Le secrétaire général de la fédération textile affiliée à l'UGTA, Amar Takdjout, reste optimiste d'autant que 7 entreprises de textile, 3 d'habillement et 3 autres de cuir sont retenues dans le cadre du vaste plan d'assainissement. Le secrétaire général de la fédération textile affiliée à l'UGTA, Amar Takdjout, reste optimiste d'autant que 7 entreprises de textile, 3 d'habillement et 3 autres de cuir sont retenues dans le cadre du vaste plan d'assainissement. Longtemps confiné dans un état de mort clinique, le textile algérien sortira-t-il sortir de la léthargie malgré les pertes qu'il a subi ? En tout cas, le secrétaire général de la fédération textile affiliée à l'UGTA, Amar Takdjout reste optimiste quant à sa relance d'autant que 7 entreprises de textile, 3 en habillement et 3 autres dans le cuir sont retenues dans le cadre du vaste plan d'assainissement touchant 220 entreprises publiques. Cette opération a permis de sauver quelques 24.000 emplois. Néanmoins, le syndicaliste, qui est intervenu hier sur les ondes des la chaîne III, affiche des réserves. Selon lui, la relance de l'industrie du textile, et de toutes les entreprises publiques d'ailleurs, est tributaire d'autres préalables. Soutenant tout de go le « protectionnisme économique », M. Takdjout indique qu'«il ne suffit pas seulement d'injecter de l'argent pour sauver des entreprises en faillite et attendre d'elles des miracles, encore faut-il maîtriser notre marché contre la déferlante des marchandises de l'extérieur». Et cela passera, a-t-il dit, par « l'instauration de taxes et de quotas et à contrario baisser les taxes à l'importation des matières premières comme cela se fait naturellement dans d'autres pays», soutient le syndicaliste. Ajoutant que «l'ultralibéralisme a montré ses limites un peu partout dans le monde ». A ce titre, il dira que « l'Algérie ne peut pas être plus libéral que les libéraux ». Et d'ajouter : « Pourquoi des pays occidentaux ,dits plus libéraux, font dans le protectionnisme économique à l'instar de l'Allemagne et de la France ou encore les Etats-Unis qui encouragent fortement leur tissu d'entreprises face à la concurrence déloyale vis-à-vis des marchés extérieurs alors que notre pays reste frileux ? », s'est-il interrogé. Sur un plan financier, il ajoute que «la décision politique d'assainir un pan des entreprises publiques en difficulté est bonne mais encore faut-il qu'il y ait en parallèle un accompagnement sur le terrain en terme de fond de roulement et d'accès à une ligne de crédit », a-t-il souligné. En somme, l'assainissement des entreprises est tributaire d'un assainissement du marché qui, au demeurant, est «voué à une désorganisation totale» ouverture du marché ne veut pas dire anarchie et laisser aller, a-t-il renchéri. D'autres parts, le syndicaliste plaide pour la prise en main des autres entreprises publiques et de filiales en difficulté non retenues dans le plan d'assainissement et qui composent le 3/4 des entreprises publiques. L'industrie du textile a beaucoup souffert de l'ouverture non maîtrisé du marché qui a fait que les produits algériens ne pouvaient soutenir la concurrence de produits obtenus ailleurs par des moyens technologiques plus performants. Autre raison liée au renforcement du «trabendisme» à partir de l'année 1994 avec l'accroissement des importations sauvages qui se poursuivent et qui ont donné naissance à ce marché de l'informel qui s'est diversifié et renforcé par la suite par la variété des produits offerts, menaçant aussi d'autres filières industrielles. Aujourd'hui on peut dire que 95% des textiles consommés en Algérie sont des produits d'importation, les produits algériens, qu'ils soient du secteur public ou du secteur privé, ne participeraient que pour 5%. Longtemps confiné dans un état de mort clinique, le textile algérien sortira-t-il sortir de la léthargie malgré les pertes qu'il a subi ? En tout cas, le secrétaire général de la fédération textile affiliée à l'UGTA, Amar Takdjout reste optimiste quant à sa relance d'autant que 7 entreprises de textile, 3 en habillement et 3 autres dans le cuir sont retenues dans le cadre du vaste plan d'assainissement touchant 220 entreprises publiques. Cette opération a permis de sauver quelques 24.000 emplois. Néanmoins, le syndicaliste, qui est intervenu hier sur les ondes des la chaîne III, affiche des réserves. Selon lui, la relance de l'industrie du textile, et de toutes les entreprises publiques d'ailleurs, est tributaire d'autres préalables. Soutenant tout de go le « protectionnisme économique », M. Takdjout indique qu'«il ne suffit pas seulement d'injecter de l'argent pour sauver des entreprises en faillite et attendre d'elles des miracles, encore faut-il maîtriser notre marché contre la déferlante des marchandises de l'extérieur». Et cela passera, a-t-il dit, par « l'instauration de taxes et de quotas et à contrario baisser les taxes à l'importation des matières premières comme cela se fait naturellement dans d'autres pays», soutient le syndicaliste. Ajoutant que «l'ultralibéralisme a montré ses limites un peu partout dans le monde ». A ce titre, il dira que « l'Algérie ne peut pas être plus libéral que les libéraux ». Et d'ajouter : « Pourquoi des pays occidentaux ,dits plus libéraux, font dans le protectionnisme économique à l'instar de l'Allemagne et de la France ou encore les Etats-Unis qui encouragent fortement leur tissu d'entreprises face à la concurrence déloyale vis-à-vis des marchés extérieurs alors que notre pays reste frileux ? », s'est-il interrogé. Sur un plan financier, il ajoute que «la décision politique d'assainir un pan des entreprises publiques en difficulté est bonne mais encore faut-il qu'il y ait en parallèle un accompagnement sur le terrain en terme de fond de roulement et d'accès à une ligne de crédit », a-t-il souligné. En somme, l'assainissement des entreprises est tributaire d'un assainissement du marché qui, au demeurant, est «voué à une désorganisation totale» ouverture du marché ne veut pas dire anarchie et laisser aller, a-t-il renchéri. D'autres parts, le syndicaliste plaide pour la prise en main des autres entreprises publiques et de filiales en difficulté non retenues dans le plan d'assainissement et qui composent le 3/4 des entreprises publiques. L'industrie du textile a beaucoup souffert de l'ouverture non maîtrisé du marché qui a fait que les produits algériens ne pouvaient soutenir la concurrence de produits obtenus ailleurs par des moyens technologiques plus performants. Autre raison liée au renforcement du «trabendisme» à partir de l'année 1994 avec l'accroissement des importations sauvages qui se poursuivent et qui ont donné naissance à ce marché de l'informel qui s'est diversifié et renforcé par la suite par la variété des produits offerts, menaçant aussi d'autres filières industrielles. Aujourd'hui on peut dire que 95% des textiles consommés en Algérie sont des produits d'importation, les produits algériens, qu'ils soient du secteur public ou du secteur privé, ne participeraient que pour 5%.