Le 44e président des Etats-Unis, Barack Obama, dont l'investiture est prévue aujourd'hui, fera face à plusieurs défis diplomatiques qui l'attendent à la Maison-Blanche, notamment le conflit en Irak. Après les promesses électorales, c'est à l'épreuve du réel que sera confronté le président Obama. En effet, sur le front irakien de la « guerre contre le terrorisme » lancée par George W. Bush en 2001, le président élu entend bien mettre un point final à un conflit qui a débuté en mars 2003 et qui a fait plus de 4.000 morts dans les rangs militaires américains. A cet effet, le démocrate veut ainsi retirer l'essentiel des troupes américaines d'ici l'été 2010, pour ne garder sur le terrain que des forces chargées de la lutte antiterroriste. «J'ai dit au cours de la campagne, et je me suis tenu à cette position, que dès que je prendrai mes fonctions, j'appellerai l'état-major et les responsables de la sécurité nationale afin de lancer un plan de retrait de nos troupes » a lancé Obama. A ce propos, il est à rappeler, qu'il y a cinq ans, les Etats-Unis se lançaient à l'assaut de l'Irak, provoquant la mort de quelques 100.000 civils irakiens. La guerre a provoqué également l'exode d'au moins 2 millions d'Irakiens, réfugiés à l'étranger depuis 2003. Les pertes officielles américaines dans les combats se situent à hauteur de 4.538 morts. Officiellement, 29.780 soldats américains ont été blessés et 300.000 autres souffrent d'une dépression majeure ou de stress post-traumatique après leur service dans les guerres en Irak et en Afghanistan. Ensuite, il y a le coût économique pour les Etats-Unis, Avant sa démission le mois dernier, le président de la cour des comptes des Etats-Unis, David Walker, a rapporté que les dettes non couvertes du gouvernement des Etats-Unis s'élevaient à un total de 53 trillions de dollars (environ 34.000 milliards d'euros). De son coté, le site National prioritaire estime à plus de 589 milliards de dollars le coût de la guerre d'Irak. On se rappelle, en outre que, les deux prétextes de cette guerre, avancés par l'administration Bush conçue juste après les attentas du 11 septembre, étaient les armes de destruction massive, dont il a été prouvé qu'elles n'existaient pas peu de temps après, et le lien entre le défunt Saddam Hussein et le terrorisme, notamment Al-Qaïda. Toutefois, le conflit perdure jusqu'à aujourd'hui, l'armée américaine étant toujours une puissance occupante, tandis que les diverses parties sont engagées dans une guerre civile de longue haleine. Cette guerre multiforme combine résistance à l'occupant, terrorisme et lutte entre les composantes sunnites, chiites et kurdes de la population. Par ailleurs, Le 24 septembre 2005, 100 à 300. 000 manifestants américains s'étaient rassemblés à Washington pour protester contre l'engagement américain en Irak. De son coté, et à quelques jours de sa sortie par la petite porte de la Maison Blanche, Bush a jugé bon de se racheter et de dire à ses compatriotes et au reste du monde tous ses regrets d'avoir mené une guerre destructrice en Irak. A noter enfin que, l'organisation Amnesty International donne en tout cas 100 jours à Barack Obama pour «réparer les dégâts causés» par la présidence Bush. A. B. Le 44e président des Etats-Unis, Barack Obama, dont l'investiture est prévue aujourd'hui, fera face à plusieurs défis diplomatiques qui l'attendent à la Maison-Blanche, notamment le conflit en Irak. Après les promesses électorales, c'est à l'épreuve du réel que sera confronté le président Obama. En effet, sur le front irakien de la « guerre contre le terrorisme » lancée par George W. Bush en 2001, le président élu entend bien mettre un point final à un conflit qui a débuté en mars 2003 et qui a fait plus de 4.000 morts dans les rangs militaires américains. A cet effet, le démocrate veut ainsi retirer l'essentiel des troupes américaines d'ici l'été 2010, pour ne garder sur le terrain que des forces chargées de la lutte antiterroriste. «J'ai dit au cours de la campagne, et je me suis tenu à cette position, que dès que je prendrai mes fonctions, j'appellerai l'état-major et les responsables de la sécurité nationale afin de lancer un plan de retrait de nos troupes » a lancé Obama. A ce propos, il est à rappeler, qu'il y a cinq ans, les Etats-Unis se lançaient à l'assaut de l'Irak, provoquant la mort de quelques 100.000 civils irakiens. La guerre a provoqué également l'exode d'au moins 2 millions d'Irakiens, réfugiés à l'étranger depuis 2003. Les pertes officielles américaines dans les combats se situent à hauteur de 4.538 morts. Officiellement, 29.780 soldats américains ont été blessés et 300.000 autres souffrent d'une dépression majeure ou de stress post-traumatique après leur service dans les guerres en Irak et en Afghanistan. Ensuite, il y a le coût économique pour les Etats-Unis, Avant sa démission le mois dernier, le président de la cour des comptes des Etats-Unis, David Walker, a rapporté que les dettes non couvertes du gouvernement des Etats-Unis s'élevaient à un total de 53 trillions de dollars (environ 34.000 milliards d'euros). De son coté, le site National prioritaire estime à plus de 589 milliards de dollars le coût de la guerre d'Irak. On se rappelle, en outre que, les deux prétextes de cette guerre, avancés par l'administration Bush conçue juste après les attentas du 11 septembre, étaient les armes de destruction massive, dont il a été prouvé qu'elles n'existaient pas peu de temps après, et le lien entre le défunt Saddam Hussein et le terrorisme, notamment Al-Qaïda. Toutefois, le conflit perdure jusqu'à aujourd'hui, l'armée américaine étant toujours une puissance occupante, tandis que les diverses parties sont engagées dans une guerre civile de longue haleine. Cette guerre multiforme combine résistance à l'occupant, terrorisme et lutte entre les composantes sunnites, chiites et kurdes de la population. Par ailleurs, Le 24 septembre 2005, 100 à 300. 000 manifestants américains s'étaient rassemblés à Washington pour protester contre l'engagement américain en Irak. De son coté, et à quelques jours de sa sortie par la petite porte de la Maison Blanche, Bush a jugé bon de se racheter et de dire à ses compatriotes et au reste du monde tous ses regrets d'avoir mené une guerre destructrice en Irak. A noter enfin que, l'organisation Amnesty International donne en tout cas 100 jours à Barack Obama pour «réparer les dégâts causés» par la présidence Bush. A. B.