Les prix de l'or noir se sont en effet effondrés. Ils sont passés, la semaine dernière, sous la barre des 100 dollars après avoir atteint, en juillet dernier, le niveau record de 149 dollars le baril. Les prix de l'or noir se sont en effet effondrés. Ils sont passés, la semaine dernière, sous la barre des 100 dollars après avoir atteint, en juillet dernier, le niveau record de 149 dollars le baril. La dégringolade des prix du pétrole causera des préjudices conséquents à l'économie nationale. L'Algérie perdrait prés de 39 milliards de dollars par années des suites d'une chute de 40 dollars des prix de baril, a indiqué hier le Dr Abdrehman Mebtoul sur les ondes de la radio chaîne III. Des prévisions, certes alarmantes, mais réelles. Les prix de l'or noir se sont en effet effondrés. Ils sont passés, la semaine dernière, sous la barre des 100 dollars après avoir atteint, en juillet dernier, le niveau record de 149 dollars le baril. Plus explicite, Mebtoul indiquera qu'une baisse d'un dollar affectant les prix du pétrole causerait des pertes allant jusqu'à 500 millions de dollars par an. Une chute similaire des prix du gaz, ajoutera l'économiste, causerait des préjudices avoisinant les 250 millions de dollars au trésor public. Selon lui, la remontée du dollar face à l'euro est de nature à atténuer les pertes mais elle reste, tout de même, insuffisante face à la chute des prix du pétrole. Aussi, Mebtoul soutiendra que ces pertes auront, naturellement, des incidences sur le financement des grands projets de réalisation d'infrastructures et du soutien au produit alimentaires de base. Rappelons, à cet effet, que les transferts sociaux de l'Etat sont estimés, dans la loi de finances de 2009, à près de 1.000 milliards de dinars (près de 15 milliards de dollars), dont près de 200 milliards de dinars pour le soutien des prix des céréales et du lait. Le budget de fonctionnement représente, quant à lui, près de 200 % de la fiscalité ordinaire du pays (ressources fiscales hors hydrocarbures). La situation devra se compliquer davantage avec la dotation en personnels et crédits des nouvelles infrastructures à réaliser, notamment, dans les secteurs de l'éducation, la santé et l'enseignement supérieur. Selon, les spécialistes, la fiscalité ordinaire du pays ne pourra même pas assurer le paiement des salaires des employés de la Fonction publique. L'Algérie, faut-il le rappeler, a vécu ce scénario en 1986 quand les prix de l'or noir ont chuté brusquement. Il va sans dire que les projets de développements lancés dans les différents secteurs sont le fait de l'embellie financière dont a bénéficié le pays ces dernières années, marquées par une hausse spectaculaire des prix du brut. Pour l'année en cours, le ministre de l'Energie et des mines a prévu des rentrées financières de l'ordre de 80 milliards de dollars. Pour l'année écoulée, les caisses du fisc algérien ont enregistré prés de 40 milliards d'euros de recettes. Les recettes pour l'année prochaine seront l'otage des fluctuations du marché pétrolier. La dégringolade des prix du pétrole causera des préjudices conséquents à l'économie nationale. L'Algérie perdrait prés de 39 milliards de dollars par années des suites d'une chute de 40 dollars des prix de baril, a indiqué hier le Dr Abdrehman Mebtoul sur les ondes de la radio chaîne III. Des prévisions, certes alarmantes, mais réelles. Les prix de l'or noir se sont en effet effondrés. Ils sont passés, la semaine dernière, sous la barre des 100 dollars après avoir atteint, en juillet dernier, le niveau record de 149 dollars le baril. Plus explicite, Mebtoul indiquera qu'une baisse d'un dollar affectant les prix du pétrole causerait des pertes allant jusqu'à 500 millions de dollars par an. Une chute similaire des prix du gaz, ajoutera l'économiste, causerait des préjudices avoisinant les 250 millions de dollars au trésor public. Selon lui, la remontée du dollar face à l'euro est de nature à atténuer les pertes mais elle reste, tout de même, insuffisante face à la chute des prix du pétrole. Aussi, Mebtoul soutiendra que ces pertes auront, naturellement, des incidences sur le financement des grands projets de réalisation d'infrastructures et du soutien au produit alimentaires de base. Rappelons, à cet effet, que les transferts sociaux de l'Etat sont estimés, dans la loi de finances de 2009, à près de 1.000 milliards de dinars (près de 15 milliards de dollars), dont près de 200 milliards de dinars pour le soutien des prix des céréales et du lait. Le budget de fonctionnement représente, quant à lui, près de 200 % de la fiscalité ordinaire du pays (ressources fiscales hors hydrocarbures). La situation devra se compliquer davantage avec la dotation en personnels et crédits des nouvelles infrastructures à réaliser, notamment, dans les secteurs de l'éducation, la santé et l'enseignement supérieur. Selon, les spécialistes, la fiscalité ordinaire du pays ne pourra même pas assurer le paiement des salaires des employés de la Fonction publique. L'Algérie, faut-il le rappeler, a vécu ce scénario en 1986 quand les prix de l'or noir ont chuté brusquement. Il va sans dire que les projets de développements lancés dans les différents secteurs sont le fait de l'embellie financière dont a bénéficié le pays ces dernières années, marquées par une hausse spectaculaire des prix du brut. Pour l'année en cours, le ministre de l'Energie et des mines a prévu des rentrées financières de l'ordre de 80 milliards de dollars. Pour l'année écoulée, les caisses du fisc algérien ont enregistré prés de 40 milliards d'euros de recettes. Les recettes pour l'année prochaine seront l'otage des fluctuations du marché pétrolier.