Les ministres de l'Energie, membres de l'Organisation des pays producteurs du pétrole (Opep), se sont réunis hier à Vienne sur fond de divergence. Faut-il réduire la production pour enrayer la chute des cours du baril ? La réponse des membres du cartel diffère. Les ministres de l'Energie, membres de l'Organisation des pays producteurs du pétrole (Opep), se sont réunis hier à Vienne sur fond de divergence. Faut-il réduire la production pour enrayer la chute des cours du baril ? La réponse des membres du cartel diffère. Les prix du baril de pétrole continuent à dégringoler. Ayant chuté jusqu'à 147,50 dollars en juillet, les cours ont atteint 103 dollars lundi dernier. Les ministres de l'Energie, membres de l'Organisation des pays producteurs du pétrole (Opep), se sont réunis hier à Vienne sur fond de divergence. Faut-il réduire la production pour enrayer la chute des cours du baril qui risquent de passer sous la barre des 100 dollars ? La réponse des membres du cartel diverge. L'Algérie, l'Iran, le Venezuela et la Libye font valoir que l'Opep produit trop et craignent un engorgement du marché. « Tout le monde est d'accord sur le fait qu'il y aura un problème de surproduction de 500.000 à 1 million de barils par jour d'ici l'année prochaine », a affirmé, lundi dernier à Vienne, Chakib Khelil, président de l'Opep et ministre algérien de l'Energie. En revanche, les pays du Golfe sont favorables à un maintien de la production à son niveau actuel de 32,8 millions de barils par jour, soit 40% environ de l'offre mondiale. «Nous ne pensons pas qu'il y ait besoin de baisser la production», a estimé, à la même occasion, Mohammad Al-Olaïm, ministre du Pétrole du Koweït. Son homologue émirati, Mohammed Al-Hameli avancera que «La politique de l'Opep consistant à continuer à bien approvisionner le marché sera maintenue et on n'y touchera pas». Selon les spécialistes, en dépit de ces divergences, les membres de l'Opep pourraient s'entendre sur la réduction de sa production réelle. Car, certains pays membres du cartel produisent plus que ce qui leur a été fixé comme quota. Selon les spécialistes, la production officieuse de l'Opep serait de 1 millions de barils par jour de plus que sa production officielle estimée à 32,8 millions de barils. Soulignons, à cet effet, que les pays du Golfe reconnaissent, eux aussi, l'existence d'un surplus de production actuellement. Un surplus qui ne devrait pas, selon eux, trop influencer les prix à l'approche de l'hiver, saison pendant laquelle la demande augmente. Il faut dire, enfin, que rien ne peut être décidé avant que l'Arabie saoudite, premier exportateur du pétrole au monde, ne dévoile sa position. Riyad pompe à des niveaux records, autour de 9,6 mbj en juillet, alors que son quota n'est que de 8,94 mbj. Ce pays a toujours son mot à dire dans ces questions de prix et de production. Au printemps dernier, le Royaume avait unilatéralement décidé d'augmenter de 500.000 barils par jour son offre pour donner un gage de bonne volonté aux pays consommateurs. Les prix du baril de pétrole continuent à dégringoler. Ayant chuté jusqu'à 147,50 dollars en juillet, les cours ont atteint 103 dollars lundi dernier. Les ministres de l'Energie, membres de l'Organisation des pays producteurs du pétrole (Opep), se sont réunis hier à Vienne sur fond de divergence. Faut-il réduire la production pour enrayer la chute des cours du baril qui risquent de passer sous la barre des 100 dollars ? La réponse des membres du cartel diverge. L'Algérie, l'Iran, le Venezuela et la Libye font valoir que l'Opep produit trop et craignent un engorgement du marché. « Tout le monde est d'accord sur le fait qu'il y aura un problème de surproduction de 500.000 à 1 million de barils par jour d'ici l'année prochaine », a affirmé, lundi dernier à Vienne, Chakib Khelil, président de l'Opep et ministre algérien de l'Energie. En revanche, les pays du Golfe sont favorables à un maintien de la production à son niveau actuel de 32,8 millions de barils par jour, soit 40% environ de l'offre mondiale. «Nous ne pensons pas qu'il y ait besoin de baisser la production», a estimé, à la même occasion, Mohammad Al-Olaïm, ministre du Pétrole du Koweït. Son homologue émirati, Mohammed Al-Hameli avancera que «La politique de l'Opep consistant à continuer à bien approvisionner le marché sera maintenue et on n'y touchera pas». Selon les spécialistes, en dépit de ces divergences, les membres de l'Opep pourraient s'entendre sur la réduction de sa production réelle. Car, certains pays membres du cartel produisent plus que ce qui leur a été fixé comme quota. Selon les spécialistes, la production officieuse de l'Opep serait de 1 millions de barils par jour de plus que sa production officielle estimée à 32,8 millions de barils. Soulignons, à cet effet, que les pays du Golfe reconnaissent, eux aussi, l'existence d'un surplus de production actuellement. Un surplus qui ne devrait pas, selon eux, trop influencer les prix à l'approche de l'hiver, saison pendant laquelle la demande augmente. Il faut dire, enfin, que rien ne peut être décidé avant que l'Arabie saoudite, premier exportateur du pétrole au monde, ne dévoile sa position. Riyad pompe à des niveaux records, autour de 9,6 mbj en juillet, alors que son quota n'est que de 8,94 mbj. Ce pays a toujours son mot à dire dans ces questions de prix et de production. Au printemps dernier, le Royaume avait unilatéralement décidé d'augmenter de 500.000 barils par jour son offre pour donner un gage de bonne volonté aux pays consommateurs.