Le mouvement de redressement du FNA (front national algérien) a écarté Moussa Touati de la tête du parti, à l'issue d'un congrès extraordinaire tenu ce jeudi à Hammam Righa, dans la wilaya de Ain Defla. En effet, ce conclave, qui a duré une journée, a élu de nouveaux organes dirigeants mais a surtout désigné Djilali Abdelkhalek comme successeur de Touati au poste de président du FNA. Selon des sources proches des organisateurs de ce congrès, 913 délégués venant de pas moins de 42 wilayas ont pris part à ce rendez-vous. Un rendez-vous dument autorisé par les services de la wilaya de Ain Defla qui dépendent du ministère de l'Intérieur soutiennent les organisateurs. Comme quoi, cette éviction de Moussa Touati est, on ne peut plus, légale. D'ailleurs, à les en croire, 2 huissiers de justice, qui ont assisté aux travaux, peuvent corroborer ces faits. Selon Mohamed Benha mou, député de la wilaya de Tlemcen et un des farouches opposants au désormais ex-président du parti, «la nouvelle équipe dirigeante veut rassembler tous les cadres et militants et ne veut exclure aucun membre, y compris Moussa Touati qui peut demeurer au parti en tant que militant ». Ce député, pour rappel, a eu maille à partir avec la direction du FNA lorsque il a refusé de souscrire aux consignes de vote lors de l'adoption par le parlement, le 12 novembre dernier, du projet de loi portant révision de la constitution. Avec 5 autres députés ils ont en effet voté en faveur du projet alors que les 9 autres députés, du FNA, ont opté pour l'abstention conformément aux instructions de la direction politique du parti. Depuis, les événements se sont accélérés. Et le torchon ne cessait de brûler entre Moussa Touati et ses opposants. Ces derniers ont donc, à l'issue de ce congrès extraordinaire, amendé le statut particulier du parti et ont, ainsi, changer l'appellation du bureau national qui port, désormais le nom de bureau politique et au sein duquel siéges 15 membres. En plus les congressistes, ont élu un comité central comprenant 350 membres et une commission exécutive de 48 membres. Les congressistes ont aussi, et à l'unanimité, soutenue la candidature du président de la république pour briguer un troisième mandat. Il faut dire que sur ce plan la candidature annoncée de Moussa Touati pour la prochaine élection présidentielle n'a pas fait l'unanimité au sein du parti. Que fera Moussa Touati, s'il s'avère que ce congrès « redresseur » ait été effectivement autorisé par les autorités ? Apparemment, l'on se dirige tout droit vers une nouvelle affaire en justice opposant les deux parties. K. H. Le mouvement de redressement du FNA (front national algérien) a écarté Moussa Touati de la tête du parti, à l'issue d'un congrès extraordinaire tenu ce jeudi à Hammam Righa, dans la wilaya de Ain Defla. En effet, ce conclave, qui a duré une journée, a élu de nouveaux organes dirigeants mais a surtout désigné Djilali Abdelkhalek comme successeur de Touati au poste de président du FNA. Selon des sources proches des organisateurs de ce congrès, 913 délégués venant de pas moins de 42 wilayas ont pris part à ce rendez-vous. Un rendez-vous dument autorisé par les services de la wilaya de Ain Defla qui dépendent du ministère de l'Intérieur soutiennent les organisateurs. Comme quoi, cette éviction de Moussa Touati est, on ne peut plus, légale. D'ailleurs, à les en croire, 2 huissiers de justice, qui ont assisté aux travaux, peuvent corroborer ces faits. Selon Mohamed Benha mou, député de la wilaya de Tlemcen et un des farouches opposants au désormais ex-président du parti, «la nouvelle équipe dirigeante veut rassembler tous les cadres et militants et ne veut exclure aucun membre, y compris Moussa Touati qui peut demeurer au parti en tant que militant ». Ce député, pour rappel, a eu maille à partir avec la direction du FNA lorsque il a refusé de souscrire aux consignes de vote lors de l'adoption par le parlement, le 12 novembre dernier, du projet de loi portant révision de la constitution. Avec 5 autres députés ils ont en effet voté en faveur du projet alors que les 9 autres députés, du FNA, ont opté pour l'abstention conformément aux instructions de la direction politique du parti. Depuis, les événements se sont accélérés. Et le torchon ne cessait de brûler entre Moussa Touati et ses opposants. Ces derniers ont donc, à l'issue de ce congrès extraordinaire, amendé le statut particulier du parti et ont, ainsi, changer l'appellation du bureau national qui port, désormais le nom de bureau politique et au sein duquel siéges 15 membres. En plus les congressistes, ont élu un comité central comprenant 350 membres et une commission exécutive de 48 membres. Les congressistes ont aussi, et à l'unanimité, soutenue la candidature du président de la république pour briguer un troisième mandat. Il faut dire que sur ce plan la candidature annoncée de Moussa Touati pour la prochaine élection présidentielle n'a pas fait l'unanimité au sein du parti. Que fera Moussa Touati, s'il s'avère que ce congrès « redresseur » ait été effectivement autorisé par les autorités ? Apparemment, l'on se dirige tout droit vers une nouvelle affaire en justice opposant les deux parties. K. H.