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Les «Etalons d'or» galopent à Alger
Hommage au Fespaco À la salle Zinet de l'Oref
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 10 - 2008

Jusqu'au mercredi 22 octobre, un hommage au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou est organisé par le ministère de la Culture à la filmothèque Zinet de l'Oref.
Jusqu'au mercredi 22 octobre, un hommage au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou est organisé par le ministère de la Culture à la filmothèque Zinet de l'Oref.
A la veille du 2e Panaf, le public pourra, à raison de deux séances par jour, goûter aux multiples saveurs des réalisations africaines. Les films programmés sont les 17 qui ont été récompensés depuis 1972, par le premier prix de ce festival, « l'Etalon de Yennenga ». Ce prix a la forme d'une guerrière, lance à la main, juchée sur le dos d'un cheval cabré et a une signification mythique. Selon la mythologie du Burkina, Yennenga est la fille aînée du roi de Gambaga qui, interdite de mariage se voit confier une armée dont elle prend la tête. Elle s'éprend d'un chasseur solitaire Rialé et donne naissance à Ouédraogo le fondateur de l'empire des Mossés, l'ethnie majoritaire du Burkina. L'Etalon de Yennenga est considéré comme un fort symbole de l'identité culturelle africaine, que les cinéastes doivent renforcer. Les lauréats de ce prix décerné depuis 1972 sont : «Le Wazzou polygame» de Oumarou Ganda, Niger. En 1973, «Les mille et une mains» de Souheil Ben Barka Maroc. En 1976, «Muna Moto Dikongué» de Pipa, Cameroun. En 1979, «Baara» de Souleymane Cissé, Mali. En 1981, «Djeli Kramo» de Lanciné Fadika, Côte d'Ivoire. En 1983, «Finye» de Souleymane Cissé, Mali. En 1985; «Histoire d'une rencontre» de Brahim Tsaki, Algérie. En 1987 ; «Sarraounia» de Med Hondo, Mauritanie. En 1989, «Heritage Africa» de Kwaw Ansah, Ghana . En 1991, «Tilaï Idrissa» de Ouédraogo, Burkina Faso. En 1993, «Au nom du Christ» de Roger Gnoan M'Bala, Côte d'Ivoire. En 1995 ; «Guimba Cheick» de Oumar Sissoko, Mali. En 1997; «Buud Yam» de Gaston Kaboré, Burkina Faso. En 1999 ; «Pièces d'identités» de Mweze Ngangura R. D. Congo. En 2001 ; «Ali Zaoua» de Nabil Ayouch, Maroc. En 2003 ; Heremakono Abderrahmane de Sissako, Mauritanie. En 2005, «Drum» de Zola Maseko d' Afrique du Sud puis en 2007, Le film intitulé «Ezra» du réalisateur nigérian Newton Aduaka, remporte à cette 20e édition du Fespaco, l'Etalon d'or de Yennenga et la somme de 10 millions de francs CFA (environ 15.251 euros).
Le festival de Ouagadougou est le pionnier des festivals de cinéma africains. Aujourd'hui, le public pourra apprécier à 18 h, «Muna Mato», un film camerounais de Jean-Pierre Dikongué Pipa.
Par ailleurs, vendredi s'est tenue à Alger, dans la perspective de l'organisation du 2ème Panaf du 5 au 21 juillet 2009 , une rencontre au cours de laquelle Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture a appelé à la création d'un musée et d'une institution pour la culture en Afrique. «Le Festival panafricain de juillet prochain devrait marquer un renouveau de la création culturelle dans le continent» a souligné la ministre.
Mme Bience Gawanas représentante de l'Union africaine, qui présidait la table ronde a mis l'accent sur la «collaboration entre les institutions et la société civile, notamment les organisations non gouvernementales qui prendront part au festival.
La première édition du Festival panafricain a eu lieu à Alger en 1969. La 2e édition intervient donc, 40 ans plus tard, avec tout ce que cela signifie comme évolution du contexte planétaire voué, dorénavant, à la mondialisation.
K.T.
A la veille du 2e Panaf, le public pourra, à raison de deux séances par jour, goûter aux multiples saveurs des réalisations africaines. Les films programmés sont les 17 qui ont été récompensés depuis 1972, par le premier prix de ce festival, « l'Etalon de Yennenga ». Ce prix a la forme d'une guerrière, lance à la main, juchée sur le dos d'un cheval cabré et a une signification mythique. Selon la mythologie du Burkina, Yennenga est la fille aînée du roi de Gambaga qui, interdite de mariage se voit confier une armée dont elle prend la tête. Elle s'éprend d'un chasseur solitaire Rialé et donne naissance à Ouédraogo le fondateur de l'empire des Mossés, l'ethnie majoritaire du Burkina. L'Etalon de Yennenga est considéré comme un fort symbole de l'identité culturelle africaine, que les cinéastes doivent renforcer. Les lauréats de ce prix décerné depuis 1972 sont : «Le Wazzou polygame» de Oumarou Ganda, Niger. En 1973, «Les mille et une mains» de Souheil Ben Barka Maroc. En 1976, «Muna Moto Dikongué» de Pipa, Cameroun. En 1979, «Baara» de Souleymane Cissé, Mali. En 1981, «Djeli Kramo» de Lanciné Fadika, Côte d'Ivoire. En 1983, «Finye» de Souleymane Cissé, Mali. En 1985; «Histoire d'une rencontre» de Brahim Tsaki, Algérie. En 1987 ; «Sarraounia» de Med Hondo, Mauritanie. En 1989, «Heritage Africa» de Kwaw Ansah, Ghana . En 1991, «Tilaï Idrissa» de Ouédraogo, Burkina Faso. En 1993, «Au nom du Christ» de Roger Gnoan M'Bala, Côte d'Ivoire. En 1995 ; «Guimba Cheick» de Oumar Sissoko, Mali. En 1997; «Buud Yam» de Gaston Kaboré, Burkina Faso. En 1999 ; «Pièces d'identités» de Mweze Ngangura R. D. Congo. En 2001 ; «Ali Zaoua» de Nabil Ayouch, Maroc. En 2003 ; Heremakono Abderrahmane de Sissako, Mauritanie. En 2005, «Drum» de Zola Maseko d' Afrique du Sud puis en 2007, Le film intitulé «Ezra» du réalisateur nigérian Newton Aduaka, remporte à cette 20e édition du Fespaco, l'Etalon d'or de Yennenga et la somme de 10 millions de francs CFA (environ 15.251 euros).
Le festival de Ouagadougou est le pionnier des festivals de cinéma africains. Aujourd'hui, le public pourra apprécier à 18 h, «Muna Mato», un film camerounais de Jean-Pierre Dikongué Pipa.
Par ailleurs, vendredi s'est tenue à Alger, dans la perspective de l'organisation du 2ème Panaf du 5 au 21 juillet 2009 , une rencontre au cours de laquelle Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture a appelé à la création d'un musée et d'une institution pour la culture en Afrique. «Le Festival panafricain de juillet prochain devrait marquer un renouveau de la création culturelle dans le continent» a souligné la ministre.
Mme Bience Gawanas représentante de l'Union africaine, qui présidait la table ronde a mis l'accent sur la «collaboration entre les institutions et la société civile, notamment les organisations non gouvernementales qui prendront part au festival.
La première édition du Festival panafricain a eu lieu à Alger en 1969. La 2e édition intervient donc, 40 ans plus tard, avec tout ce que cela signifie comme évolution du contexte planétaire voué, dorénavant, à la mondialisation.
K.T.


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