L'actuelle hausse vertigineuse des prix des fruits et légumes dont se plaint la majorité des ménages est tout simplement due au mauvais temps accompagné d'une forte pluviosité qui empêchent les agriculteurs d'accéder à leurs champs. Intervenant hier sur les ondes de la chaîne III dans l'émission «l'invité de la rédaction», M. Ferroukhi, secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a tenu à préciser que «ce n'est pas la disponibilité des produits qui est à l'origine de cette flambée». «Les champs étant boueux, les agriculteurs ne peuvent procéder à des récoltes», explique-t-il. Pour le cadre du département de Benaïsa ce constat vient encore une fois rappeler l'urgente nécessité de revoir le système d'approvisionnement à flux tendu adopté actuellement. Il devient, à son sens, «impératif de passer à des circuits de distribution qui sont à la hauteur de notre mode de vie et de nos agglomérations». Il est vrai qu'avec l'actuel système, le consommateur a l'avantage de s'approvisionner en produits frais, mais dans tous les pays du monde les fruits et légumes ne sont pas acheminés directement du champ vers les marchés. «Le produit doit être d'abord stocké, mis sous froid et conditionné avant d'être ensuite proposé à la vente. Ça se passe comme ça dans tous les pays du monde (…) Nous allons nous aussi vers ce système que nous comptons mettre en place prochainement avec la contribution d'autres départements», plaide M. Ferroukhi. Un objectif à travers lequel le ministère compte également assurer une meilleure régulation du marché et réduire le nombre d'intermédiaires. «Les grandes agglomérations ne s'approvisionnent pas de la même manière qu'un petit hameau», insiste-t-il encore en trouvant «anormal que les marchés de la capitale soient alimentés par de petites camionnettes tous les matins». Interrogé sur l'assurance d'une sécurité alimentaire qui est au centre des débats dans tous les pays depuis le déclenchement de la crise financière mondiale, M. Ferroukhi a rappelé que l'Algérie a mis en place un mécanisme de soutien aux agriculteurs avec une obligation de résultat. «Nous avons tout de suite rejeté l'idée de s'inscrire dans une logique de fatalité (…) Nous avons agi en orientant les ressources vers les productions dites stratégiques telles que les céréales, le lait et la pomme de terre pour pouvoir réduire la facture d'importation des produits agricoles». Pour cette année la production s'annonce «très bonne» après les importantes chutes de pluie. D'ailleurs, M. Ferroukhi ne cache pas son optimisme à ce propos. «Je pense que nous allons facilement atteindre l'objectif fixé pour cette année de produire 20 millions de quintaux de blé», affirme-t-il. A l'horizon 2014, l'Algérie compte, rappelons-le, atteindre le chiffre de 50 millions de quintaux en stabilité pour la production nationale de blé. S. H. L'actuelle hausse vertigineuse des prix des fruits et légumes dont se plaint la majorité des ménages est tout simplement due au mauvais temps accompagné d'une forte pluviosité qui empêchent les agriculteurs d'accéder à leurs champs. Intervenant hier sur les ondes de la chaîne III dans l'émission «l'invité de la rédaction», M. Ferroukhi, secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a tenu à préciser que «ce n'est pas la disponibilité des produits qui est à l'origine de cette flambée». «Les champs étant boueux, les agriculteurs ne peuvent procéder à des récoltes», explique-t-il. Pour le cadre du département de Benaïsa ce constat vient encore une fois rappeler l'urgente nécessité de revoir le système d'approvisionnement à flux tendu adopté actuellement. Il devient, à son sens, «impératif de passer à des circuits de distribution qui sont à la hauteur de notre mode de vie et de nos agglomérations». Il est vrai qu'avec l'actuel système, le consommateur a l'avantage de s'approvisionner en produits frais, mais dans tous les pays du monde les fruits et légumes ne sont pas acheminés directement du champ vers les marchés. «Le produit doit être d'abord stocké, mis sous froid et conditionné avant d'être ensuite proposé à la vente. Ça se passe comme ça dans tous les pays du monde (…) Nous allons nous aussi vers ce système que nous comptons mettre en place prochainement avec la contribution d'autres départements», plaide M. Ferroukhi. Un objectif à travers lequel le ministère compte également assurer une meilleure régulation du marché et réduire le nombre d'intermédiaires. «Les grandes agglomérations ne s'approvisionnent pas de la même manière qu'un petit hameau», insiste-t-il encore en trouvant «anormal que les marchés de la capitale soient alimentés par de petites camionnettes tous les matins». Interrogé sur l'assurance d'une sécurité alimentaire qui est au centre des débats dans tous les pays depuis le déclenchement de la crise financière mondiale, M. Ferroukhi a rappelé que l'Algérie a mis en place un mécanisme de soutien aux agriculteurs avec une obligation de résultat. «Nous avons tout de suite rejeté l'idée de s'inscrire dans une logique de fatalité (…) Nous avons agi en orientant les ressources vers les productions dites stratégiques telles que les céréales, le lait et la pomme de terre pour pouvoir réduire la facture d'importation des produits agricoles». Pour cette année la production s'annonce «très bonne» après les importantes chutes de pluie. D'ailleurs, M. Ferroukhi ne cache pas son optimisme à ce propos. «Je pense que nous allons facilement atteindre l'objectif fixé pour cette année de produire 20 millions de quintaux de blé», affirme-t-il. A l'horizon 2014, l'Algérie compte, rappelons-le, atteindre le chiffre de 50 millions de quintaux en stabilité pour la production nationale de blé. S. H.