Les consommateurs et les agriculteurs s'accordent à dire que l'Etat a pu, à travers son système national de régulation des produits de large consommation (Syrpalac), maîtriser les prix de la pomme de terre et contrôler la mobilité de ce tubercule sur le marché national comparativement à l'année précédente, quand l'Etat été contraint d'importer quelque 100. 000 tonnes pour combler le déficit en la matière. «Grâce au nouveau système de régulation (Syrpalac), le ministére de l'Agriculture et du développement rural, les agriculteurs ont été épargnés cette année des effets de la spéculation et de l'instabilité des prix enregistrés sur le marché national, qui leur ont toujours porté des coups», nous a faire savoir, Rabah, un agriculteur de la wilaya de Bouira. Il soulignera aussi que grâce à l'intervention de la tutelle le mois de juillet dernier durant la protestation organisée par les producteurs de pomme de terre dans la wilaya de Bouira, suite à la chute vertigineuse des prix, les producteurs ont été sauvés d'une faillite certaine. Ajoutant, à ce propos, que sur le terrain les résultats du système (Syrpalac) sont palpables. Preuve en est, les prix de la pomme de terre, soutiendra l'agriculteur, connaissent une stabilité notable. Ces derniers varient entre 30 et 35 dinars le kg. Cette stabilité arrange, faut-il le souligner, et le consommateur et le producteur. En outre, M. Kabri Mohammed, de l'union national des agriculteurs, estimera, pour sa part, que le dispositif de régulation des produits de large consommation expérimenté, pour la première fois en Algérie et les mesures prises en faveur de ce produit de large consommation ont fini par donner des résultats positifs : pour une fois l'Algérien n'a pas été confronté à la pénurie de la pomme de terre. Pour la première fois, on parle de toutes sortes de pénurie sauf de celle de la pomme de terre. C'est miraculeux ! S'agissant du système de régulation mis en place par la tutelle, qui sert à intervenir sur le marché des produits de large consommation, à chaque fois qu'il y a nécessité, c'est à dire, en cas de surplus de la production et une baisse importante du prix du produit, M. Barchiche Djamel, chargé de la communication et de l'information auprès du ministère de l'Agriculture et du développement rural, indiquera, quant à lui, que la tutelle a procédé au déstockage de quelques 96.000 tonnes de pommes de terre depuis le début de l'opération de déstockage, qui a commencé le 10 octobre dernier, dans le cadre du Système de régulation des produits de large consommation (Syrpalac). Aussi, dira-t-il que sur une quantité totale de 121.000 tonnes, stockée dans le cadre de ce système entre juillet et août derniers, 96.500 tonnes ont été écoulées au 26 novembre. Il a souligné, par ailleurs, que grâce à ce dispositif, les prix de la pomme de terre sont restés stables, notamment, pendant la période de soudure (septembre, octobre et novembre). Et pour argument, le chargé de la communication et de l'information notera que durant le mois de novembre de cette année, le kilo de pomme de terre est cédé en moyenne à 35 DA, contre 60 durant la même période de 2007 et 50 DA l'année d'avant. Ce renchérissement était dû, expliquera le responsable, à l'indisponibilité de la semence au niveau du marché international, ce qui a engendré, souligne-t-il, le lancement tardif de la production nationale. Ainsi pour ne pas tomber dans les mêmes circonstances, M. Barchiche Djamel, rappellera qu'un programme intensif a été mis en place fin 2007 début 2008, en vu d'assurer la disponibilité de la semence et des intrants nécessaires à la production. A une question sur la hausse des prix de la pomme de terre ces derniers jours, notre interlocuteur affirmera que celle-ci est due essentiellement aux fortes pluies enregistrées depuis quelques jours, empêchant les agriculteurs de procéder à la récolte, en poursuivant que l'actuelle opération de déstockage intervient pour réguler et stabiliser les prix. Il dira enfin que la hausse des prix a été constatée uniquement dans certaines régions du centre du pays, tandis que dans d'autres, notamment, Ain Defla, Tiaret, Blida et Mascara, les prix se maintiennent un à niveau appréciable. K. L. C. Les consommateurs et les agriculteurs s'accordent à dire que l'Etat a pu, à travers son système national de régulation des produits de large consommation (Syrpalac), maîtriser les prix de la pomme de terre et contrôler la mobilité de ce tubercule sur le marché national comparativement à l'année précédente, quand l'Etat été contraint d'importer quelque 100. 