Jusqu'à l'âge de 12 ans, il renforce la solidité de l'émail contre les caries en le "minéralisant", mais à trop fortes doses, il tache irrémédiablement la dent. Gardez la mesure ! Jusqu'à l'âge de 12 ans, il renforce la solidité de l'émail contre les caries en le "minéralisant", mais à trop fortes doses, il tache irrémédiablement la dent. Gardez la mesure ! Si les caries sont moins nombreuses, c'est certainement grâce au fluor. Mais celui-ci doit être considéré comme un médicament, à doser en fonction de l'eau de boisson, du sel de table, de son dentifrice... et de son risque personnel de carie. Inégaux devant le risque de carie 20 % des enfants "concentrent" l'essentiel (80 %) des caries. Tous ne "mériteraient" donc pas de recevoir un supplément de fluor en médicament (gouttes ou comprimés). La transmission des bactéries à l'origine de la carie (des streptocoques) se faisant le plus souvent par la mère et préférentiellement lors d'une "fenêtre d'infection", entre le 19è et le 33è mois de l'enfant, une première visite chez le dentiste est conseillée vers l'âge d'un an pour un point de la situation carieuse familiale et surtout maternelle. Celle-ci est invitée, en cas de "bouche à risque", à soigner ses dents bien sûr, à "balayer" régulièrement son trop-plein de bactéries avec des bains de bouche à base de chlorhexidine, à ne pas sucer la cuillère du bébé et le laisser jouer à mettre ses doigts dans la bouche (de la maman). Par ailleurs, la dent étant soumise dès son éruption à un risque cariogène, elle doit être nettoyée une fois par jour, avant le coucher, à l'aide d'une brosse spéciale pour bébé ou d'une compresse. Exit définitivement le biberon-doudou du coucher, le lait et les boissons sucrées étant de grands boosters de caries. Faites vos comptes de fluor Pour éviter une fluorose, conséquence colorée d'un surdosage en fluor pendant la période de minéralisation, les apports doivent être précisément chiffrés. Ainsi, l'eau de boisson peut être naturellement fluorée (Volvic, Chantereine, etc.). Pour l'eau du robinet, sa composition peut être vérifiée en mairie ou auprès du distributeur (habituellement indiquée sur la brochure d'informations qui accompagne la facture). Le sel de table également est parfois enrichi en fluor. Plus réglementairement*, la dose idéale de fluor pour prévenir les caries est de 0,05 mg/kg et par jour, tous apports confondus. Quand donc l'eau de boisson contient plus de 0,3 mg/l de fluor, inutile d'en prévoir davantage. Par contre, en deçà de 0,3 mg/l, ce qui est le cas de 85 % des eaux de distribution), une supplémentation est nécessaire au moins pour les tout petits, de 0 jusqu'à 2 ans. Entre 2 et 12 ans, la prescription de fluor "médicament" est décidée en fonction des habitudes familiales d'alimentation (eau de boisson et sel) et d'hygiène (dentifrices dosés à 50 mg de fluor aux 100g, soit 500 ppm, pour les moins de 6 ans et à plus de 150 mg, soit 1000 à 1500 ppm, au-delà). À consommer avec modération Après 12 ans, la période de minéralisation des dents temporaires et définitive est terminée et l'éventualité d'une supplémentation, hors le dentifrice et éventuellement le sel fluoré, n'est plus à l'ordre du jour. Dernière information, la supplémentation pendant la grossesse ne modifie en rien la dentition provisoire et/ou définitive de l'enfant à naître. Cela dit, l'enfant d'un an à 18 mois qui se brosse les dents avec un dentifrice fluoré en avale la moitié, ce qui lui suffit largement. Plus tard, un brossage régulier, deux fois par jour, apporte ce qu'il faut de fluor, en plus de son action mécanique !, pour nettoyer et protéger des caries les dents en bouche. Finalement, le fluor "médicament" n'est indiqué que pour les jeunes enfants à haut risque carieux quand ils n'ont pas d'autres sources de fluor. Les secrets d'une haleine fraîche Rares sont ceux qui n'ont pas souffert, à un moment ou à un autre, d'une mauvaise haleine. Quelques règles d'hygiène peuvent aider à atténuer ces désagréments. La mauvaise haleine, autrement appelée halitose, n'a rien d'un phénomène mystérieux. On connaît précisément sa cause immédiate : elle est due à la présence de composés soufrés, notamment d'hydrogène sulfuré et de méthylmercaptan, qui donnent à l'haleine une odeur d'oeuf pourri. Un appareil existe même pour quantifier la présence de ces composés, l'halimètre, dont on ne voit guère, cependant, l'utilité en pratique courante. Premières responsables : les bactéries Neuf fois sur dix, l'origine de la mauvaise haleine est buccale. On pense que des bactéries s'accumulent dans les sillons creusés par les papilles, sur la partie postérieure de la langue. Ce sont ces bactéries qui produisent des composés soufrés extrêmement volatils, qui s'échappent dans l'air expiré. La présence de ces bactéries explique également la mauvaise odeur matinale. La salive étant moins abondante durant la nuit, elles ont tendance à s'accumuler. Le simple fait de se lever, de boire ou de prendre son petit-déjeuner suffit généralement à les éliminer ainsi que l'odeur dont elles sont responsables. Il reste à savoir pourquoi certaines personnes produisent en abondance des composés soufrés et d'autres non. Le mauvais état des gencives, la présence de grosses caries ou un traitement obturateur défectueux peuvent