Le récit narré par l'ex-secrétaire général du FLN, sur les conditions ayant présidé à l'éclosion du GPRA, notamment le contexte politique, est devenu plus perceptible et digeste, grâce à la pertinente et parfaite analyse exposée par le professeur Daho Djerbal. Le récit narré par l'ex-secrétaire général du FLN, sur les conditions ayant présidé à l'éclosion du GPRA, notamment le contexte politique, est devenu plus perceptible et digeste, grâce à la pertinente et parfaite analyse exposée par le professeur Daho Djerbal. «Nous n'avons jamais été au pouvoir». C'est là une phrase lâchée, spontanément, par Abdelhamid Mehri, homme politique et historique connu et reconnu sur la scène nationale et même internationale. Qui ne se souvient pas du premier ministre algérien d'août 1993 à avril 1994. Force est de constater que c'était bel et bien l'auteur de cette courte phrase, balancée en guise de réponse à une question sur la non-proclamation de la date du 19 septembre, qui correspond à la naissance du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) en 1958, comme fête nationale. Bien qu'elle s'apparente à de l'ironie, la phrase de l'un des premiers membres du premier gouvernement algérien, est lourde de sens, d'autant que son auteur a utilisé «nous», sous l'œil approbateur d'un autre ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche en l'occurrence, réunis autour d'un débat aussi pertinent qu'instructif, au siège du Front des forces socialistes à Alger, avant-hier en soirée. Le récit narré par l'ex-secrétaire général du FLN, sur les conditions ayant présidé à l'éclosion du GPRA, notamment le contexte politique, est devenu plus perceptible et digeste, grâce à la pertinente et parfaite analyse exposée par le professeur Daho Djerbal, puisée dans sa recherche sur la révolution algérienne et le GPRA. Du témoignage de celui qui avait été ministre des affaires nord-africaines au sein du GPRA, l'on déduisait souffrance et désolation. Souffrance, car la dissolution du premier gouvernement autonome algérien (GPRA) – c'est là-dessus que l'orateur a axé le plus son exposé – a marqué la fin d'un espoir né des profondeurs de la résistance du peuple algérien, un espoir qui s'est abreuvé des valeurs sociales et démocratiques et des luttes héroïques de nos valeureux martyrs. Désolation, parce qu'au lendemain de l'indépendance, «un groupe de parachutés», pour paraphraser Mehri, a opéré «un coup de force», et dépossédé l'Algérie de son gouvernement pourtant légitime. Cependant, la dislocation du GPRA à l'indépendance n'était pas seulement le fruit d'un « putch », tel que l'ont laissé entendre plusieurs intervenants au débat initié par le FFS, mais elle se nourrit également de facteurs endogènes, de l'avis même du professeur Djerbal. Mehri lui-même a reconnu les profondes dissensions au sein du GPRA. «Après l'assassinat de Abane Ramdane, la suspicion avait gagné tous les membres», a-t-il témoigné dans ce sens, pour illustrer le climat qui régnait à cette époque-là. Ceci dit, la confusion était de taille, et elle est toujours d'actualité, selon les participants au débat. De son côté, le président du Front des forces socialistes (FFS), a apporté sa contribution par vidéo, à travers laquelle il a notamment retracé les péripéties ayant entouré la création et la dissolution du GPRA. Non sans amertume, Hocine Ait Ahmed lui aussi ministre d'Etat au sein du gouvernement provisoire, a exprimé toute son indignation face aux « usurpateurs » de la révolution, qui ont renié et le Manifeste de novembre, et le Congrès de la Soummam, que l'histoire retiendra tôt ou tard, a-t-il prédit tout en espoir. « Après l'indépendance, le GPRA est devenu presque une institution rebelle hors-la-loi », a enchaîné Abdelhamid Mehri, tout en soulignant que les différentes expériences vécues par le peuple algérien et ses leaders, sont à même de donner des solutions susceptibles de sortir le pays de la crise. «Nous n'avons jamais été au pouvoir». C'est là une phrase lâchée, spontanément, par Abdelhamid Mehri, homme politique et historique connu et reconnu sur la scène nationale et même internationale. Qui ne se souvient pas du premier ministre algérien d'août 1993 à avril 1994. Force est de constater que c'était bel et bien l'auteur de cette courte phrase, balancée en guise de réponse à une question sur la non-proclamation de la date du 19 septembre, qui correspond à la naissance du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) en 1958, comme fête nationale. Bien qu'elle s'apparente à de l'ironie, la phrase de l'un des premiers membres du premier gouvernement algérien, est lourde de sens, d'autant que son auteur a utilisé «nous», sous l'œil approbateur d'un autre ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche en l'occurrence, réunis autour d'un débat aussi pertinent qu'instructif, au siège du Front des forces socialistes à Alger, avant-hier en soirée. Le récit narré par l'ex-secrétaire général du FLN, sur les conditions ayant présidé à l'éclosion du GPRA, notamment le contexte politique, est devenu plus perceptible et digeste, grâce à la pertinente et parfaite analyse exposée par le professeur Daho Djerbal, puisée dans sa recherche sur la révolution algérienne et le GPRA. Du témoignage de celui qui avait été ministre des affaires nord-africaines au sein du GPRA, l'on déduisait souffrance et désolation. Souffrance, car la dissolution du premier gouvernement autonome algérien (GPRA) – c'est là-dessus que l'orateur a axé le plus son exposé – a marqué la fin d'un espoir né des profondeurs de la résistance du peuple algérien, un espoir qui s'est abreuvé des valeurs sociales et démocratiques et des luttes héroïques de nos valeureux martyrs. Désolation, parce qu'au lendemain de l'indépendance, «un groupe de parachutés», pour paraphraser Mehri, a opéré «un coup de force», et dépossédé l'Algérie de son gouvernement pourtant légitime. Cependant, la dislocation du GPRA à l'indépendance n'était pas seulement le fruit d'un « putch », tel que l'ont laissé entendre plusieurs intervenants au débat initié par le FFS, mais elle se nourrit également de facteurs endogènes, de l'avis même du professeur Djerbal. Mehri lui-même a reconnu les profondes dissensions au sein du GPRA. «Après l'assassinat de Abane Ramdane, la suspicion avait gagné tous les membres», a-t-il témoigné dans ce sens, pour illustrer le climat qui régnait à cette époque-là. Ceci dit, la confusion était de taille, et elle est toujours d'actualité, selon les participants au débat. De son côté, le président du Front des forces socialistes (FFS), a apporté sa contribution par vidéo, à travers laquelle il a notamment retracé les péripéties ayant entouré la création et la dissolution du GPRA. Non sans amertume, Hocine Ait Ahmed lui aussi ministre d'Etat au sein du gouvernement provisoire, a exprimé toute son indignation face aux « usurpateurs » de la révolution, qui ont renié et le Manifeste de novembre, et le Congrès de la Soummam, que l'histoire retiendra tôt ou tard, a-t-il prédit tout en espoir. « Après l'indépendance, le GPRA est devenu presque une institution rebelle hors-la-loi », a enchaîné Abdelhamid Mehri, tout en soulignant que les différentes expériences vécues par le peuple algérien et ses leaders, sont à même de donner des solutions susceptibles de sortir le pays de la crise.