniquement, ne prendront pas part au sit-in. Selon le représentant du Snapap, le sit-in verra la présence de syndicalistes, d'hommes politiques et d'enseignants contractuels de 12 wilayas. Rabia Brahim, président du comité de soutien aux grévistes, fera savoir qu'une pétition de soutien comprenant 3.400 signatures a été remise à l'ambassade d'Algérie au Maroc. Une initiative, rappellera-t-il, entreprise à l'issue du Forum maghrébin abrité par la ville marocaine d'El-Djedida, du 25 au 27 du mois en cours. Saadani, SG du Syndicat algérien des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), dira, quant à lui, que «le cercle de soutien doit s'élargir autour des grévistes.» Ceux-ci, enchaînera-t-il, «sont des femmes et des hommes valeureux qui combattent pour toute l'école algérienne.» Le SG du Satef appellera, par ailleurs, à mettre les enseignants en dehors des catégories touchées par la contractualisation dans le nouveau statut de la Fonction publique. Cela, expliquera Saadani, «dans l'objectif d'assurer la stabilité au personnel de l'éducation» Boudiba Brahim du Cnapest rassurera les grévistes en déclarant : «Nous serons avec vous de toutes nos forces». Parlant des 26.000 postes budgétaires alloués au secteur de l'éducation, Boudiba appellera le département de Benbouzid «à donner la priorité aux contractuels qui ont accumulé de l'expérience sur le terrain.» Pour sa part, Hemoud Fallah, représentant de la Laddh, qualifiera l'attitude des pouvoirs publics vis-à-vis des grévistes de « réponse inhumaine. » Il dénoncera notamment, le fait que les pouvoirs publics n'ont pas dépêché une équipe médicale pour s'enquérir de l'état de santé des grévistes qui se dégrade chaque jour davantage. Hemoud Fallah fera savoir que la Laddh se prononcera sur la plainte devant être portée contre le ministre de l'Education au cours de la conférence de presse que devra animer Maître Bouchachi, aujourd'hui, au siège de l'organisation. Soulignons, enfin, que pas moins de 16 grévistes ont été évacués vers l'hôpital de Zmerli depuis le début de la grève, il y a 17 jours. Visiblement très affaiblis, les grévistes ont, toutefois, exprimé leur volonté de poursuivre la grève de la faim jusqu'à la satisfaction de leurs revendications, à savoir l'intégration dans les postes vacants qu'ils occupent depuis des années. «Si le ministre compte jouer sur le temps pour nous mener à renoncer à nos droits, il se trompe. Nous en sommes conscients et nous irons jusqu'au bout», lance un gréviste.