Combien ça coûte de passer son permis de conduire ? Il est difficile de répondre à cette question, pourtant simple, au regard du cafouillage qui prévaut au niveau des auto-écoles concernant la tarification. Cet état de fait nous a été confirmé par Aoudia Ahmed Zineddine, président de la Fédération nationale des auto-écoles. « Les auto-écoles ont été autorisées à appliquer les tarifications qui leur conviennent par le directeur de la circulation routière au sein du ministère des Transports, lors d'une réunion tenue avec les auto-écoles le 12 mai 2008 » a-t-il affirmé. Ces propos contredisent ceux du ministre des Transports, Amar Tou, qui a récemment déclaré que le tarif référentiel est de 7.000 DA. Selon lui, les auto-écoles ne peuvent exiger plus que cette somme de leurs candidats. Autre signe de l'anarchie qui règne au niveau des auto-écoles : les tarifs diffèrent d'un établissement à un autre. Les tarifs actuels varient entre 20.000 et 30.000 DA. Personne ne semble prendre « au sérieux » le tarif de référence. Il faut dire que le directeur de la circulation au sein du ministère a ouvert une brèche en affirmant que les tarifs étaient « libres ». Il est à mentionner que quelques mois auparavant, le plafond de ces tarifs était de 12.000 DA. La montée en flèche s'est produite suite à la déclaration du projet de loi régissant l'activité des auto-écoles. Le ministère des Transports avait indiqué qu'une fois la loi appliquée, le tarif de référence passera à 30.000 DA. L'augmentation des tarifs a, cependant, été appliquée d'une manière anticipée, avant même l'application du reste des clauses de la loi en question. Des candidats à l'examen pour l'attribution du permis de conduire ont accusé ces écoles de vol. « Je ne comprend pas pourquoi on me fait payer ce tarif » s'est insurgé Yacine, un candidat à l'examen dans une auto-école sise à Hydra. Il a fait savoir qu'il a payé 22.000 DA. Le prétexte avancé par les gérants des auto-écoles s'agissant de cette flambée des tarifs c'est l'augmentation du volume horaire des cours. « On nous a demandé de doubler les heures de cours » a affirmé une monitrice d'une auto-école sise à El Achour. « Il est normal que l'augmentation du volume horaire soit suivie d'une augmentation des tarifs » a-elle ajouté. Il convient de mentionner que le ministère des Transports avait demandé de réserver 30 heures pour les cours dispensés par les autos-écoles au lieu de 15. La même monitrice a expliqué que la condensation du volume horaire engage un accroissement des charges. « On doit payer les moniteurs pour ces heures en plus, on doit payer l'essence, … » a-t-elle indiqué. Toutefois, plusieurs candidats ont assuré que le volume horaire des cours est resté le même, tandis que les tarifs ont été doublés. « Les auto-écoles profitent de cette occasion pour ramasser de l'argent » a accusé Yacine. Au cœur de toute cette controverse, le seul point qui ressort, c'est la nécessité de réguler ce secteur qui semble plongé dans une anarchie totale. L. B. Combien ça coûte de passer son permis de conduire ? Il est difficile de répondre à cette question, pourtant simple, au regard du cafouillage qui prévaut au niveau des auto-écoles concernant la tarification. Cet état de fait nous a été confirmé par Aoudia Ahmed Zineddine, président de la Fédération nationale des auto-écoles. « Les auto-écoles ont été autorisées à appliquer les tarifications qui leur conviennent par le directeur de la circulation routière au sein du ministère des Transports, lors d'une réunion tenue avec les auto-écoles le 12 mai 2008 » a-t-il affirmé. Ces propos contredisent ceux du ministre des Transports, Amar Tou, qui a récemment déclaré que le tarif référentiel est de 7.000 DA. Selon lui, les auto-écoles ne peuvent exiger plus que cette somme de leurs candidats. Autre signe de l'anarchie qui règne au niveau des auto-écoles : les tarifs diffèrent d'un établissement à un autre. Les tarifs actuels varient entre 20.000 et 30.000 DA. Personne ne semble prendre « au sérieux » le tarif de référence. Il faut dire que le directeur de la circulation au sein du ministère a ouvert une brèche en affirmant que les tarifs étaient « libres ». Il est à mentionner que quelques mois auparavant, le plafond de ces tarifs était de 12.000 DA. La montée en flèche s'est produite suite à la déclaration du projet de loi régissant l'activité des auto-écoles. Le ministère des Transports avait indiqué qu'une fois la loi appliquée, le tarif de référence passera à 30.000 DA. L'augmentation des tarifs a, cependant, été appliquée d'une manière anticipée, avant même l'application du reste des clauses de la loi en question. Des candidats à l'examen pour l'attribution du permis de conduire ont accusé ces écoles de vol. « Je ne comprend pas pourquoi on me fait payer ce tarif » s'est insurgé Yacine, un candidat à l'examen dans une auto-école sise à Hydra. Il a fait savoir qu'il a payé 22.000 DA. Le prétexte avancé par les gérants des auto-écoles s'agissant de cette flambée des tarifs c'est l'augmentation du volume horaire des cours. « On nous a demandé de doubler les heures de cours » a affirmé une monitrice d'une auto-école sise à El Achour. « Il est normal que l'augmentation du volume horaire soit suivie d'une augmentation des tarifs » a-elle ajouté. Il convient de mentionner que le ministère des Transports avait demandé de réserver 30 heures pour les cours dispensés par les autos-écoles au lieu de 15. La même monitrice a expliqué que la condensation du volume horaire engage un accroissement des charges. « On doit payer les moniteurs pour ces heures en plus, on doit payer l'essence, … » a-t-elle indiqué. Toutefois, plusieurs candidats ont assuré que le volume horaire des cours est resté le même, tandis que les tarifs ont été doublés. « Les auto-écoles profitent de cette occasion pour ramasser de l'argent » a accusé Yacine. Au cœur de toute cette controverse, le seul point qui ressort, c'est la nécessité de réguler ce secteur qui semble plongé dans une anarchie totale. L. B.