Le nouveau wali de Annaba, apparemment très instruit sur la gestion du foncier industriel, entachée souvent de scandales divers rapportés par la presse, n'a pas mâché ses mots lors de la dernière rencontre avec les opérateurs économiques de la région. Annonçant d'emblée la couleur, le chef de l'exécutif a, sévèrement mis en garde les affairistes et les pseudo-investisseurs, habitués au trafic et à la spéculation avec les terrains d'assiette acquis dans le cadre de projets économiques et industriels. «La loi sera appliquée dans toute sa rigueur contre les affairistes affables de titres-écrans d'investisseurs ou d'opérateurs économiques...» a-t-il averti. Selon certaines indiscrétions, un fichier recensant les cas d'investissements défaillants ou carrément de revente de terrains d'assiette devant abriter des projets serait sur le point d'être confectionné par les services compétents sur ordre du chef de l'exécutif. C'est le cas, dit-on, d'un terrain acquis par un privé auprès d'une ex-entreprise publique dissoute, par le biais du Calpi, mais qui a, par la suite, été cédée au prix fort à une entreprise étrangère dans la zone industrielle de pont Bouchet. Dans le même contexte, Ghazi Mohamed, le wali de Annaba, histoire d'avoir une vision claire sur le tableau de bord du processus du développement de la wilaya, a animé, par la même occasion, un véritable débat à bâtons rompus entre les représentants de ses différents départements et les opérateurs économiques présents. Ces derniers, n'ont pas hésité non plus à signaler lors de leurs interventions, les affres bureaucratiques subis dans le traitement de leur dossier d'investissement à l'origine du blocage de nombreux projets. C'est le cas de la société Bitume est, dont le P-DG a dénoncé l'inertie coupable de la direction de l'urbanisme qui multiplie les obstacles administratifs à la réalisation d'un important projet créateur potentiel de 800 emplois directs dans la ZAC d'El-Bouni. Les services de Sonelgaz ont été également pointés du doigt par le groupe Attia, promoteur d'un laminoir de sidérurgie qui peine à décoller à cause du refus de Sonelgaz de fournir l'énergie nécessaire. Un projet créateur de 400 emplois toujours en souffrance malgré son achèvement à 100%. Le wali, après ce briefing avec les principaux acteurs de la sphère économique, en possession de toutes les données, les atouts comme les handicaps pour la relance du développement d'une région meurtrie par le chômage et la précarité, va-t-il bousculer l'énorme machine bureaucratique en charge de ce dossier ? Le nouveau wali de Annaba, apparemment très instruit sur la gestion du foncier industriel, entachée souvent de scandales divers rapportés par la presse, n'a pas mâché ses mots lors de la dernière rencontre avec les opérateurs économiques de la région. Annonçant d'emblée la couleur, le chef de l'exécutif a, sévèrement mis en garde les affairistes et les pseudo-investisseurs, habitués au trafic et à la spéculation avec les terrains d'assiette acquis dans le cadre de projets économiques et industriels. «La loi sera appliquée dans toute sa rigueur contre les affairistes affables de titres-écrans d'investisseurs ou d'opérateurs économiques...» a-t-il averti. Selon certaines indiscrétions, un fichier recensant les cas d'investissements défaillants ou carrément de revente de terrains d'assiette devant abriter des projets serait sur le point d'être confectionné par les services compétents sur ordre du chef de l'exécutif. C'est le cas, dit-on, d'un terrain acquis par un privé auprès d'une ex-entreprise publique dissoute, par le biais du Calpi, mais qui a, par la suite, été cédée au prix fort à une entreprise étrangère dans la zone industrielle de pont Bouchet. Dans le même contexte, Ghazi Mohamed, le wali de Annaba, histoire d'avoir une vision claire sur le tableau de bord du processus du développement de la wilaya, a animé, par la même occasion, un véritable débat à bâtons rompus entre les représentants de ses différents départements et les opérateurs économiques présents. Ces derniers, n'ont pas hésité non plus à signaler lors de leurs interventions, les affres bureaucratiques subis dans le traitement de leur dossier d'investissement à l'origine du blocage de nombreux projets. C'est le cas de la société Bitume est, dont le P-DG a dénoncé l'inertie coupable de la direction de l'urbanisme qui multiplie les obstacles administratifs à la réalisation d'un important projet créateur potentiel de 800 emplois directs dans la ZAC d'El-Bouni. Les services de Sonelgaz ont été également pointés du doigt par le groupe Attia, promoteur d'un laminoir de sidérurgie qui peine à décoller à cause du refus de Sonelgaz de fournir l'énergie nécessaire. Un projet créateur de 400 emplois toujours en souffrance malgré son achèvement à 100%. Le wali, après ce briefing avec les principaux acteurs de la sphère économique, en possession de toutes les données, les atouts comme les handicaps pour la relance du développement d'une région meurtrie par le chômage et la précarité, va-t-il bousculer l'énorme machine bureaucratique en charge de ce dossier ?