Le gouvernement éthiopien a assuré hier dans un communiqué, que "toutes les mesures sont prises pour éviter un vide sécuritaire" en Somalie, avec l'Union Africaine (UA) et les autorités somaliennes, alors que les troupes éthiopiennes se retirent. Le gouvernement éthiopien a assuré hier dans un communiqué, que "toutes les mesures sont prises pour éviter un vide sécuritaire" en Somalie, avec l'Union Africaine (UA) et les autorités somaliennes, alors que les troupes éthiopiennes se retirent. "Sur la base de l'accord de Djibouti (entre les parties somaliennes), nos forces de défense ont entamé la mise en oeuvre de la décision de retrait à la fin 2008", rappelle le communiqué du ministère éthiopien des Affaires étrangères. "Les mesures nécessaires sont prises pour éviter un vide sécuritaire et le retour à la situation antérieure d'anarchie", ajoute le texte annonçant la "confirmation" du renforcement de la force de paix de l'UA en Somalie (Amisom). "Pour éviter ce type de scénario, les chefs de l'Amisom, de l'armée du gouvernement fédéral somalien de transition (TFG) et des forces de défense éthiopiennes présentes à Mogadiscio, se sont déjà rencontrés à Addis Abeba pour analyser la situation et établir des plans à appliquer" à la suite du retrait. L'Ethiopie, qui intervient militairement en Somalie depuis fin 2006, a entamé son plan de retrait final de ses troupes du territoire somalien, laissant la force de paix de l'UA en première ligne face à une insurrection islamiste qui ne cesse de gagner du terrain. Mal équipée et sous-financée, l'Amisom, déployée depuis mars 2007 essentiellement à Mogadiscio, est forte de seulement 3.400 soldats burundais et ougandais, alors que son mandat initial prévoyait un contingent total de 8.000 hommes. Trois autres bataillons (environ 800 hommes chacun) ont été promis par le Burundi, l'Ouganda et le Nigeria mais on ignore encore la date de leur déploiement. "Comme il a été confirmé que le Burundi et l'Ouganda souhaitent augmenter leurs forces en Somalie, les Forces de défense éthiopiennes sont entrées avec succès dans le dernier chapitre de leur retrait de Mogadiscio", indique le communiqué de la diplomatie éthiopienne. "Sur la base de ces faits, toutes les zones où patrouillaient les forces éthiopiennes ont été tranférées à l'Amisom et aux troupes du TFG. Le gouvernement poursuit l'application de son voeux de se retirer complètement dès que ces mesures seront effectivement en place", souligne le texte. Le gouvernement du premier ministre Meles Zenawi rappelle également que l'armée éthiopienne était intervenue fin 2006 en Somalie "après que les forces extrémistes aient menacé de lancer un +jihad+, constituant une menace substantielle à la sécurité du pays". "Les forces de défense éthiopiennes ont déjà réussi à éliminer cette menace et ont conclu leur mission avec succès", déclare Addis Abeba rappelant que les troupes éthiopiennes "ont connu beaucoup de sacrifices au cours des deux dernières années pour affaiblir les extrémistes et établir une paix durable en Somalie". L'armée éthiopienne était intervenue officiellement fin 2006 pour soutenir le gouvernement somalien de transition, et a mis en déroute début 2007 les forces des tribunaux islamiques qui avaient contrôlé pendant quelques mois l'essentiel du centre et du sud de la Somalie. L'Ethiopie, en majorité orthodoxe, avait justifié cette intervention en arguant que les tribunaux islamiques menaçaient sa sécurité. Mais Addis Abeba est désormais soucieuse de s'extraire du bourbier somalien et a annoncé fin novembre le retrait, déjà largement entamé, de ses troupes à la fin 2008. "Sur la base de l'accord de Djibouti (entre les parties somaliennes), nos forces de défense ont entamé la mise en oeuvre de la décision de retrait à la fin 2008", rappelle le communiqué du ministère éthiopien des Affaires étrangères. "Les mesures nécessaires sont prises pour éviter un vide sécuritaire et le retour à la situation antérieure d'anarchie", ajoute le texte annonçant la "confirmation" du renforcement de la force de paix de l'UA en Somalie (Amisom). "Pour éviter ce type de scénario, les chefs de l'Amisom, de l'armée du gouvernement fédéral somalien de transition (TFG) et des forces de défense éthiopiennes présentes à Mogadiscio, se sont déjà rencontrés à Addis Abeba pour analyser la situation et établir des plans à appliquer" à la suite du retrait. L'Ethiopie, qui intervient militairement en Somalie depuis fin 2006, a entamé son plan de retrait final de ses troupes du territoire somalien, laissant la force de paix de l'UA en première ligne face à une insurrection islamiste qui ne cesse de gagner du terrain. Mal équipée et sous-financée, l'Amisom, déployée depuis mars 2007 essentiellement à Mogadiscio, est forte de seulement 3.400 soldats burundais et ougandais, alors que son mandat initial prévoyait un contingent total de 8.000 hommes. Trois autres bataillons (environ 800 hommes chacun) ont été promis par le Burundi, l'Ouganda et le Nigeria mais on ignore encore la date de leur déploiement. "Comme il a été confirmé que le Burundi et l'Ouganda souhaitent augmenter leurs forces en Somalie, les Forces de défense éthiopiennes sont entrées avec succès dans le dernier chapitre de leur retrait de Mogadiscio", indique le communiqué de la diplomatie éthiopienne. "Sur la base de ces faits, toutes les zones où patrouillaient les forces éthiopiennes ont été tranférées à l'Amisom et aux troupes du TFG. Le gouvernement poursuit l'application de son voeux de se retirer complètement dès que ces mesures seront effectivement en place", souligne le texte. Le gouvernement du premier ministre Meles Zenawi rappelle également que l'armée éthiopienne était intervenue fin 2006 en Somalie "après que les forces extrémistes aient menacé de lancer un +jihad+, constituant une menace substantielle à la sécurité du pays". "Les forces de défense éthiopiennes ont déjà réussi à éliminer cette menace et ont conclu leur mission avec succès", déclare Addis Abeba rappelant que les troupes éthiopiennes "ont connu beaucoup de sacrifices au cours des deux dernières années pour affaiblir les extrémistes et établir une paix durable en Somalie". L'armée éthiopienne était intervenue officiellement fin 2006 pour soutenir le gouvernement somalien de transition, et a mis en déroute début 2007 les forces des tribunaux islamiques qui avaient contrôlé pendant quelques mois l'essentiel du centre et du sud de la Somalie. L'Ethiopie, en majorité orthodoxe, avait justifié cette intervention en arguant que les tribunaux islamiques menaçaient sa sécurité. Mais Addis Abeba est désormais soucieuse de s'extraire du bourbier somalien et a annoncé fin novembre le retrait, déjà largement entamé, de ses troupes à la fin 2008.