Abdelaziz Ziari n'a pas voulu ouvrir un débat pour éviter que des députés n'incriminent le mouvement palestinien Hamas. Les députés du MSP, du PT et ceux d'El Islah, ont quitté l'hémicycle refusant d'assister à la séance d'examen du projet de loi inscrit à l'ordre du jour. Abdelaziz Ziari n'a pas voulu ouvrir un débat pour éviter que des députés n'incriminent le mouvement palestinien Hamas. Les députés du MSP, du PT et ceux d'El Islah, ont quitté l'hémicycle refusant d'assister à la séance d'examen du projet de loi inscrit à l'ordre du jour. Le président de l'APN est resté ferme dans sa position de refus de tout débat général sur la situation qui prévaut à Ghaza, comme il l'a réitéré hier à l'hémicycle devant les députés qui lui ont fait de vive voix cette revendication. La séance d'hier à l'assemblée, où l'examen de trois projets de loi était inscrit au programme, a été fort houleuse dès son entame. En effet et après que le président de l'APN eut appelé à la tribune le ministre du Commerce pour présenter le projet de loi pour la protection du consommateur et la lutte contre la fraude, un député du MSP a, après avoir demandé un point d'ordre, pris la parole pour revenir à la charge et demander l'ouverture immédiate d'un débat général sur la situation catastrophique qui prévaut à Ghaza suite à l'agression de l'armée israélienne, à partir du 27 décembre, contre ce territoire et sa population. Lui emboitant le pas, le chef du groupe parlementaire de ce même parti, Ahmed Issaad, a abondé dans le même sens en indiquant ne pas comprendre pourquoi le bureau de l'assemblée refuse d'ouvrir un débat sue la question. Ramdane Taazibt, vice-président de l'APN et député affilié au PT, soutient cette demande lorsque, prenant la parole à son tour, il propose de décaler l'examen du projet de loi portant sur la protection du consommateur à la séance de l'après midi et permettre ainsi aux élus du peuple d'exprimer librement leurs positions sur le génocide de Ghaza. De suite, le président de l'APN, visiblement pris de court par cette tournure, déclare du haut de la tribune que le bureau de l'assemblée, avec l'accord de cinq chefs de groupe parlementaire, a prévu de soumettre aux députés une déclaration condamnant l'agression à Ghaza. Mais Abdelaziz Ziari n'a pas raté l'occasion pour décliner les raisons qui l'ont poussé à refuser l'ouverture d'un débat général. Il s'est référé aux dispositions l'article 130 de la Constitution qui réglemente l'ouverture d'un débat général sur une question relevant de la politique étrangère du pays. Cet article atteste, en effet, qu'«à la demande du président de la République ou des présidents des deux chambres, le Parlement peut ouvrir un débat de politique étrangère. Ce débat peut s'achever, le cas échéant, par une résolution du Parlement siégeant en chambres réunies, qui sera communiqué au président de la République». L'orateur, qui a déclaré vouloir proposer l'envoi d'une délégation de l'APN à Ghaza, a souligné que « l'APN n'est pas un lieu de manifestation » avant d'ajouter qu'il n'a pas voulu ouvrir un débat aussi pour éviter que des députés n'incriminent le mouvement palestinien Hamas. Dès la fin de la lecture de la déclaration de l'assemblée par Layachi Daadoua, chef du groupe parlementaire du FLN et dans laquelle l'agression israélienne a été vivement condamnée, les députés du MSP, du PT et ceux d'El Islah, d'Ennahda et quelques députés de petits partis et d'indépendants, ont quitté l'hémicycle refusant d'assister à la séance d'examen du projet de loi inscrit à l'ordre du jour. Cette sortie n'a pas été appréciée par quelques députés du FLN et l'un d'eux, Abbas Chafaa élu de Batna, a failli en arriver aux mains avec un autre député du MSP. Le couloir de l'assemblée se transforme alors en lieu de meeting et les députés frondeurs entonnent en chœur quelques slogans dénonçant la passivité de l'assemblée et apportant leur plein soutien à Ghaza. «Quelle honte quelle honte un Parlement sans pouvoir» , « Ghaza nous sommes avec vous » et bien d'autres slogans ont résonné pendant quelques minutes dans les couloirs de la chambre basse au moment où des députés d'autres partis examinaient le projet de loi sur la protection des consommateurs «On ne comprend pas pourquoi cette assemblée est toujours en retrait» martèle Louisa Hanoune qui ajoute que «des Parlements des pays voisins ont ouvert des sessions spéciales sur Ghaza, pourquoi pas nous aussi ? Ceci est un danger pour la démocratie et le multipartisme ». Le président du groupe parlementaire du MSP, Ahmed, Issaad a, lui aussi dit son incompréhension face ce refus d'ouvrir un débat, soulignant qu'il faut que l'APN prenne une position claire et dénonce cette agression. Des députés islamistes ont décidé de sortir dans la rue, une idée à laquelle n'a pas souscrit Louisa Hanoune et les