On est entré de plain-pied dans l'ère de la libéralisation, voire de la déréglementation. En France, par exemple, des marques connues de grande distribution, comme Edouard Leclerc, se sont mises à la distribution des carburants et s'attaquent depuis quelque temps à la commercialisation des produits pharmaceutiques. On est entré de plain-pied dans l'ère de la libéralisation, voire de la déréglementation. En France, par exemple, des marques connues de grande distribution, comme Edouard Leclerc, se sont mises à la distribution des carburants et s'attaquent depuis quelque temps à la commercialisation des produits pharmaceutiques. La prochaine ouverture de l'autoroute Est-Ouest, à l'horizon 2009, aiguise les appétits, notamment ceux des firmes qui activent dans le domaine de la distribution et de la commercialisation des produits pétroliers, dont le monopole était détenu jusque-là par Nafltal, une filiale à cent pour cent Sonatrach. Alors que la loi ouvrant le champ de la distribution date de 1997, on n'a pas vu les grands distributeurs internationaux se bousculer au portillon, pour deux raisons essentielles. La première tient aux prix administrés des produits pétroliers à la pompe. Ces derniers sont jugés dérisoires, au vu des prix sur le marché international. Du reste, l'un des écueils sur lequel butent les négociations pour l'accession à l'OMC de l'Algérie porte justement sur la libéralisation des prix de l'énergie. Les firmes internationales jugent que les marges accordées ne permettent pas d'amortir les investissements et, partant, de dégager des bénéfices. L'autre raison tient à l'absence de terrains d'assiette pour créer de nouvelles stations essence. Avec l'ouverture de cette importante infrastructure qu'est l'autoroute Est- Ouest, de nouvelles perspectives sont offertes, et nul doute qu'elles seront mises à profit. Déjà, l'on apprend que Naftal a saisi la direction de l'Agence nationale des autoroutes (AGA) pour obtenir des concessions sur le parcours des tronçons d'autoroute déjà ouverts à la circulation. C'est que la filiale de Sonatrach ne compte pas se laisser distancer par la concurrence qui arrive à la vitesse grand V. On parle notamment de Total qui connaît bien le marché algérien et qui a annoncé la couleur en s'intéressant au tracé de l'autoroute Est- Ouest. Cela dit, que peut-on dire de cette question, en l'absence de marges attractives et sachant que dans la structure du prix actuel des carburants, la part des taxes est prépondérante. En attendant que cette question soit tranchée, on apprend donc que Naftal espère contourner cet écueil en développant des services non fuel : restauration, motel, boutiques, ateliers d'entretien et de réparation de véhicules. En Europe, ces services non fuel contribuent à hauteur de 65% du chiffre d'affaires des stations services. On peut saluer une telle initiative, au vu de l'impact qu'elle ne manquera pas d'avoir sur le développement du tourisme en Algérie, sachant le retard que l'Algérie traîne comme un boulet dans ce domaine, malgré les potentialités énormes dont elle dispose. On rappellera, par ailleurs, que le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, n'a pas manqué de souhaiter la création d'une zone d'activité tout le long de l'autoroute Est-Ouest, sur une bande large de 100 km, soit 50 km de part et d'autre. Pour ce qui est de l'ouverture à la concurrence de la distribution des produits pétroliers, il faut savoir que c'est une tendance qui a lieu à un niveau mondial. On est entré de plain pied dans l'ère de la libéralisation, voire de la déréglementation. En France, par exemple, des marques connues de grande distribution, comme Edouard Leclerc, se sont mises à la distribution des carburants, et s'attaquent depuis quelque temps à la commercialisation des produits pharmaceutiques, au grand dam des pharmaciens d'officine qui y voient une menace sur leurs activités. S'il y a donc un effet positif, c'est donc celui sur le développement du tourisme, et c'est une bonne chose, il reste à savoir quel sera l'impact d'une telle tendance sur le portefeuille des consommateurs. Si les grandes firmes internationales se battent pour obtenir des marges plus conséquentes, il est à craindre un impact négatif sur les prix à la pompe. Comme toujours, le bonheur des uns ne fait pas toujours la joie des autres, mais que peut-on faire contre la tendance mondiale à la libéralisation