Le cabinet d'études et d'analyses britannique, Oxford Business Group (OBG), croit savoir que la réforme bancaire reviendrait au devant de la scène, à l'occasion des prochaines présidentielles. « La réforme du secteur bancaire en Algérie est un processus de longue haleine, qui pourrait reprendre du poil de la bête à l'approche des élections présidentielles», écrit OBG dans un rapport de conjoncture diffusé avant-hier. Une probabilité tirée de l'analyse de plusieurs paramètres, essentiellement les dernières sorties des membres de l'Exécutif à commencer par celles du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. OBG qui ne cite pas de sources algériennes s'attend même à ce que les réformes dites « lourdes » soient relancées. Le cabinet britannique souligne ainsi qu'« à l'approche des élections présidentielles prévues pour le 9 avril, il se pourrait que le programme de privatisation et de réformes bancaires soit relancé.» Parmi les motivations, OBG cite celles faisant de la nécessité de la refonte du système bancaire une priorité des décideurs. Le dernier rapport de l'institut américain Fondation Heritage portant sur les libertés économiques a inspiré sur plusieurs points le constat d'OBG. D'après l'Index of Economic Freedom, publié le 13 janvier, l'économie algérienne est classée 107ème sur un total de 179 pays recensés et 14ème parmi les 17 pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, avec un score de 56,6 points sur 100. Néanmoins, si elle affiche de bons résultats dans certaines catégories, comme la liberté des affaires, l'Algérie enregistre son plus mauvais score en matière de liberté financière, pour laquelle elle est à près de 20 points au-dessous de la moyenne mondiale. Le rapport qualifie la réforme bancaire en Algérie comme étant lente et irrégulière et indique que « la réforme est essentielle si l'allocation des ressources et le développement du secteur privé sont à améliorer ». Par ailleurs, poursuit l'analyse le gouvernement souhaite voir une plus grande diversification de son économie, de manière à sortir de sa dépendance énergétique et à faire une plus grande place au secteur privé. « Dans cette perspective, il devra persévérer dans sa réforme du secteur bancaire, en particulier en ce qui concerne la privatisation des banques appartenant à l'Etat, une étape qui aboutirait à un retour des fonds publics vers le privé», souligne OBG. Tout en rappelant que le système bancaire algérien semble avoir évité le pire de la crise économique mondiale, ayant peu d'actifs toxiques et un faible volume d'activité à l'étranger, les experts d'OBG reprennent, également, les propos des responsables algériens qui n'ont à aucun moment dit avoir « enterré » définitivement les projets de privatisation. Ceci, en dépit du climat quelque peu « brouillardé » par les récentes décisions du gouvernement allant dans le sens du protectionnisme. Oxford Business Group qui revient sur la genèse de l'ouverture de capital du Crédit populaire d'Algérie (CPA) décèle à travers les déclarations du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar une source rassurante. En effet, le 22 janvier, Hamid Temmar rappelait que le gouvernement était résolument engagé à privatiser les entreprises publiques, à l'exception de la compagnie pétrolière Sonatrach, de la compagnie d'électricité et de gaz Sonelgaz, et de la compagnie des chemins de fer. M. M. Le cabinet d'études et d'analyses britannique, Oxford Business Group (OBG), croit savoir que la réforme bancaire reviendrait au devant de la scène, à l'occasion des prochaines présidentielles. « La réforme du secteur bancaire en Algérie est un processus de longue haleine, qui pourrait reprendre du poil de la bête à l'approche des élections présidentielles», écrit OBG dans un rapport de conjoncture diffusé avant-hier. Une probabilité tirée de l'analyse de plusieurs paramètres, essentiellement les dernières sorties des membres de l'Exécutif à commencer par celles du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. OBG qui ne cite pas de sources algériennes s'attend même à ce que les réformes dites « lourdes » soient relancées. Le cabinet britannique souligne ainsi qu'« à l'approche des élections présidentielles prévues pour le 9 avril, il se pourrait que le programme de privatisation et de réformes bancaires soit relancé.» Parmi les motivations, OBG cite celles faisant de la nécessité de la refonte du système bancaire une priorité des décideurs. Le dernier rapport de l'institut américain Fondation Heritage portant sur les libertés économiques a inspiré sur plusieurs points le constat d'OBG. D'après l'Index of Economic Freedom, publié le 13 janvier, l'économie algérienne est classée 107ème sur un total de 179 pays recensés et 14ème parmi les 17 pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, avec un score de 56,6 points sur 100. Néanmoins, si elle affiche de bons résultats dans certaines catégories, comme la liberté des affaires, l'Algérie enregistre son plus mauvais score en matière de liberté financière, pour laquelle elle est à près de 20 points au-dessous de la moyenne mondiale. Le rapport qualifie la réforme bancaire en Algérie comme étant lente et irrégulière et indique que « la réforme est essentielle si l'allocation des ressources et le développement du secteur privé sont à améliorer ». Par ailleurs, poursuit l'analyse le gouvernement souhaite voir une plus grande diversification de son économie, de manière à sortir de sa dépendance énergétique et à faire une plus grande place au secteur privé. « Dans cette perspective, il devra persévérer dans sa réforme du secteur bancaire, en particulier en ce qui concerne la privatisation des banques appartenant à l'Etat, une étape qui aboutirait à un retour des fonds publics vers le privé», souligne OBG. Tout en rappelant que le système bancaire algérien semble avoir évité le pire de la crise économique mondiale, ayant peu d'actifs toxiques et un faible volume d'activité à l'étranger, les experts d'OBG reprennent, également, les propos des responsables algériens qui n'ont à aucun moment dit avoir « enterré » définitivement les projets de privatisation. Ceci, en dépit du climat quelque peu « brouillardé » par les récentes décisions du gouvernement allant dans le sens du protectionnisme. Oxford Business Group qui revient sur la genèse de l'ouverture de capital du Crédit populaire d'Algérie (CPA) décèle à travers les déclarations du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar une source rassurante. En effet, le 22 janvier, Hamid Temmar rappelait que le gouvernement était résolument engagé à privatiser les entreprises publiques, à l'exception de la compagnie pétrolière Sonatrach, de la compagnie d'électricité et de gaz Sonelgaz, et de la compagnie des chemins de fer. M. M.