Le statut particulier et le régime indemnitaire continuent à susciter la grogne de la famille de l'éducation. Hier, Mr Mohand Salem Sadali, représentant du SATEF a animé une conférence de presse au siège dudit syndicat à Tizi Ouzou ou il a abordé le nouveau statut adopté récemment et la réforme du système scolaire. Le conférencier soulignera que l'élaboration dudit statut s'est déroulée sans concertation avec « les vrais représentants des travailleurs de l'éducation ». Entre autres entorses que le coordinateur du SATEF évoque, la non-régularisation des 40.000 contractuels, la possibilité d'inscrire un enseignant dans le mouvement sans que cela ne soit demandé par le concerné et en dehors de la mesure de mutation pour nécessité de service( article 24), la possibilité d'orienter un travailleur vers un autre secteur que celui de l'éducation( article 03) la généralisation de la permanence pendant les vacances à tout le personnel de l'éducation… Ce qui fera dire au conférencier que le statut particulier a de quoi démobiliser les travailleurs. Quant à la réforme scolaire il dira que celle-ci « loin de se préoccupe de l'amélioration de la qualité pédagogique , répond a des objectifs économiques » il donnera l'exemple de l'enseignement technique supprimé parce qu'il est coûteux même s'il constitue un vecteur de développement. En outre ajoute-t-il les manuels scolaires sont pleins d'erreurs, la réduction de la semaine pour le cycle primaire a induit une saturation chez les élèves, et le doublement des effectifs au niveau du cycle moyen suite à l'instauration de la 4e année, est un problème que l'éducation aura à traîner pendant 07 ans jusqu'au bac… suite à ce constat amer le N° 01 du SATEF demande l'implication de la société et des parents d'élève pour « sauver l'école publique ». Selon lui, il y a menace sur la qualité pédagogique. Il ne manquera pas au passage de dénigrer les syndicats qui se sont déjà lancés sur le terrain de la protesta pour dénoncer le nouveau régime indemnitaire en déclarant qu'avant les questions salariales priorité est d'abord donnée à la pédagogie et la qualité de l'enseignement. Le SATEF et 04 autre syndicats (le CNAPEST, le SNAPAP, la CLA et la CNEC) organisés en intersyndicale se réuniront vendredi prochain pour adopter une charte syndicale et tracer un programme d'action. « Si les travailleurs veulent engager un bras de force nous somme prêts à l'assumer » a-t-il conclu. Z. H. Le statut particulier et le régime indemnitaire continuent à susciter la grogne de la famille de l'éducation. Hier, Mr Mohand Salem Sadali, représentant du SATEF a animé une conférence de presse au siège dudit syndicat à Tizi Ouzou ou il a abordé le nouveau statut adopté récemment et la réforme du système scolaire. Le conférencier soulignera que l'élaboration dudit statut s'est déroulée sans concertation avec « les vrais représentants des travailleurs de l'éducation ». Entre autres entorses que le coordinateur du SATEF évoque, la non-régularisation des 40.000 contractuels, la possibilité d'inscrire un enseignant dans le mouvement sans que cela ne soit demandé par le concerné et en dehors de la mesure de mutation pour nécessité de service( article 24), la possibilité d'orienter un travailleur vers un autre secteur que celui de l'éducation( article 03) la généralisation de la permanence pendant les vacances à tout le personnel de l'éducation… Ce qui fera dire au conférencier que le statut particulier a de quoi démobiliser les travailleurs. Quant à la réforme scolaire il dira que celle-ci « loin de se préoccupe de l'amélioration de la qualité pédagogique , répond a des objectifs économiques » il donnera l'exemple de l'enseignement technique supprimé parce qu'il est coûteux même s'il constitue un vecteur de développement. En outre ajoute-t-il les manuels scolaires sont pleins d'erreurs, la réduction de la semaine pour le cycle primaire a induit une saturation chez les élèves, et le doublement des effectifs au niveau du cycle moyen suite à l'instauration de la 4e année, est un problème que l'éducation aura à traîner pendant 07 ans jusqu'au bac… suite à ce constat amer le N° 01 du SATEF demande l'implication de la société et des parents d'élève pour « sauver l'école publique ». Selon lui, il y a menace sur la qualité pédagogique. Il ne manquera pas au passage de dénigrer les syndicats qui se sont déjà lancés sur le terrain de la protesta pour dénoncer le nouveau régime indemnitaire en déclarant qu'avant les questions salariales priorité est d'abord donnée à la pédagogie et la qualité de l'enseignement. Le SATEF et 04 autre syndicats (le CNAPEST, le SNAPAP, la CLA et la CNEC) organisés en intersyndicale se réuniront vendredi prochain pour adopter une charte syndicale et tracer un programme d'action. « Si les travailleurs veulent engager un bras de force nous somme prêts à l'assumer » a-t-il conclu. Z. H.