et la déréglementation du commerce et de la distribution? Au moment où les grandes marques internationales s'apprêtent à venir s'installer en Algérie, comme Carrefour, Total, Auchan et autres, on sait que le moment est venu de se préparer à une concurrence rude et sans doute à une flambée des prix à la pompe. La prochaine ouverture de l'autoroute Est-Ouest, à l'horizon 2009, aiguise les appétits, notamment ceux des firmes qui activent dans le domaine de la distribution et de la commercialisation des produits pétroliers, dont le monopole était détenu jusque-là par Nafltal, une filiale à cent pour cent Sonatrach. Alors que la loi ouvrant le champ de la distribution date de 1997, on n'a pas vu les grands distributeurs internationaux se bousculer au portillon, pour deux raisons essentielles. La première tient aux prix administrés des produits pétroliers à la pompe. Ces derniers sont jugés dérisoires, au vu des prix sur le marché international. Du reste, l'un des écueils sur lequel butent les négociations pour l'accession à l'OMC de l'Algérie porte justement sur la libéralisation des prix de l'énergie. Les firmes internationales jugent que les marges accordées ne permettent pas d'amortir les investissements et, partant, de dégager des bénéfices. L'autre raison tient à l'absence de terrains d'assiette pour créer de nouvelles stations essence. Avec l'ouverture de cette importante infrastructure qu'est l'autoroute Est- Ouest, de nouvelles perspectives sont offertes, et nul doute qu'elles seront mises à profit. Déjà, l'on apprend que Naftal a saisi la direction de l'Agence nationale des autoroutes (AGA) pour obtenir des concessions sur le parcours des tronçons d'autoroute déjà ouverts à la circulation. C'est que la filiale de Sonatrach ne compte pas se laisser distancer par la concurrence qui arrive à la vitesse grand V. On parle notamment de Total qui connaît bien le marché algérien et qui a annoncé la couleur en s'intéressant au tracé de l'autoroute Est- Ouest. Cela dit, que peut-on dire de cette question, en l'absence de marges attractives et sachant que dans la structure du prix actuel des carburants, la part des taxes est prépondérante. En attendant que cette question soit tranchée, on apprend donc que Naftal espère contourner cet écueil en développant des services non fuel : restauration, motel, boutiques, ateliers d'entretien et de réparation de véhicules. En Europe, ces services non fuel contribuent à hauteur de 65% du chiffre d'affaires des stations services. On peut saluer une telle initiative, au vu de l'impact qu'elle ne manquera pas d'avoir sur le développement du tourisme en Algérie, sachant le retard que l'Algérie traîne comme un boulet dans ce domaine, malgré les potentialités énormes dont elle dispose. On rappellera, par ailleurs, que le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, n'a pas manqué de souhaiter la création d'une zone d'activité tout le long de l'autoroute Est-Ouest, sur une bande large de 100 km, soit 50 km de part et d'autre. Pour ce qui est de l'ouverture à la concurrence de la distribution des produits pétroliers, il faut savoir que c'est une tendance qui a lieu à un niveau mondial. On est entré de plain pied dans l'ère de la libéralisation, voire de la déréglementation. En France, par exemple, des marques connues de grande distribution, comme Edouard Leclerc, se sont mises à la distribution des carburants, et s'attaquent depuis quelque temps à la commercialisation des produits pharmaceutiques, au grand dam des pharmaciens d'officine qui y voient une menace sur leurs activités. S'il y a donc un effet positif, c'est donc celui sur le développement du tourisme, et c'est une bonne chose, il reste à savoir quel sera l'impact d'une telle tendance sur le portefeuille des consommateurs. Si les grandes firmes internationales se battent pour obtenir des marges plus conséquentes, il est à craindre un impact négatif sur les prix à la pompe. Comme toujours, le bonheur des uns ne fait pas toujours la joie des autres, mais que peut-on faire contre la tendance mondiale à la libéralisation et la déréglementation du commerce et de la distribution? Au moment où les grandes marques internationales s'apprêtent à venir s'installer en Algérie, comme Carrefour, Total, Auchan et autres, on sait que le moment est venu de se préparer à une concurrence rude et sans doute à une flambée des prix à la pompe.