Zaïm Bensaci a expliqué que les grandes entreprises publiques ne possèdent pas la culture de la sous-traitance locale pour éviter l'importation de pièce de rechange qui ronge notre économie. Zaïm Bensaci a expliqué que les grandes entreprises publiques ne possèdent pas la culture de la sous-traitance locale pour éviter l'importation de pièce de rechange qui ronge notre économie. «Le complexe pétrochimique de Sonatrach à Arzew requiert beaucoup de pièces de rechange qui peuvent être fabriquées en Algérie pourvu qu'on ait les qualifications nécessaires. Il faut avoir également l'esprit entrepreneurial dans les petites unités industrielles chargées de la sous-traitance. En effet, le secteur pétrolier se caractérise par des dépenses de l'ordre de 5 milliards de DA en pièce de rechange importée», a notamment déclaré le président du Conseil national consultatif de la petite et moyenne entreprise (CNCPME), Zaïm Bensaci, au cours d'une conférence organisée hier au forum d'El Moudjahid. Il a expliqué que les grandes entreprises publiques ne possèdent pas la culture de la sous-traitance locale pour éviter l'importation de pièce de rechange qui ronge notre économie, sans compter l'évasion considérable de devises et «l'importation» du chômage. Il considère que la sous-traitance qui est la colonne vertébrale d'un pays voulant promouvoir la PME, requiert cependant des compétences. Il faut une contribution des ministères de la Formation professionnelle et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique par le biais de la formation universitaire et technique permettant la connaissance des équipements sophistiqués. «Nous sommes un partenaire du constructeur aéronautique Airbus pour la fabrication des pièces de la sous-traitance chez nous. Car l'Algérie est en mesure de prendre une sous-traitance à l'étranger. Une directive d'Ouyahia et une note réactivée récemment indiquent que les entreprises publiques doivent se réserver un pourcentage ce qui est un bon point», a-t-il dit. Il a donné l'exemple des Etats-Unis d'Amérique qui ont pris une décision gouvernementale, la «Small Business Act» obligeant les sociétés installées dans ce pays à réserver 20 % de leur plan de charge aux PME américaines. «Les Américains ont développé leurs PME créatrices de richesse et d'emploi à travers la promotion de la sous-traitance locale. Nous avons un marché où il faut préserver de droit une partie de la sous-traitance locale et développer la PME. Nous sommes devenus strictement importateurs dans un pays où il faut absolument dynamiser la PME, car nous n'avons pas d'industrie» a-t-il souligné. Il ajoute que le tissu des PME doit bénéficier de tous les avantages, tels que le foncier et l'aide et l'implication des banques. Rappelons dans cet ordre d'idées, que le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, a récemment affirmé que les banques accordent des crédits au commerce. «Le tissu de la sous-traitance est la base de l'industrie en Espagne et au Portugal alors que l'Algérie n'a pas une sous-traitance développée, car il n'existe pas d'opportunités», a-t-il ajouté. «En 1980, pas moins de 6 milliards DA d'équipements et de pièce de rechange ont été achetés et importés contre 980 millions de DA réalisés localement. En 2007, sur un total de 7,8 milliards de DA, 3,4 milliards de dépenses d'équipements ont été réalisés localement. Pas moins de 30 % sont donc réalisés au niveau national», a-t-il déclaré. En outre, il a affirmé que l'objectif pour les trois prochaines années consiste à porter ce chiffre à 40 - 50 % sachant qu'avant d'avoir une sous-traitance, il faut d'abord construire un appareil industriel. A. A. «Le complexe pétrochimique de Sonatrach à Arzew requiert beaucoup de pièces de rechange qui peuvent être fabriquées en Algérie pourvu qu'on ait les qualifications nécessaires. Il faut avoir également l'esprit entrepreneurial dans les petites unités industrielles chargées de la sous-traitance. En effet, le secteur pétrolier se caractérise par des dépenses de l'ordre de 5 milliards de DA en pièce de rechange importée», a notamment déclaré le président du Conseil national consultatif de la petite et moyenne entreprise (CNCPME), Zaïm Bensaci, au cours d'une conférence organisée hier au forum d'El Moudjahid. Il a expliqué que les grandes entreprises publiques ne possèdent pas la culture de la sous-traitance locale pour éviter l'importation de pièce de rechange qui ronge notre économie, sans compter l'évasion considérable de devises et «l'importation» du chômage. Il considère que la sous-traitance qui est la colonne vertébrale d'un pays voulant promouvoir la PME, requiert cependant des compétences. Il faut une contribution des ministères de la Formation professionnelle et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique par le biais de la formation universitaire et technique permettant la connaissance des équipements sophistiqués. «Nous sommes un partenaire du constructeur aéronautique Airbus pour la fabrication des pièces de la sous-traitance chez nous. Car l'Algérie est en mesure de prendre une sous-traitance à l'étranger. Une directive d'Ouyahia et une note réactivée récemment indiquent que les entreprises publiques doivent se réserver un pourcentage ce qui est un bon point», a-t-il dit. Il a donné l'exemple des Etats-Unis d'Amérique qui ont pris une décision gouvernementale, la «Small Business Act» obligeant les sociétés installées dans ce pays à réserver 20 % de leur plan de charge aux PME américaines. «Les Américains ont développé leurs PME créatrices de richesse et d'emploi à travers la promotion de la sous-traitance locale. Nous avons un marché où il faut préserver de droit une partie de la sous-traitance locale et développer la PME. Nous sommes devenus strictement importateurs dans un pays où il faut absolument dynamiser la PME, car nous n'avons pas d'industrie» a-t-il souligné. Il ajoute que le tissu des PME doit bénéficier de tous les avantages, tels que le foncier et l'aide et l'implication des banques. Rappelons dans cet ordre d'idées, que le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, a récemment affirmé que les banques accordent des crédits au commerce. «Le tissu de la sous-traitance est la base de l'industrie en Espagne et au Portugal alors que l'Algérie n'a pas une sous-traitance développée, car il n'existe pas d'opportunités», a-t-il ajouté. «En 1980, pas moins de 6 milliards DA d'équipements et de pièce de rechange ont été achetés et importés contre 980 millions de DA réalisés localement. En 2007, sur un total de 7,8 milliards de DA, 3,4 milliards de dépenses d'équipements ont été réalisés localement. Pas moins de 30 % sont donc réalisés au niveau national», a-t-il déclaré. En outre, il a affirmé que l'objectif pour les trois prochaines années consiste à porter ce chiffre à 40 - 50 % sachant qu'avant d'avoir une sous-traitance, il faut d'abord construire un appareil industriel. A. A.