députés du PT. Ils étaient alors une trentaine de députés avoir joint l'acte à la parole, l'espace d'une dizaine de minutes, devant l'entrée officielle de l'APN sur le front de mer. Ils ont scandé des slogans de soutien à Ghaza sous l'œil vigilant de quelques policiers. A. S. Le président de l'APN est resté ferme dans sa position de refus de tout débat général sur la situation qui prévaut à Ghaza, comme il l'a réitéré hier à l'hémicycle devant les députés qui lui ont fait de vive voix cette revendication. La séance d'hier à l'assemblée, où l'examen de trois projets de loi était inscrit au programme, a été fort houleuse dès son entame. En effet et après que le président de l'APN eut appelé à la tribune le ministre du Commerce pour présenter le projet de loi pour la protection du consommateur et la lutte contre la fraude, un député du MSP a, après avoir demandé un point d'ordre, pris la parole pour revenir à la charge et demander l'ouverture immédiate d'un débat général sur la situation catastrophique qui prévaut à Ghaza suite à l'agression de l'armée israélienne, à partir du 27 décembre, contre ce territoire et sa population. Lui emboitant le pas, le chef du groupe parlementaire de ce même parti, Ahmed Issaad, a abondé dans le même sens en indiquant ne pas comprendre pourquoi le bureau de l'assemblée refuse d'ouvrir un débat sue la question. Ramdane Taazibt, vice-président de l'APN et député affilié au PT, soutient cette demande lorsque, prenant la parole à son tour, il propose de décaler l'examen du projet de loi portant sur la protection du consommateur à la séance de l'après midi et permettre ainsi aux élus du peuple d'exprimer librement leurs positions sur le génocide de Ghaza. De suite, le président de l'APN, visiblement pris de court par cette tournure, déclare du haut de la tribune que le bureau de l'assemblée, avec l'accord de cinq chefs de groupe parlementaire, a prévu de soumettre aux députés une déclaration condamnant l'agression à Ghaza. Mais Abdelaziz Ziari n'a pas raté l'occasion pour décliner les raisons qui l'ont poussé à refuser l'ouverture d'un débat général. Il s'est référé aux dispositions l'article 130 de la Constitution qui réglemente l'ouverture d'un débat général sur une question relevant de la politique étrangère du pays. Cet article atteste, en effet, qu'«à la demande du président de la République ou des présidents des deux chambres, le Parlement peut ouvrir un débat de politique étrangère. Ce débat peut s'achever, le cas échéant, par une résolution du Parlement siégeant en chambres réunies, qui sera communiqué au président de la République». L'orateur, qui a déclaré vouloir proposer l'envoi d'une délégation de l'APN à Ghaza, a souligné que « l'APN n'est pas un lieu de manifestation » avant d'ajouter qu'il n'a pas voulu ouvrir un débat aussi pour éviter que des députés n'incriminent le mouvement palestinien Hamas. Dès la fin de la lecture de la déclaration de l'assemblée par Layachi Daadoua, chef du groupe parlementaire du FLN et dans laquelle l'agression israélienne a été vivement condamnée, les députés du MSP, du PT et ceux d'El Islah, d'Ennahda et quelques députés de petits partis et d'indépendants, ont quitté l'hémicycle refusant d'assister à la séance d'examen du projet de loi inscrit à l'ordre du jour. Cette sortie n'a pas été appréciée par quelques députés du FLN et l'un d'eux, Abbas Chafaa élu de Batna, a failli en arriver aux mains avec un autre député du MSP. Le couloir de l'assemblée se transforme alors en lieu de meeting et les députés frondeurs entonnent en chœur quelques slogans dénonçant la passivité de l'assemblée et apportant leur plein soutien à Ghaza. «Quelle honte quelle honte un Parlement sans pouvoir» , « Ghaza nous sommes avec vous » et bien d'autres slogans ont résonné pendant quelques minutes dans les couloirs de la chambre basse au moment où des députés d'autres partis examinaient le projet de loi sur la protection des consommateurs «On ne comprend pas pourquoi cette assemblée est toujours en retrait» martèle Louisa Hanoune qui ajoute que «des Parlements des pays voisins ont ouvert des sessions spéciales sur Ghaza, pourquoi pas nous aussi ? Ceci est un danger pour la démocratie et le multipartisme ». Le président du groupe parlementaire du MSP, Ahmed, Issaad a, lui aussi dit son incompréhension face ce refus d'ouvrir un débat, soulignant qu'il faut que l'APN prenne une position claire et dénonce cette agression. Des députés islamistes ont décidé de sortir dans la rue, une idée à laquelle n'a pas souscrit Louisa Hanoune et les députés du PT. Ils étaient alors une trentaine de députés avoir joint l'acte à la parole, l'espace d'une dizaine de minutes, devant l'entrée officielle de l'APN sur le front de mer. Ils ont scandé des slogans de soutien à Ghaza sous l'œil vigilant de quelques policiers. A. S.