Hillary Clinton arrive avec un chèque de 900 millions de dollars et l'Arabie saoudite a promis un milliard de dollars. Hillary Clinton arrive avec un chèque de 900 millions de dollars et l'Arabie saoudite a promis un milliard de dollars. Après une opération militaire israélienne qui a duré 21 jours et qui a ravagé la bande de Ghaza, tuant plus de 1.300 palestiniens et faisant plus de 5.500 blessés, dont des femmes et des enfants, une conférence se tient à partir d'hier lundi à Charm El Cheikh, en présence 70 pays et de 15 organisations internationales. D'ores et déjà, on sait que la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, arrive avec un chèque de 900 millions de dollars. La commission européenne, elle, a promis 436 millions d'euros, soit 549 millions de dollars et puis Riyad n'hésite pas à mettre la main à la poche en mettant dans la cagnotte un milliard de dollars. Avec ça, on est encore loin des 2.8 milliards de dollars demandé par le Premier ministre par intérim de l'Autorité palestinienne Salam Fayyad, mais il est sûr que ce n'est pas tant l'argent qui va manquer, que le nom de l'établissement bancaire qui va avoir à gérer ce fonds, les donateurs n'acceptant pas de les confier au mouvement Hamas. Parmi les personnalités d'honneur présentes à Charm El Cheikh, on peut citer le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, le secrétaire général de la ligue arabe Amr Moussa, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton dont c'est le premier contact officiel avec cette région du Proche-Orient, le président français Nicolas Sarkozy, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le chef de la diplomatie de l'Union européenne Javier Solana. Cette conférence sur la reconstruction de Ghaza a été précédée d'une autre, au Caire, sur la réconciliation inter-palestinienne, et qui s'était fixée pour mission l'élargissement de l'OLP au mouvement Hamas, pour aboutir à la formation d'un gouvernement national palestinien. Pendant ce temps, c'est ce qui se passe sur la scène politique israélienne qui retient l'attention avec l'arrivée à bref délai d'un gouvernement de coalition droite extrême droite, dirigé par le chef du Likoud, Benyamin Netanyahu. Dans ces conditions, on ne voit pas à avec quelle partie l'Autorité palestinienne aura à mener des négociations, car il faut être deux pour discuter et finaliser un processus de paix. Pour sa part, la Communauté internationale a pris conscience de l'urgence de la création d'un Etat palestinien indépendant. S'il est vrai que l'administration Bush a pêché par une partialité trop voyante en faveur d'Israël, tout le monde actuellement attend de connaître la position de Barack Obama sur ce dossier épineux et très sensible de la guerre israélo-palestinienne. Ensuite, après l'arrivé de l'aide internationale, la priorité sera la réouverture des points de passage pour permettre à la bande de Ghaza de recevoir dans de bonnes conditions les approvisionnements indispensables et à la population ghazaouie de pouvoir entrer et sortir librement. R. M. Après une opération militaire israélienne qui a duré 21 jours et qui a ravagé la bande de Ghaza, tuant plus de 1.300 palestiniens et faisant plus de 5.500 blessés, dont des femmes et des enfants, une conférence se tient à partir d'hier lundi à Charm El Cheikh, en présence 70 pays et de 15 organisations internationales. D'ores et déjà, on sait que la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, arrive avec un chèque de 900 millions de dollars. La commission européenne, elle, a promis 436 millions d'euros, soit 549 millions de dollars et puis Riyad n'hésite pas à mettre la main à la poche en mettant dans la cagnotte un milliard de dollars. Avec ça, on est encore loin des 2.8 milliards de dollars demandé par le Premier ministre par intérim de l'Autorité palestinienne Salam Fayyad, mais il est sûr que ce n'est pas tant l'argent qui va manquer, que le nom de l'établissement bancaire qui va avoir à gérer ce fonds, les donateurs n'acceptant pas de les confier au mouvement Hamas. Parmi les personnalités d'honneur présentes à Charm El Cheikh, on peut citer le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, le secrétaire général de la ligue arabe Amr Moussa, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton dont c'est le premier contact officiel avec cette région du Proche-Orient, le président français Nicolas Sarkozy, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le chef de la diplomatie de l'Union européenne Javier Solana. Cette conférence sur la reconstruction de Ghaza a été précédée d'une autre, au Caire, sur la réconciliation inter-palestinienne, et qui s'était fixée pour mission l'élargissement de l'OLP au mouvement Hamas, pour aboutir à la formation d'un gouvernement national palestinien. Pendant ce temps, c'est ce qui se passe sur la scène politique israélienne qui retient l'attention avec l'arrivée à bref délai d'un gouvernement de coalition droite extrême droite, dirigé par le chef du Likoud, Benyamin Netanyahu. Dans ces conditions, on ne voit pas à avec quelle partie l'Autorité palestinienne aura à mener des négociations, car il faut être deux pour discuter et finaliser un processus de paix. Pour sa part, la Communauté internationale a pris conscience de l'urgence de la création d'un Etat palestinien indépendant. S'il est vrai que l'administration Bush a pêché par une partialité trop voyante en faveur d'Israël, tout le monde actuellement attend de connaître la position de Barack Obama sur ce dossier épineux et très sensible de la guerre israélo-palestinienne. Ensuite, après l'arrivé de l'aide internationale, la priorité sera la réouverture des points de passage pour permettre à la bande de Ghaza de recevoir dans de bonnes conditions les approvisionnements indispensables et à la population ghazaouie de pouvoir entrer et sortir librement. R. M.