Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) ne recule pas. Sa grève ouverte est maintenue et devra débuter demain 24 février. Le Dr Bensebaini, président du SNPSP a déclaré que la décision de renouer avec la grève a été décidée par les membres du conseil national, réunis en session extraordinaire au début du mois de février à Alger. Les principales revendications, a-t-il expliqué dans un entretien téléphonique, sont « la promulgation du statut particulier de la profession et l'instauration d'un régime indemnitaire. Durant cette grève ouverte, un service minimum sera assuré». Pour le Dr. Bensebaini, cette action de protestation sera maintenue tant que rien de « concret » n'est obtenu. « Nous maintiendrons cette grève illimitée jusqu'à ce qu'il y ait quelque chose de concret. Et c'est le conseil national qui décidera de la poursuite ou non du débrayage ». Pour rappel, le SNPSP avait décidé le 15 janvier dernier de geler son mouvement de grève prévu pour le 17 janvier 2009 en signe de solidarité avec le peuple palestinien. Depuis, les discussions avec le ministère de la Santé à propos du système indemnitaire et du statut particulier des praticiens n'ont mené à rien. Et c'est dans ce contexte qu'il a été décidé la tenue de ce conseil extraordinaire qui a vu, après un vote à bulletin secret, la grève approuvée par les participants à cette rencontre. Une rencontre de « la dernière chance » a eu lieu en début de semaine, le samedi précisément, avec des représentants du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. « Mais rien de nouveau n'a été obtenu. La tutelle ne nous a rien proposé de palpable à consigner dans un procès verbal de réunion » a encore regretté le président du SNPSP. Il est à relever que le choix de la date du 24 février n'est pas fortuit. En effet, pour le SNPSP, il s'agit d'interpeller les consciences pour « rappeler que 92% de nos ressources proviennent des hydrocarbures, alors que 92% des Algériens vivent dans la précarité ». Ceci d'une part. D'autre part, une manière pour le syndicat de marquer ce jour de son empreinte, en disant que le monde syndical n'est pas l'apanage de tel ou tel syndicat, mais de toutes les organisations existantes. Ainsi, ce syndicat semble vouloir maintenir la pression sur sa tutelle à près de deux mois des élections présidentielles. Il ne s'agit là, au fait, que d'un prélude aux mouvements de contestation de plusieurs syndicats autonomes prévus pour les prochains jours. M. T. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) ne recule pas. Sa grève ouverte est maintenue et devra débuter demain 24 février. Le Dr Bensebaini, président du SNPSP a déclaré que la décision de renouer avec la grève a été décidée par les membres du conseil national, réunis en session extraordinaire au début du mois de février à Alger. Les principales revendications, a-t-il expliqué dans un entretien téléphonique, sont « la promulgation du statut particulier de la profession et l'instauration d'un régime indemnitaire. Durant cette grève ouverte, un service minimum sera assuré». Pour le Dr. Bensebaini, cette action de protestation sera maintenue tant que rien de « concret » n'est obtenu. « Nous maintiendrons cette grève illimitée jusqu'à ce qu'il y ait quelque chose de concret. Et c'est le conseil national qui décidera de la poursuite ou non du débrayage ». Pour rappel, le SNPSP avait décidé le 15 janvier dernier de geler son mouvement de grève prévu pour le 17 janvier 2009 en signe de solidarité avec le peuple palestinien. Depuis, les discussions avec le ministère de la Santé à propos du système indemnitaire et du statut particulier des praticiens n'ont mené à rien. Et c'est dans ce contexte qu'il a été décidé la tenue de ce conseil extraordinaire qui a vu, après un vote à bulletin secret, la grève approuvée par les participants à cette rencontre. Une rencontre de « la dernière chance » a eu lieu en début de semaine, le samedi précisément, avec des représentants du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. « Mais rien de nouveau n'a été obtenu. La tutelle ne nous a rien proposé de palpable à consigner dans un procès verbal de réunion » a encore regretté le président du SNPSP. Il est à relever que le choix de la date du 24 février n'est pas fortuit. En effet, pour le SNPSP, il s'agit d'interpeller les consciences pour « rappeler que 92% de nos ressources proviennent des hydrocarbures, alors que 92% des Algériens vivent dans la précarité ». Ceci d'une part. D'autre part, une manière pour le syndicat de marquer ce jour de son empreinte, en disant que le monde syndical n'est pas l'apanage de tel ou tel syndicat, mais de toutes les organisations existantes. Ainsi, ce syndicat semble vouloir maintenir la pression sur sa tutelle à près de deux mois des élections présidentielles. Il ne s'agit là, au fait, que d'un prélude aux mouvements de contestation de plusieurs syndicats autonomes prévus pour les prochains jours. M. T.