000 tonnes pour combler le déficit en la matière. «Grâce au nouveau système de régulation (Syrpalac), le ministére de l'Agriculture et du développement rural, les agriculteurs ont été épargnés cette année des effets de la spéculation et de l'instabilité des prix enregistrés sur le marché national, qui leur ont toujours porté des coups», nous a faire savoir, Rabah, un agriculteur de la wilaya de Bouira. Il soulignera aussi que grâce à l'intervention de la tutelle le mois de juillet dernier durant la protestation organisée par les producteurs de pomme de terre dans la wilaya de Bouira, suite à la chute vertigineuse des prix, les producteurs ont été sauvés d'une faillite certaine. Ajoutant, à ce propos, que sur le terrain les résultats du système (Syrpalac) sont palpables. Preuve en est, les prix de la pomme de terre, soutiendra l'agriculteur, connaissent une stabilité notable. Ces derniers varient entre 30 et 35 dinars le kg. Cette stabilité arrange, faut-il le souligner, et le consommateur et le producteur. En outre, M. Kabri Mohammed, de l'union national des agriculteurs, estimera, pour sa part, que le dispositif de régulation des produits de large consommation expérimenté, pour la première fois en Algérie et les mesures prises en faveur de ce produit de large consommation ont fini par donner des résultats positifs : pour une fois l'Algérien n'a pas été confronté à la pénurie de la pomme de terre. Pour la première fois, on parle de toutes sortes de pénurie sauf de celle de la pomme de terre. C'est miraculeux ! S'agissant du système de régulation mis en place par la tutelle, qui sert à intervenir sur le marché des produits de large consommation, à chaque fois qu'il y a nécessité, c'est à dire, en cas de surplus de la production et une baisse importante du prix du produit, M. Barchiche Djamel, chargé de la communication et de l'information auprès du ministère de l'Agriculture et du développement rural, indiquera, quant à lui, que la tutelle a procédé au déstockage de quelques 96.000 tonnes de pommes de terre depuis le début de l'opération de déstockage, qui a commencé le 10 octobre dernier, dans le cadre du Système de régulation des produits de large consommation (Syrpalac). Aussi, dira-t-il que sur une quantité totale de 121.000 tonnes, stockée dans le cadre de ce système entre juillet et août derniers, 96.500 tonnes ont été écoulées au 26 novembre. Il a souligné, par ailleurs, que grâce à ce dispositif, les prix de la pomme de terre sont restés stables, notamment, pendant la période de soudure (septembre, octobre et novembre). Et pour argument, le chargé de la communication et de l'information notera que durant le mois de novembre de cette année, le kilo de pomme de terre est cédé en moyenne à 35 DA, contre 60 durant la même période de 2007 et 50 DA l'année d'avant. Ce renchérissement était dû, expliquera le responsable, à l'indisponibilité de la semence au niveau du marché international, ce qui a engendré, souligne-t-il, le lancement tardif de la production nationale. Ainsi pour ne pas tomber dans les mêmes circonstances, M. Barchiche Djamel, rappellera qu'un programme intensif a été mis en place fin 2007 début 2008, en vu d'assurer la disponibilité de la semence et des intrants nécessaires à la production. A une question sur la hausse des prix de la pomme de terre ces derniers jours, notre interlocuteur affirmera que celle-ci est due essentiellement aux fortes pluies enregistrées depuis quelques jours, empêchant les agriculteurs de procéder à la récolte, en poursuivant que l'actuelle opération de déstockage intervient pour réguler et stabiliser les prix. Il dira enfin que la hausse des prix a été constatée uniquement dans certaines régions du centre du pays, tandis que dans d'autres, notamment, Ain Defla, Tiaret, Blida et Mascara, les prix se maintiennent un à niveau appréciable. K. L. C.