Cette rencontre devrait se pencher, selon des sources diplomatiques, sur les modalités de mise en place des structures de l'UPM, conformément aux décisions qui ont été prises lors du sommet fondateur de l'Union. Cette rencontre devrait se pencher, selon des sources diplomatiques, sur les modalités de mise en place des structures de l'UPM, conformément aux décisions qui ont été prises lors du sommet fondateur de l'Union. Une conférence regroupant les ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l'Union pour la Méditerranée (UPM) dont le lancement a été donné le 13 juillet dernier à Paris, aura lieu en octobre prochain dans un lieu non encore déterminé. Cette rencontre devrait se pencher, selon des sources diplomatiques, sur les modalités de la mise en place des structures de l'UPM, conformément aux décisions qui ont été prises lors du sommet fondateur de l'Union. Cependant, de nombreux observateurs estiment que le financement des projets retenus dans le cadre de l'UMP reste l'une des plus importantes questions à résoudre pour assurer la faisabilité d'un projet fédérateur où tout est encore ouvert et à faire dans le cadre d'une enveloppe budgétaire qui était déjà celle du processus de Barcelone. La déclaration finale qui avait été adoptée par les chefs d'Etat au sommet de Paris, avait, notamment, mis l'accent sur les autoroutes maritimes et terrestres pour accroître les échanges et faciliter la liberté de mouvement des personnes et des biens, la protection civile pour répondre aux catastrophes naturelles, la mise en œuvre d'un plan solaire méditerranéen, une université euro-méditerranéenne, qui aura son siège en Slovénie, et l'initiative méditerranéenne de développement des affaires. Pour mesurer la faisabilité de ces projets à la lumière des moyens financiers disponibles, divers médias se sont référés à l'approche faite par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a relevé que la problématique de la disponibilité de ressources financières pour nourrir le Partenariat euro-méditerranéen «n'est pas encore définitivement élucidée». Le chef de l'Etat avait émis des doutes sur la capacité de l'Union européenne, qui n'avait pas prévu à court terme, des engagements financiers importants, à financer les projets symboliquement lancés à Paris, estimant que cette attitude «n'était pas sans susciter des interrogations légitimes sur la volonté réelle de l'UE à contribuer, de manière décisive, à la mise à niveau des pays de la rive sud de la Méditerranée». Concernant le marché de l'énergie, Bouteflika avait exprimé son souhait de «dépasser le stade d'une relation purement commerciale» avec l'UE, avec la mise en place d'accords cadres s'étendant au domaine des énergies nouvelles et renouvelables, notamment l'énergie solaire. L'autre problème qui se pose aux pays membres de l'UPM, est celui de la dépollution de la Méditerranée, mer semi-fermée où transite 28 % du trafic mondial d'hydrocarbures. La Méditerranée est d'autant plus menacée que plus de 60% des villes y rejettent leurs eaux usées sans aucun traitement, via les fleuves, les pollutions urbaines et agricoles. A ce propos, l'UPM a recensé 44 premiers projets sur ce thème qui nécessiteraient 2 milliards d'euros selon la Banque européenne d'investissement (BEI), principal banquier du processus euro-méditerranéen. De ce fait, d'aucuns pensent que les fonds nécessaires à la réalisation concrète de ces projets reposent sur des ressources très diverses, mais certaines de ces ressources paraissent incertaines, surtout celles reposant sur des contributions privées ou sur des fonds européens déjà attribués, relèvent ces observateurs. Une conférence regroupant les ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l'Union pour la Méditerranée (UPM) dont le lancement a été donné le 13 juillet dernier à Paris, aura lieu en octobre prochain dans un lieu non encore déterminé. Cette rencontre devrait se pencher, selon des sources diplomatiques, sur les modalités de la mise en place des structures de l'UPM, conformément aux décisions qui ont été prises lors du sommet fondateur de l'Union. Cependant, de nombreux observateurs estiment que le financement des projets retenus dans le cadre de l'UMP reste l'une des plus importantes questions à résoudre pour assurer la faisabilité d'un projet fédérateur où tout est encore ouvert et à faire dans le cadre d'une enveloppe budgétaire qui était déjà celle du processus de Barcelone. La déclaration finale qui avait été adoptée par les chefs d'Etat au sommet de Paris, avait, notamment, mis l'accent sur les autoroutes maritimes et terrestres pour accroître les échanges et faciliter la liberté de mouvement des personnes et des biens, la protection civile pour répondre aux catastrophes naturelles, la mise en œuvre d'un plan solaire méditerranéen, une université euro-méditerranéenne, qui aura son siège en Slovénie, et l'initiative méditerranéenne de développement des affaires. Pour mesurer la faisabilité de ces projets à la lumière des moyens financiers disponibles, divers médias se sont référés à l'approche faite par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a relevé que la problématique de la disponibilité de ressources financières pour nourrir le Partenariat euro-méditerranéen «n'est pas encore définitivement élucidée». Le chef de l'Etat avait émis des doutes sur la capacité de l'Union européenne, qui n'avait pas prévu à court terme, des engagements financiers importants, à financer les projets symboliquement lancés à Paris, estimant que cette attitude «n'était pas sans susciter des interrogations légitimes sur la volonté réelle de l'UE à contribuer, de manière décisive, à la mise à niveau des pays de la rive sud de la Méditerranée». Concernant le marché de l'énergie, Bouteflika avait exprimé son souhait de «dépasser le stade d'une relation purement commerciale» avec l'UE, avec la mise en place d'accords cadres s'étendant au domaine des énergies nouvelles et renouvelables, notamment l'énergie solaire. L'autre problème qui se pose aux pays membres de l'UPM, est celui de la dépollution de la Méditerranée, mer semi-fermée où transite 28 % du trafic mondial d'hydrocarbures. La Méditerranée est d'autant plus menacée que plus de 60% des villes y rejettent leurs eaux usées sans aucun traitement, via les fleuves, les pollutions urbaines et agricoles. A ce propos, l'UPM a recensé 44 premiers projets sur ce thème qui nécessiteraient 2 milliards d'euros selon la Banque européenne d'investissement (BEI), principal banquier du processus euro-méditerranéen. De ce fait, d'aucuns pensent que les fonds nécessaires à la réalisation concrète de ces projets reposent sur des ressources très diverses, mais certaines de ces ressources paraissent incertaines, surtout celles reposant sur des contributions privées ou sur des fonds européens déjà attribués, relèvent ces observateurs.