En dépit de leur état de santé qui se dégrade de plus en plus, les 50 enseignants contractuels qui amorcent, aujourd'hui, leur 29e jour de grève de la faim, persistent et signent, déclarant qu'ils poursuivront leur grève quels que soient les risques à encourir. En dépit de leur état de santé qui se dégrade de plus en plus, les 50 enseignants contractuels qui amorcent, aujourd'hui, leur 29e jour de grève de la faim, persistent et signent, déclarant qu'ils poursuivront leur grève quels que soient les risques à encourir. L'affaire des enseignants contractuels, entrés en grève de la faim depuis le 14 juillet dernier, s'achemine-t-elle droit vers une fin tragique ? Tout porte à le croire, tant que les pouvoirs publics ne se penchent toujours pas sur le cas de cette catégorie d'enseignants, qui, intransigeante, compte aller jusqu'au bout de sa requête. En dépit de leur état de santé qui se dégrade de plus en plus, les 50 enseignants contractuels qui amorcent, aujourd'hui, leur 29e jours de grève de la faim, persistent et signent, déclarant qu'ils poursuivront leur grève quels que soient les risques courir. Et la politique du silence, hélas, adoptée jusque là par les pouvoirs publics ne fait qu'envenimer cette situation . Devant cette attitude , que les protestataires qualifient de «politique de l'autruche», les contractuels ont décidé d'investir la rue, encore une fois, pour tenter d'observer un sit-in demain devant la présidence, le troisième depuis le début de la grève. Cette décision a été prise hier, à l'issue d'une réunion «urgente» des enseignants contractuels, tenue au siège du Snapap d'Alger. Soit le lieu qui abrite ces mêmes grévistes. Soutenus par plusieurs organisations syndicales et autres représentants de la société civile, les protestataires campent toujours sur leur position ; ils ne lâcheront pas du lest, disent-ils, tant que les pouvoirs publics ne veulent toujours pas dialoguer avec eux. Cette catégorie d'enseignants, au nombre de 40.000, revendique toujours son intégration dans le corps de l'enseignement et le versement des salaires impayés pour certains depuis près de trois ans. Cette dernière revendication, (les salaires impayés), dit Mme Merieme Maâroufi, porte-parole du conseil national des enseignants contractuels, est d'ailleurs, la cause principale qui empêche les enseignants des autres wilayas à rejoindre le siège du Snapap à Alger pour soutenir leurs collègues. Sinon, ajoute-t-elle, chacun des 40.000 contractuels proteste à sa manière. «Je pense que sacrifier 50 personnes parmi nous, pour notre juste cause, est mieux que de nous sacrifier tous !» s'exclame Mme Maârouf, qui, elle-même, est en grève de la faim depuis le 14 juillet. Concernant par ailleurs, la comptabilisation des années d'exercice dans le concours, imposée par le département de Benbouzid, les enseignants contractuels s'interrogent, dans un communiqué, sur le refus de l'attestation de travail dans le dossier des candidats à l'académie de la wilaya de Blida. «Comment expliquez-vous cela M. le ministre ?» telle est leur question adressée à Benbouzid, après que son département ministériel a décidé de l'annulation de la philosophie des matières concernées par le concours, alors qu'auparavant cette même instance avait affiché 10 postes pour cette filière ! L'affaire des enseignants contractuels, entrés en grève de la faim depuis le 14 juillet dernier, s'achemine-t-elle droit vers une fin tragique ? Tout porte à le croire, tant que les pouvoirs publics ne se penchent toujours pas sur le cas de cette catégorie d'enseignants, qui, intransigeante, compte aller jusqu'au bout de sa requête. En dépit de leur état de santé qui se dégrade de plus en plus, les 50 enseignants contractuels qui amorcent, aujourd'hui, leur 29e jours de grève de la faim, persistent et signent, déclarant qu'ils poursuivront leur grève quels que soient les risques courir. Et la politique du silence, hélas, adoptée jusque là par les pouvoirs publics ne fait qu'envenimer cette situation . Devant cette attitude , que les protestataires qualifient de «politique de l'autruche», les contractuels ont décidé d'investir la rue, encore une fois, pour tenter d'observer un sit-in demain devant la présidence, le troisième depuis le début de la grève. Cette décision a été prise hier, à l'issue d'une réunion «urgente» des enseignants contractuels, tenue au siège du Snapap d'Alger. Soit le lieu qui abrite ces mêmes grévistes. Soutenus par plusieurs organisations syndicales et autres représentants de la société civile, les protestataires campent toujours sur leur position ; ils ne lâcheront pas du lest, disent-ils, tant que les pouvoirs publics ne veulent toujours pas dialoguer avec eux. Cette catégorie d'enseignants, au nombre de 40.000, revendique toujours son intégration dans le corps de l'enseignement et le versement des salaires impayés pour certains depuis près de trois ans. Cette dernière revendication, (les salaires impayés), dit Mme Merieme Maâroufi, porte-parole du conseil national des enseignants contractuels, est d'ailleurs, la cause principale qui empêche les enseignants des autres wilayas à rejoindre le siège du Snapap à Alger pour soutenir leurs collègues. Sinon, ajoute-t-elle, chacun des 40.000 contractuels proteste à sa manière. «Je pense que sacrifier 50 personnes parmi nous, pour notre juste cause, est mieux que de nous sacrifier tous !» s'exclame Mme Maârouf, qui, elle-même, est en grève de la faim depuis le 14 juillet. Concernant par ailleurs, la comptabilisation des années d'exercice dans le concours, imposée par le département de Benbouzid, les enseignants contractuels s'interrogent, dans un communiqué, sur le refus de l'attestation de travail dans le dossier des candidats à l'académie de la wilaya de Blida. «Comment expliquez-vous cela M. le ministre ?» telle est leur question adressée à Benbouzid, après que son département ministériel a décidé de l'annulation de la philosophie des matières concernées par le concours, alors qu'auparavant cette même instance avait affiché 10 postes pour cette filière !