Les travailleurs de l'Entreprise algéro-turque du fer (ATF) ne décolèrent pas. Sans salaires depuis 5 mois, suite à la disparition mystérieuse du P-DG, un ressortissant français d'origine palestinienne, qui n'a pas donné signe de vie depuis 6 mois, les 360 salariés ont bruyamment manifesté devant le siège de la wilaya pour réclamer des pouvoirs publics des solutions immédiates à leurs revendications, à savoir l'installation par les services du Trésor public d'un gérant qui sera chargé d'assurer la direction de l'entreprise et le paiement des arriérés des salaires en autorisant la vente d'un stock de production gelé par le fisc. Hier encore, brandissant des banderoles exprimant leur revendications, ils étaient plus de 300 à battre le pavé devant l'entrée principale de l'usine sise dans la zone industrielle du Pont Bouchet. Selon le bureau syndical, le patron de l'entreprise, poursuivi par la justice et par le fisc pour fraude et évasion fiscale, s'est réfugié en France, laissant derrière lui une entreprise paralysée financièrement puisque même les comptes bancaires ont été vidés jusqu'au dernier sou. Le fisc réclame, via les tribunaux, une dette de 156 milliards à ATF, après le redressement opéré suite à un constat de fraude fiscale. Une décision de fermeture suite à la mise sous séquestre de l'entreprise a été prise. D'où l'opposition et la colère des travailleurs qui refusent d'être les victimes expiatoires des dégâts collatéraux des sanctions juridiques et fiscales contre ATF arguant que la société a encore le potentiel nécessaire pour continuer à fonctionner et à produire il suffit de désigner, affirment-ils, un gérant pour prendre en charge la gestion de l'entreprise «La production, on s'en occupe» disent-ils. Le secrétaire général de la wilaya qui les a reçus avaient donné des promesses aux représentants des travailleurs de faire en sorte qu'ils puissent conserver l'outil de production et de trouver un modus vivendi avec le fisc par le biais d'un échéancier pour le réglement de la dette. Les travailleurs de l'Entreprise algéro-turque du fer (ATF) ne décolèrent pas. Sans salaires depuis 5 mois, suite à la disparition mystérieuse du P-DG, un ressortissant français d'origine palestinienne, qui n'a pas donné signe de vie depuis 6 mois, les 360 salariés ont bruyamment manifesté devant le siège de la wilaya pour réclamer des pouvoirs publics des solutions immédiates à leurs revendications, à savoir l'installation par les services du Trésor public d'un gérant qui sera chargé d'assurer la direction de l'entreprise et le paiement des arriérés des salaires en autorisant la vente d'un stock de production gelé par le fisc. Hier encore, brandissant des banderoles exprimant leur revendications, ils étaient plus de 300 à battre le pavé devant l'entrée principale de l'usine sise dans la zone industrielle du Pont Bouchet. Selon le bureau syndical, le patron de l'entreprise, poursuivi par la justice et par le fisc pour fraude et évasion fiscale, s'est réfugié en France, laissant derrière lui une entreprise paralysée financièrement puisque même les comptes bancaires ont été vidés jusqu'au dernier sou. Le fisc réclame, via les tribunaux, une dette de 156 milliards à ATF, après le redressement opéré suite à un constat de fraude fiscale. Une décision de fermeture suite à la mise sous séquestre de l'entreprise a été prise. D'où l'opposition et la colère des travailleurs qui refusent d'être les victimes expiatoires des dégâts collatéraux des sanctions juridiques et fiscales contre ATF arguant que la société a encore le potentiel nécessaire pour continuer à fonctionner et à produire il suffit de désigner, affirment-ils, un gérant pour prendre en charge la gestion de l'entreprise «La production, on s'en occupe» disent-ils. Le secrétaire général de la wilaya qui les a reçus avaient donné des promesses aux représentants des travailleurs de faire en sorte qu'ils puissent conserver l'outil de production et de trouver un modus vivendi avec le fisc par le biais d'un échéancier pour le réglement de la dette.