Les concessionnaires appellent les pouvoirs publics à reporter l'application de la taxe sur les véhicules neufs. Les concessionnaires appellent les pouvoirs publics à reporter l'application de la taxe sur les véhicules neufs. Près de deux semaines après la décision prise par le gouvernement d'instaurer une taxe sur l'achat de véhicules neufs, les concessionnaires sortent de leur réserve pour s'en prendre à bras raccourcis au gouvernement. Bien que tardive, la réaction de l'association des concessionnaires automobiles a été non moins virulente « Il est étonnant qu'un pays qui engrange 150 milliards de dollars continue d'appauvrir le citoyen alors que l'Algérie n'a jamais été aussi riche. A peine si la voiture a commencé à se démocratiser voilà qu'on assène un coup au citoyen. Pourquoi taxer le pauvre citoyen ? On veut provoquer une crise sociale ? » C'est en ces termes que Omar Rebrab, PDG de Hyundai Motor Algérie et membre de l'association des concessionnaires automobiles a exprimé son rejet de la taxe sur les véhicules neufs. S'exprimant hier au cours d'une conférence consacrée à cette taxe, le président de l'Association des concessionnaires automobiles algérien (AC2A), M. Bairi, a ajouté : « Nous refusons de sanctionner nous-mêmes nos clients. Pourquoi l'autorité financière ne se charge-t-elle pas de récolter cette taxe, à part, à l'image de la vignette par exemple ? D'autant plus que les opérateurs du secteur, un des plus importants de l'économie, n'ont été ni consultés ni associés. C'est dramatique ! Ces dispositions dont le caractère discriminatoire est clairement établi, vont porter préjudice en premier lieu au citoyen », a-t-il soutenu. Abordant les conséquences directes de cette taxe sur l'activité automobile, le représentant des concessionnaires met en avant la suppression de centaines d'emplois, la disparition de tout un pan de PME en activité annexes comme le transport, les sociétés de location et de taxis ou autre entreprises de sous-traitance activant dans le pneumatique, l'assemblage. Aussi, cette disposition remettra en question, selon lui, les plans d'investissement et de développement consentis par les concessionnaires, assure-t-il. Si les pouvoirs publics ne l'on pas clairement affirmé, les économistes interrogés par Midi Libre admettent que l'instauration de cette taxe sur les véhicules neufs vise à inciter indirectement les concessionnaires à investir dans le pays au lieu de se contenter d'importer uniquement des véhicules et transférer des capitaux pour les maisons mères. Ce à quoi Omar Rebrab rétorque : «comment voulez vous qu'un opérateur automobile étranger ouvre une usine d'assemblage automobile alors que le gouvernement ajoute un obstacle supplémentaire au lieu de faciliter les procédures. Dès lors, il ne faut pas s'étonner que Renault ait choisi le Maroc pour installer son usine, un pays qui offre, au demeurant, toutes les facilités, contrairement à nous ». Pour étayer davantage ses propos, le PDG de Hyundai n'y est pas allé de main morte pour citer le cas du partenariat de la SNVI avec un opérateur étranger dans lequel Hyundai Motor Algérie était partie prenante. Rebrab affirme à ce sujet que l'opérateur étranger en question (que Rebrab n'a pas voulu dévoiler), s'est confié à lui en disant : « Votre gouvernement ne sais pas ce qu'il veut, d'un coté il a des ambitions pour développer son industrie automobile mais, d'un autre, il ne veut pas ouvrir les portes ». Poursuivant son analyse, Rebrab ajoute : « On nous reproche le fait de ne pas consentir d'investissement dans l'automobile. C'est faux. Nous sommes sur le point d'installer une usine de fabrication de verre pour les voitures qui seront désormais signées made in Algeria. Mais, au lieu de nous encourager, le gouvernement anéantit nos efforts ». Autre répercussion négative de cette mesure, c'est qu'elle va pousser le consommateur vers le marché parallèle de l'occasion avec tout ce que cela implique comme évasion fiscale ou encore l'encouragement de la contrefaçon de pièce de rechange. C'est dire qu'en cela l'«Etat effectue un retour en arrière », martèle, M. Bairi. Etant donné la situation «inquiétante» que vivent les concessionnaires conjuguée à l'exaspération des citoyens, l'AC2A interpelle les pouvoirs publics dans la perspective de reporter l'application de la taxe sur les véhicules neufs et reconsidérer son montant, jugé trop élevé par les consommateurs. «Vous vous rendez compte qu'une Maruti qui vaut 500.000 dinars, l'Etat prélève 50.000 DA. C'est l'équivalent de sept mensualités d'un salaire, c'est exorbitant», relève M. Bairi. D'autre part, les concessionnaires regrettent que la réduction de l'IBS de 25% à 19% ne concerne pas le secteur automobile à l'instar des autres