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A recherche du bonheur perdu
«Gabbla» (Inland) de Tariq Teguia
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 03 - 2009

Après le succès de son premier long-métrage Roma wela n'touma, Tariq Teguia revient avec un nouveau film intitulé «Inland» (Gabbla), prix Fipresci au festival international du film de Venise.
Le film sortira au mois d'avril, successivement en France (25 mars) et en Algérie.
Tariq Teguia reste fidèle à ses ambiances atmosphériques et ses travellings traversés de longs silences. «Gabbla» est l'histoire de Malek, un topographe d'une quarantaine d'années, vivant en reclus. Il accepte, sur l'insistance de son ami Lakhdar, une mission dans une région de l'Ouest algérien. Le bureau d'études oranais, pour lequel il travaillait il y a encore peu, le charge des tracés d'une nouvelle ligne électrique devant alimenter des hameaux enclavés des monts Daïa, une zone terrorisée, il y a à peine une décennie, par l'islamisme. Arrivé sur le site après plusieurs heures de route, Malek commence par remettre en état le camp de base – une cabine saharienne délabrée ayant déjà abrité une précédente équipe, venue à la fin des années 1990, mais décimée lors d'une attaque des Intégristes. Dès les premières lueurs du jour, Malek se met au travail. Il procède aux premiers relevés topographiques, arpente les étendues autour du camp de base. Dans la nuit, son sommeil est perturbé par de puissantes déflagrations. Le lendemain matin, depuis un promontoire d'où il effectue des mesures, Malek voit un attroupement aux abords d'un bois. Des gendarmes et des villageois s'affairent autour de corps mutilés. Qui sont ces hommes dont on recouvre les dépouilles de draps blancs ? De retour dans le camp de base, Malek trouve une jeune femme dissimulée dans un recoin de la cabine saharienne. Elle est Noire, parle difficilement l'anglais et ne veut pas donner son nom. Malek décide de l'emmener vers le Nord, en direction de la frontière marocaine, lieu de passage obligé pour atteindre l'enclave espagnole de Melilla, destination probable de la fuyarde. Mais la jeune femme sort de son silence. Elle ne veut plus fuir vers l'Europe, elle est épuisée, elle veut rentrer chez elle, elle accomplit le chemin du retour. Elle dessine du doigt un itinéraire sur les cartes de Malek, vers le Sud Est, en une interminable diagonale vers la frontière algéro-malienne…
Après le succès de son premier long-métrage Roma wela n'touma, Tariq Teguia revient avec un nouveau film intitulé «Inland» (Gabbla), prix Fipresci au festival international du film de Venise.
Le film sortira au mois d'avril, successivement en France (25 mars) et en Algérie.
Tariq Teguia reste fidèle à ses ambiances atmosphériques et ses travellings traversés de longs silences. «Gabbla» est l'histoire de Malek, un topographe d'une quarantaine d'années, vivant en reclus. Il accepte, sur l'insistance de son ami Lakhdar, une mission dans une région de l'Ouest algérien. Le bureau d'études oranais, pour lequel il travaillait il y a encore peu, le charge des tracés d'une nouvelle ligne électrique devant alimenter des hameaux enclavés des monts Daïa, une zone terrorisée, il y a à peine une décennie, par l'islamisme. Arrivé sur le site après plusieurs heures de route, Malek commence par remettre en état le camp de base – une cabine saharienne délabrée ayant déjà abrité une précédente équipe, venue à la fin des années 1990, mais décimée lors d'une attaque des Intégristes. Dès les premières lueurs du jour, Malek se met au travail. Il procède aux premiers relevés topographiques, arpente les étendues autour du camp de base. Dans la nuit, son sommeil est perturbé par de puissantes déflagrations. Le lendemain matin, depuis un promontoire d'où il effectue des mesures, Malek voit un attroupement aux abords d'un bois. Des gendarmes et des villageois s'affairent autour de corps mutilés. Qui sont ces hommes dont on recouvre les dépouilles de draps blancs ? De retour dans le camp de base, Malek trouve une jeune femme dissimulée dans un recoin de la cabine saharienne. Elle est Noire, parle difficilement l'anglais et ne veut pas donner son nom. Malek décide de l'emmener vers le Nord, en direction de la frontière marocaine, lieu de passage obligé pour atteindre l'enclave espagnole de Melilla, destination probable de la fuyarde. Mais la jeune femme sort de son silence. Elle ne veut plus fuir vers l'Europe, elle est épuisée, elle veut rentrer chez elle, elle accomplit le chemin du retour. Elle dessine du doigt un itinéraire sur les cartes de Malek, vers le Sud Est, en une interminable diagonale vers la frontière algéro-malienne…


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