Cette rencontre à laquelle ont assisté de nombreuses personnalités, telles que des parlementaires et des responsables d'organisations patronales, a permis de relever les insuffisances et les retards accumulés dans la construction d'une véritable intégration économique. Cette rencontre à laquelle ont assisté de nombreuses personnalités, telles que des parlementaires et des responsables d'organisations patronales, a permis de relever les insuffisances et les retards accumulés dans la construction d'une véritable intégration économique. «Nous avons besoin d'une Union du Maghreb arabe (UMA) forte, féconde, efficace et dynamique. Il devient, aujourd'hui, impérieux d'intensifier la coopération entre les cinq pays composant l'UMA pour une vraie intégration politique et économique, en instaurant notamment un partenariat de confiance capable d'accroître les échanges commerciaux et développer cette région du Monde arabe» a notamment déclaré le secrétaire général du Conseil consultatif de l'UMA, Saïd Mokadem, au cours d'une conférence organisée hier au journal «Echaab» sur le thème de «l'UMA : réalités et perspectives». Cette rencontre à laquelle ont assisté de nombreuses personnalités, telles que des parlementaires et des responsables d'organisations patronales (le président de la Confédération du patronat algérien Boualem M'rakech), a permis de relever les insuffisances et les retards accumulés dans la construction d'une véritable intégration économique. De nombreux dossiers sont actuellement en cours d'étude au sein de l'UMA où les experts vont examiner les questions stratégiques inhérentes aux ressources hydriques, à la dépollution de l'environnement et l'urbanisme, ainsi que les énergies renouvelables et le développement des ressources humaines et des compétences. «L'objectif consiste à augmenter la productivité des entreprises en assurant un meilleur taux de croissance en améliorant le PIB et les échanges commerciaux des pays maghrébins» a-t-il affirmé. Les échanges commerciaux des pays de l'UMA ne représentent que 3 %, ce qui est vraiment dérisoire pour un espace régional aspirant à l'intégration et à un marché commun depuis plus de 20 années, sachant que l'UMA existe depuis le 17 février 1989. Mokadem a reconnu l'énorme retard et les faiblesses et insuffisances accumulés dans le développement de l'UMA qui n'arrive pas à se mettre au diapason des avancées scientifiques et technologiques. «Nous pouvons avoir une meilleure situation économique et géostratégique au Maghreb si nous avons saisi les opportunités de coopération au fil des années. Avec une superficie de 6 millions de km2 et 90 millions d'habitants, l'UMA est susceptible de fructifier ses potentialités et ses ressources naturelles (pétrole et gaz, phosphates, fer, or uranium, agriculture et ressources halieutiques)» ajoute t-il. Le conférencier a également rappelé que les études socioéconomiques au Maghreb ne sont pas fiables, insuffisantes et rares, au moment où il faut aussi établir une citoyenneté plus large au sein de l'UMA, ce qui est le rêve de tous les Maghrébins. Il plaide également pour la libéralisation totale des échanges en ouvrant les frontières et en procédant au démantèlement tarifaire avec une libre circulation des personnes et des marchandises, sans aucune restriction ou contrainte bureaucratique. Mokadem déplore l'inexistence d'un Parlement maghrébin avec un droit communautaire propre à l'UMA qui devait comporter 150 membres, conformément aux souhaits des Etats de l'UMA. Actuellement, il existe 37 accords et conventions à caractère économique et agricole à l'UMA. Malheureusement, l'application ne trouve pas le consensus nécessaire sur le terrain où seulement 7 conventions sont opérantes, selon le conférencier. A. A. «Nous avons besoin d'une Union du Maghreb arabe (UMA) forte, féconde, efficace et dynamique. Il devient, aujourd'hui, impérieux d'intensifier la coopération entre les cinq pays composant l'UMA pour une vraie intégration politique et économique, en instaurant notamment un partenariat de confiance capable d'accroître les échanges commerciaux et développer cette région du Monde arabe» a notamment déclaré le secrétaire général du Conseil consultatif de l'UMA, Saïd Mokadem, au cours d'une conférence organisée hier au journal «Echaab» sur le thème de «l'UMA : réalités et perspectives». Cette rencontre à laquelle ont assisté de nombreuses personnalités, telles que des parlementaires et des responsables d'organisations patronales (le président de la Confédération du patronat algérien Boualem M'rakech), a permis de relever les insuffisances et les retards accumulés dans la construction d'une véritable intégration économique. De nombreux dossiers sont actuellement en cours d'étude au sein de l'UMA où les experts vont examiner les questions stratégiques inhérentes aux ressources hydriques, à la dépollution de l'environnement et l'urbanisme, ainsi que les énergies renouvelables et le développement des ressources humaines et des compétences. «L'objectif consiste à augmenter la productivité des entreprises en assurant un meilleur taux de croissance en améliorant le PIB et les échanges commerciaux des pays maghrébins» a-t-il affirmé. Les échanges commerciaux des pays de l'UMA ne représentent que 3 %, ce qui est vraiment dérisoire pour un espace régional aspirant à l'intégration et à un marché commun depuis plus de 20 années, sachant que l'UMA existe depuis le 17 février 1989. Mokadem a reconnu l'énorme retard et les faiblesses et insuffisances accumulés dans le développement de l'UMA qui n'arrive pas à se mettre au diapason des avancées scientifiques et technologiques. «Nous pouvons avoir une meilleure situation économique et géostratégique au Maghreb si nous avons saisi les opportunités de coopération au fil des années. Avec une superficie de 6 millions de km2 et 90 millions d'habitants, l'UMA est susceptible de fructifier ses potentialités et ses ressources naturelles (pétrole et gaz, phosphates, fer, or uranium, agriculture et ressources halieutiques)» ajoute t-il. Le conférencier a également rappelé que les études socioéconomiques au Maghreb ne sont pas fiables, insuffisantes et rares, au moment où il faut aussi établir une citoyenneté plus large au sein de l'UMA, ce qui est le rêve de tous les Maghrébins. Il plaide également pour la libéralisation totale des échanges en ouvrant les frontières et en procédant au démantèlement tarifaire avec une libre circulation des personnes et des marchandises, sans aucune restriction ou contrainte bureaucratique. Mokadem déplore l'inexistence d'un Parlement maghrébin avec un droit communautaire propre à l'UMA qui devait comporter 150 membres, conformément aux souhaits des Etats de l'UMA. Actuellement, il existe 37 accords et conventions à caractère économique et agricole à l'UMA. Malheureusement, l'application ne trouve pas le consensus nécessaire sur le terrain où seulement 7 conventions sont opérantes, selon le conférencier. A. A.