la question des avoirs algériens aux Etats-Unis, et déjà soulevée dans la presse nationale. Il faut savoir à ce sujet que ces avoirs sont libellés sous forme de bons du Trésor américain et que ce dernier n'est absolument pas touché ou concerné par la crise du marché spéculatif. la question des avoirs algériens aux Etats-Unis, et déjà soulevée dans la presse nationale. Il faut savoir à ce sujet que ces avoirs sont libellés sous forme de bons du Trésor américain et que ce dernier n'est absolument pas touché ou concerné par la crise du marché spéculatif. La grave crise financière qui secoue les Etats-Unis depuis maintenant plus de deux semaines et qui a valu la mise en faillite de plus d'une douzaine de mastodontes du secteur des banques et des assurances américain, est désormais qualifiée de structurelle par les principaux concernés eux-mêmes. Autrement dit, cette crise, qui a pour origine la fameuse crise dite des subprimes et qui remonte à août 2007, a fini par totalement gangrener le marché spéculatif new-yorkais et par menacer, si le plan de relance proposé par le secrétaire américain au Trésor n'est pas approuvé par le Sénat, ce que l'on appelle l'économie réelle, c'est la production de biens et services, mais aussi les secteurs de l'épargne et de l'assurance civile. Le plan de relance américain est pour l'heure évalué à quelque 700 milliards de dollars qui devraient permettre au Trésor américain de racheter les créances qualifiées de toxiques détenues par les différents organismes concernés. Le plan prévoit également un remboursement sur une durée de 25 ans de la part des banques concernées. Les craintes actuelles émanant essentiellement du camp républicain sont relatives au fait que l'on considère que tous les mécanismes à mettre en place dans le sillage de ce plan sont loin d'être au point. Les débats achoppent sur le pour ou le contre d'une autorité de régulation et de contrôle des avoirs et des actifs des sociétés cotées en bourse. La question n'est pas anodine, puisque de la réponse à apporter dépendra la réforme en profondeur de tout ce qui a fait l'identité profonde du néolibéralisme tel qu'on le connaît depuis Bretton Woods, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ce système est basé, rappelons-le, sur la dérégulation la plus totale et sur l'absence d'une quelconque autorité qui plus est publique de contrôle. On sait que la France notamment, qui assure présentement la présidence tournante de l'Union européenne, est favorable à ce genre de réformes en profondeur. Pour l'heure, ce sont des milliers d'emplois qui ont déjà été perdus aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, au Japon mais aussi dans un pays émergent comme l'Inde. Les spécialistes estiment qu'en cas de rejet du plan de relance actuellement en discussion, la spirale infernale devrait toucher, outre les Etats-Unis eux-mêmes, l'Union européenne et ses ténors en premier lieu, le Japon, les pays asiatiques, pour enfin déboucher sur les pays émergents. Avec toutefois un avantage certain pour certains d'entre eux, et précisément ceux détenteurs de ressources énergétiques. Mais cet avantage ne pourrait être que de courte durée puisque, estime-t-on, une contamination de l'économie réelle entraînerait de facto une baisse du dollar, et par conséquent un manque à gagner substantiel pour les pays exportateurs de pétrole ou de gaz. Reste la question des avoirs algériens aux Etats-Unis, et déjà soulevée dans la presse nationale. Il faut savoir à ce sujet que ces avoirs sont libellés sous forme de bons du Trésor américain et que ce dernier n'est absolument pas touché ou concerné par la crise du marché spéculatif. Généralement engagés sur le long terme, ces placements, d'une durée qui varie entre 15 et 30 ans, pourraient au contraire bénéficier du taux d'intérêt jugé relativement bas et décidé par la réserve fédérale américaine du temps de son ex-directeur général, Alan Greenspan, qui l'avait fixé à 1%. Mais ce qui devrait le plus inquiéter les autorités algériennes en la matière est bien cette possibilité de l'extension de la crise actuelle à l'économie réelle, différentes factures annuelles d'importation nationales à l'appui. M. B. La grave crise financière qui secoue les Etats-Unis depuis maintenant plus de deux semaines et qui a valu la mise en faillite de plus d'une douzaine de mastodontes du secteur des banques et des assurances américain, est désormais qualifiée de structurelle par les principaux concernés eux-mêmes. Autrement dit, cette crise, qui a pour origine la fameuse crise dite des subprimes et qui remonte à août 2007, a fini par totalement gangrener le marché spéculatif new-yorkais et par menacer, si le plan de relance proposé par le secrétaire américain au Trésor n'est pas approuvé par le Sénat, ce que l'on appelle l'économie réelle, c'est la production de biens et services, mais aussi les secteurs de l'épargne et de l'assurance civile. Le plan de relance américain est pour l'heure évalué à quelque 700 milliards de dollars qui devraient permettre au Trésor américain de racheter les créances qualifiées de toxiques détenues par les différents organismes concernés. Le plan prévoit également un remboursement sur une durée de 25 ans de la part des banques concernées. Les craintes actuelles émanant essentiellement du camp républicain sont relatives au fait que l'on considère que tous les mécanismes à mettre en place dans le sillage de ce plan sont loin d'être au point. Les débats achoppent sur le pour ou le contre d'une autorité de régulation et de contrôle des avoirs et des actifs des sociétés cotées en bourse. La question n'est pas anodine, puisque de la réponse à apporter dépendra la réforme en profondeur de tout ce qui a fait l'identité profonde du néolibéralisme tel qu'on le connaît depuis Bretton Woods, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ce système est basé, rappelons-le, sur la dérégulation la plus totale et sur l'absence d'une quelconque autorité qui plus est publique de contrôle. On sait que la France notamment, qui assure présentement la présidence tournante de l'Union européenne, est favorable à ce genre de réformes en profondeur. Pour l'heure, ce sont des milliers d'emplois qui ont déjà été perdus aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, au Japon mais aussi dans un pays émergent comme l'Inde. Les spécialistes estiment qu'en cas de rejet du plan de relance actuellement en discussion, la spirale infernale devrait toucher, outre les Etats-Unis eux-mêmes, l'Union européenne et ses ténors en premier lieu, le Japon, les pays asiatiques, pour enfin déboucher sur les pays émergents. Avec toutefois un avantage certain pour certains d'entre eux, et précisément ceux détenteurs de ressources énergétiques. Mais cet avantage ne pourrait être que de courte durée puisque, estime-t-on, une contamination de l'économie réelle entraînerait de facto une baisse du dollar, et par conséquent un manque à gagner substantiel pour les pays exportateurs de pétrole ou de gaz. Reste la question des avoirs algériens aux Etats-Unis, et déjà soulevée dans la presse nationale. Il faut savoir à ce sujet que ces avoirs sont libellés sous forme de bons du Trésor américain et que ce dernier n'est absolument pas touché ou concerné par la crise du marché spéculatif. Généralement engagés sur le long terme, ces placements, d'une durée qui varie entre 15 et 30 ans, pourraient au contraire bénéficier du taux d'intérêt jugé relativement bas et décidé par la réserve fédérale américaine du temps de son ex-directeur général, Alan Greenspan, qui l'avait fixé à 1%. Mais ce qui devrait le plus inquiéter les autorités algériennes en la matière est bien cette possibilité de l'extension de la crise actuelle à l'économie réelle, différentes factures annuelles d'importation nationales à l'appui. M. B.