secteurs d'activité, en somme une autre pierre d'achoppement à l'investissement dans le secteur, affirment-ils. Près de deux semaines après la décision prise par le gouvernement d'instaurer une taxe sur l'achat de véhicules neufs, les concessionnaires sortent de leur réserve pour s'en prendre à bras raccourcis au gouvernement. Bien que tardive, la réaction de l'association des concessionnaires automobiles a été non moins virulente « Il est étonnant qu'un pays qui engrange 150 milliards de dollars continue d'appauvrir le citoyen alors que l'Algérie n'a jamais été aussi riche. A peine si la voiture a commencé à se démocratiser voilà qu'on assène un coup au citoyen. Pourquoi taxer le pauvre citoyen ? On veut provoquer une crise sociale ? » C'est en ces termes que Omar Rebrab, PDG de Hyundai Motor Algérie et membre de l'association des concessionnaires automobiles a exprimé son rejet de la taxe sur les véhicules neufs. S'exprimant hier au cours d'une conférence consacrée à cette taxe, le président de l'Association des concessionnaires automobiles algérien (AC2A), M. Bairi, a ajouté : « Nous refusons de sanctionner nous-mêmes nos clients. Pourquoi l'autorité financière ne se charge-t-elle pas de récolter cette taxe, à part, à l'image de la vignette par exemple ? D'autant plus que les opérateurs du secteur, un des plus importants de l'économie, n'ont été ni consultés ni associés. C'est dramatique ! Ces dispositions dont le caractère discriminatoire est clairement établi, vont porter préjudice en premier lieu au citoyen », a-t-il soutenu. Abordant les conséquences directes de cette taxe sur l'activité automobile, le représentant des concessionnaires met en avant la suppression de centaines d'emplois, la disparition de tout un pan de PME en activité annexes comme le transport, les sociétés de location et de taxis ou autre entreprises de sous-traitance activant dans le pneumatique, l'assemblage. Aussi, cette disposition remettra en question, selon lui, les plans d'investissement et de développement consentis par les concessionnaires, assure-t-il. Si les pouvoirs publics ne l'on pas clairement affirmé, les économistes interrogés par Midi Libre admettent que l'instauration de cette taxe sur les véhicules neufs vise à inciter indirectement les concessionnaires à investir dans le pays au lieu de se contenter d'importer uniquement des véhicules et transférer des capitaux pour les maisons mères. Ce à quoi Omar Rebrab rétorque : «comment voulez vous qu'un opérateur automobile étranger ouvre une usine d'assemblage automobile alors que le gouvernement ajoute un obstacle supplémentaire au lieu de faciliter les procédures. Dès lors, il ne faut pas s'étonner que Renault ait choisi le Maroc pour installer son usine, un pays qui offre, au demeurant, toutes les facilités, contrairement à nous ». Pour étayer davantage ses propos, le PDG de Hyundai n'y est pas allé de main morte pour citer le cas du partenariat de la SNVI avec un opérateur étranger dans lequel Hyundai Motor Algérie était partie prenante. Rebrab affirme à ce sujet que l'opérateur étranger en question (que Rebrab n'a pas voulu dévoiler), s'est confié à lui en disant : « Votre gouvernement ne sais pas ce qu'il veut, d'un coté il a des ambitions pour développer son industrie automobile mais, d'un autre, il ne veut pas ouvrir les portes ». Poursuivant son analyse, Rebrab ajoute : « On nous reproche le fait de ne pas consentir d'investissement dans l'automobile. C'est faux. Nous sommes sur le point d'installer une usine de fabrication de verre pour les voitures qui seront désormais signées made in Algeria. Mais, au lieu de nous encourager, le gouvernement anéantit nos efforts ». Autre répercussion négative de cette mesure, c'est qu'elle va pousser le consommateur vers le marché parallèle de l'occasion avec tout ce que cela implique comme évasion fiscale ou encore l'encouragement de la contrefaçon de pièce de rechange. C'est dire qu'en cela l'«Etat effectue un retour en arrière », martèle, M. Bairi. Etant donné la situation «inquiétante» que vivent les concessionnaires conjuguée à l'exaspération des citoyens, l'AC2A interpelle les pouvoirs publics dans la perspective de reporter l'application de la taxe sur les véhicules neufs et reconsidérer son montant, jugé trop élevé par les consommateurs. «Vous vous rendez compte qu'une Maruti qui vaut 500.000 dinars, l'Etat prélève 50.000 DA. C'est l'équivalent de sept mensualités d'un salaire, c'est exorbitant», relève M. Bairi. D'autre part, les concessionnaires regrettent que la réduction de l'IBS de 25% à 19% ne concerne pas le secteur automobile à l'instar des autres secteurs d'activité, en somme une autre pierre d'achoppement à l'investissement dans le secteur, affirment-ils.