En bons débrouillards, les algériens ont appris plusieurs astuces pour accéder à l'inaccessible. Dans le domaine de la télévision les chaînes cryptées peuvent désormais être suivi grâce au flashage des démodulateurs numériques. Pour 100 da le flash, on peut suivre les programmes des chaînes cryptées pendant une bonne période avant d'être obligé de flasher à nouveau. Cela évite aux familles l'achat de la carte. Mais quelques jours avant les jeux olympiques de pékin, les flashes ne durent pluscomme avant, et en plus, uniquement deux types de démo qui peuvent être flashés, le premier pour 24 h et une somme de 30 Da, le second pour quelques jours, selon le type de flash. A Tizi Ouzou les deux boutiques qui effectuent cette opération ne désemplissent pas. Parfois, il faut faire la queue ou revenir pour récupérer son démodulateur. Certains clients sont même devenu amis des informaticiens à force de revenir régulièrement chez eux. Dans un de ces magasins où nous nous étions rendu avant le mois de ramadhan, une dizaine de personnes était devant le comptoir. Pour récupérer les appareils déposés plus tôt. Une jeune fille, que nous avions abordées nous confie qu'il y a des programmes dont elle ne peut se passer alors elle fait appel au flashage régulièrement. «Je préfère débourser 100 DA à chaque fois plutôt que de rester sans télé» et l'ENTV alors ? «Vous savez les programmes ne sont pas très riches et puis il n'y a presque plus de films. Jadis au moins on nous passait de bons films amis maintenant rien…» Nous répond-elle. Hier nous sommes repassé dans un des deux magasins mais la foule ne se pressait pas. Le propriétaire nous explique que l'affluence baisse durant le mois de ramadhan. Selon lui cela est du à l'amélioration des programmes de l'ENTV durant cette période. En effet deux hommes âgés nous disent que l'émission humoristique «îmaret l'hadj Lakhdar» qui passe après le Ftour est incomparable «nous la suivons en famille et nous ne pouvons pas la rater. Les femmes s'occupent de la vaisselle rapidement pour pouvoir la suivre. Quant à nous les hommes nous ne sortons qu'après sa fin» nous dit l'un d'entre eux. Pour le reste du programme nos interlocuteurs estiment que les feuilletons sont beaucoup plus destinés à la gent féminine ; ils déplorent la rareté des films. Ils préfèrent donc voir sur les autres chaînes. Un groupe d'étudiantes nous informent qu'elles regardent les chaînes arabes «là au moins c'est des programmes qui peuvent être vu en famille» souligne-t-elles. Il faut dire que de tous ceux que nous avons interrogé, ne suivent pas les chaînes algériennes et préfère plutôt les occidentales ou arabes. Djamila nous dit que son mari a trouvé la parade dans les DVD «il loue régulièrement des cassettes cela nous permet de suivre les films et les documentaires que nous voulons». un vendeur, qui a un téléviseur dans son magasins nous dit qu'il utilise deux démos numériques en sus d'un autre analogique, ce qui lui permet d'avoir un bon bouquet de chaînes et de suivre ses programme préférés. Mais dans les cafés, et même sur le lieux de travail on reste toujours aux aguets en posant la récurrente question « alors, le flashage a-t-il repris ou pas encore ?» En bons débrouillards, les algériens ont appris plusieurs astuces pour accéder à l'inaccessible. Dans le domaine de la télévision les chaînes cryptées peuvent désormais être suivi grâce au flashage des démodulateurs numériques. Pour 100 da le flash, on peut suivre les programmes des chaînes cryptées pendant une bonne période avant d'être obligé de flasher à nouveau. Cela évite aux familles l'achat de la carte. Mais quelques jours avant les jeux olympiques de pékin, les flashes ne durent pluscomme avant, et en plus, uniquement deux types de démo qui peuvent être flashés, le premier pour 24 h et une somme de 30 Da, le second pour quelques jours, selon le type de flash. A Tizi Ouzou les deux boutiques qui effectuent cette opération ne désemplissent pas. Parfois, il faut faire la queue ou revenir pour récupérer son démodulateur. Certains clients sont même devenu amis des informaticiens à force de revenir régulièrement chez eux. Dans un de ces magasins où nous nous étions rendu avant le mois de ramadhan, une dizaine de personnes était devant le comptoir. Pour récupérer les appareils déposés plus tôt. Une jeune fille, que nous avions abordées nous confie qu'il y a des programmes dont elle ne peut se passer alors elle fait appel au flashage régulièrement. «Je préfère débourser 100 DA à chaque fois plutôt que de rester sans télé» et l'ENTV alors ? «Vous savez les programmes ne sont pas très riches et puis il n'y a presque plus de films. Jadis au moins on nous passait de bons films amis maintenant rien…» Nous répond-elle. Hier nous sommes repassé dans un des deux magasins mais la foule ne se pressait pas. Le propriétaire nous explique que l'affluence baisse durant le mois de ramadhan. Selon lui cela est du à l'amélioration des programmes de l'ENTV durant cette période. En effet deux hommes âgés nous disent que l'émission humoristique «îmaret l'hadj Lakhdar» qui passe après le Ftour est incomparable «nous la suivons en famille et nous ne pouvons pas la rater. Les femmes s'occupent de la vaisselle rapidement pour pouvoir la suivre. Quant à nous les hommes nous ne sortons qu'après sa fin» nous dit l'un d'entre eux. Pour le reste du programme nos interlocuteurs estiment que les feuilletons sont beaucoup plus destinés à la gent féminine ; ils déplorent la rareté des films. Ils préfèrent donc voir sur les autres chaînes. Un groupe d'étudiantes nous informent qu'elles regardent les chaînes arabes «là au moins c'est des programmes qui peuvent être vu en famille» souligne-t-elles. Il faut dire que de tous ceux que nous avons interrogé, ne suivent pas les chaînes algériennes et préfère plutôt les occidentales ou arabes. Djamila nous dit que son mari a trouvé la parade dans les DVD «il loue régulièrement des cassettes cela nous permet de suivre les films et les documentaires que nous voulons». un vendeur, qui a un téléviseur dans son magasins nous dit qu'il utilise deux démos numériques en sus d'un autre analogique, ce qui lui permet d'avoir un bon bouquet de chaînes et de suivre ses programme préférés. Mais dans les cafés, et même sur le lieux de travail on reste toujours aux aguets en posant la récurrente question « alors, le flashage a-t-il repris ou pas encore ?»