Le cinéma algérien est en crise. Ceci ne relève pas du secret. La formation dans les différents métiers du cinéma consiste en un des plus importants points faibles de ce domaine. Le diagnostique est fait, l'Association des réalisateurs professionnels algériens (ARPA) passe à l'action. Après avoir organisé une formation au profit des preneurs de son, voilà que vient le tour de l'écriture du scénario. Un créneau qui marque une défaillance à ne pas négliger en Algérie. Une formation au profit de 12 candidats a été organisée par l'association. C'est ce qu'a été déclaré hier par l'Association en question lors d'une journée d'étude organisé à la salle Franz-Fanon. Les bases des techniques de l'écriture du scénario seront inculquées aux futures scénaristes par un scénariste professionnel québéquois, Marcel Beaulieu pendant quelques 20 jours. «Une formation qui sortira peut être avec quatre ou cinq scénaristes professionnels» espère Belkacem Hadjadj, cinéaste et président de l'APRA. «Le cinéma algérien est passé par une crise due à la décennie noire et aux conditions économiques dont est passée l'Algérie aux cours de la vingtaine d'années écoulées» a souligné le même orateur. «Il est possible et il est temps de relancer le cinéma en Algérie» a-t-rassuré. Certes, une vingtaine de jours n'est pas suffisante pour former des scénaristes professionnels mais ça serait du moins une opportunité pour soulever le voile sur certains talents. Il est à mentionner à ce propos que les 12 candidats à cette formation ont été minutieusement sélectionnés parmi plus d'une centaine, et ce, suite à un concours ou des projets de scénarios. Cette formation organisée sous le parrainage du ministère de la Culture indique une prise de conscience de la défaillance d'une part et la nécessité de trouver des solutions d'une autre. Toutefois, le manque de scénaristes en Algérie résulte d'un ensemble d'entraves. En plus de la défaillance de la formation, d'autres problèmes, d'ordre matériel notamment, interviennent. Il n'existe pas de statut particulier quant aux scénaristes professionnels en Algérie, ce qui est d'ailleurs le cas de beaucoup d'autres métiers d'art qui restent confinés dans le cadre de l'amateurisme. «Si vous voulez avoir de bon scénaristes en Algérie, payez-les» a avancé Marcel Beaulieu. «Être scénariste exige une disponibilité 24/24 et 365 jours par année. Pour l'assurer il faut un salaire»a-t-il renchéri. Ainsi, le statut particulier doit être élaboré pour le métier de scénariste et les autres métiers en l'occurrence pour sortir le cinéma algérien de l'amateurisme au professionnalisme. L. B. Le cinéma algérien est en crise. Ceci ne relève pas du secret. La formation dans les différents métiers du cinéma consiste en un des plus importants points faibles de ce domaine. Le diagnostique est fait, l'Association des réalisateurs professionnels algériens (ARPA) passe à l'action. Après avoir organisé une formation au profit des preneurs de son, voilà que vient le tour de l'écriture du scénario. Un créneau qui marque une défaillance à ne pas négliger en Algérie. Une formation au profit de 12 candidats a été organisée par l'association. C'est ce qu'a été déclaré hier par l'Association en question lors d'une journée d'étude organisé à la salle Franz-Fanon. Les bases des techniques de l'écriture du scénario seront inculquées aux futures scénaristes par un scénariste professionnel québéquois, Marcel Beaulieu pendant quelques 20 jours. «Une formation qui sortira peut être avec quatre ou cinq scénaristes professionnels» espère Belkacem Hadjadj, cinéaste et président de l'APRA. «Le cinéma algérien est passé par une crise due à la décennie noire et aux conditions économiques dont est passée l'Algérie aux cours de la vingtaine d'années écoulées» a souligné le même orateur. «Il est possible et il est temps de relancer le cinéma en Algérie» a-t-rassuré. Certes, une vingtaine de jours n'est pas suffisante pour former des scénaristes professionnels mais ça serait du moins une opportunité pour soulever le voile sur certains talents. Il est à mentionner à ce propos que les 12 candidats à cette formation ont été minutieusement sélectionnés parmi plus d'une centaine, et ce, suite à un concours ou des projets de scénarios. Cette formation organisée sous le parrainage du ministère de la Culture indique une prise de conscience de la défaillance d'une part et la nécessité de trouver des solutions d'une autre. Toutefois, le manque de scénaristes en Algérie résulte d'un ensemble d'entraves. En plus de la défaillance de la formation, d'autres problèmes, d'ordre matériel notamment, interviennent. Il n'existe pas de statut particulier quant aux scénaristes professionnels en Algérie, ce qui est d'ailleurs le cas de beaucoup d'autres métiers d'art qui restent confinés dans le cadre de l'amateurisme. «Si vous voulez avoir de bon scénaristes en Algérie, payez-les» a avancé Marcel Beaulieu. «Être scénariste exige une disponibilité 24/24 et 365 jours par année. Pour l'assurer il faut un salaire»a-t-il renchéri. Ainsi, le statut particulier doit être élaboré pour le métier de scénariste et les autres métiers en l'occurrence pour sortir le cinéma algérien de l'amateurisme au professionnalisme. L. B.