provoquer l'accumulation des bactéries et débris alimentaires. Ainsi si vous avez l'impression que votre haleine a changé subitement de manière désagréable, la première étape est certainement d'aller rendre visite à votre dentiste, afin de vérifier l'état de vos dents et de vos gencives et de traiter les éventuelles caries. Celui-ci pourra vous donner également des conseils d'hygiène, notamment si vous avez une parodontite, inflammation des gencives entraînant la formation de poches entre les dents et les gencives, où s'accumulent les débris alimentaires. Se brosser la langue Mais le plus souvent la mauvaise haleine se développe sans cause précise, même chez des personnes ayant une hygiène dentaire correcte. On ne peut plus guère que conseiller quelques règles d'hygiène. Se laver les dents après chaque repas, utiliser le fil de soie dentaire le soir, pour éliminer les débris alimentaires entre les dents, est le minimum indispensable. Mais il est recommandé également de se brosser la langue, notamment sa partie postérieure, où les papilles sont les plus marquées, pour éliminer les bactéries. Des grattoirs à langue, en vente dans les pharmacies, peuvent aussi être employés, voire une petite cuillère. Gencives, intérieur des joues et palais doivent également être brossés, de manière à chasser les bactéries. Les bains de bouche rafraîchissants, à base d'huiles essentielles (eucalyptus, menthe..) ne font que masquer quelques minutes la mauvaise odeur. Les bains antibactériens, à base de chlorhexidine, par exemple, ne sont pas conseillés en usage régulier, en raison de leurs effets secondaires. On, leur a reproché notamment d'accroître le risque de cancer de la bouche. Ces bains ne peuvent en aucun cas remplacer les soins d'hygiène dentaire. Eviter la bouche sèche Le chewing-gum, les pastilles et autres sprays ont également un effet masquant très éphémère. Mais les premiers ont l'intérêt de faire saliver. Or on sait qu'une bouche sèche augmente le risque de mauvaise haleine. Certaines maladies ou thérapeutiques peuvent diminuer la sécrétion de salive. C'est également le cas du tabac, qui apporte, en outre, son odeur particulière. En cas de salivation insuffisante, il est nécessaire de veiller à boire régulièrement ou à absorber quelques aliments, qui balaieront les dépôts sur la langue Odeur de poisson D'autres causes de mauvaise haleine sont bien connues. Une particularité génétique peu fréquente, récemment identifiée, la triméthylaminurie, est responsable d'une odeur de poisson. Malheureusement il n'existe pas de remèdes réellement efficaces. Certaines maladies banales, telles que des infections ORL, sont causes de mauvaise haleine. Mais celle-ci est transitoire et disparaît avec la guérison de l'affection. Si les caries sont moins nombreuses, c'est certainement grâce au fluor. Mais celui-ci doit être considéré comme un médicament, à doser en fonction de l'eau de boisson, du sel de table, de son dentifrice... et de son risque personnel de carie. Inégaux devant le risque de carie 20 % des enfants "concentrent" l'essentiel (80 %) des caries. Tous ne "mériteraient" donc pas de recevoir un supplément de fluor en médicament (gouttes ou comprimés). La transmission des bactéries à l'origine de la carie (des streptocoques) se faisant le plus souvent par la mère et préférentiellement lors d'une "fenêtre d'infection", entre le 19è et le 33è mois de l'enfant, une première visite chez le dentiste est conseillée vers l'âge d'un an pour un point de la situation carieuse familiale et surtout maternelle. Celle-ci est invitée, en cas de "bouche à risque", à soigner ses dents bien sûr, à "balayer" régulièrement son trop-plein de bactéries avec des bains de bouche à base de chlorhexidine, à ne pas sucer la cuillère du bébé et le laisser jouer à mettre ses doigts dans la bouche (de la maman). Par ailleurs, la dent étant soumise dès son éruption à un risque cariogène, elle doit être nettoyée une fois par jour, avant le coucher, à l'aide d'une brosse spéciale pour bébé ou d'une compresse. Exit définitivement le biberon-doudou du coucher, le lait et les boissons sucrées étant de grands boosters de caries. Faites vos comptes de fluor Pour éviter une fluorose, conséquence colorée d'un surdosage en fluor pendant la période de minéralisation, les apports doivent être précisément chiffrés. Ainsi, l'eau de boisson peut être naturellement fluorée (Volvic, Chantereine, etc.). Pour l'eau du robinet, sa composition peut être vérifiée en mairie ou auprès du distributeur (habituellement indiquée sur la brochure d'informations qui accompagne la facture). Le sel de table également est parfois enrichi en fluor. Plus réglementairement*, la dose idéale de fluor pour prévenir les caries est de 0,05 mg/kg et par jour, tous apports confondus. Quand donc l'eau de boisson contient plus de 0,3 mg/l de fluor, inutile d'en prévoir davantage. Par contre, en deçà de 0,3 mg/l, ce qui est le cas de 85 % des eaux de distribution), une supplémentation est nécessaire au moins pour les tout petits, de 0 jusqu'à 2 ans. Entre 2 et 12 ans, la prescription de fluor "médicament" est décidée en fonction des habitudes familiales d'alimentation (eau de boisson et sel) et d'hygiène (dentifrices dosés à 50 mg de fluor aux 100g, soit 500 ppm, pour les moins de 6 ans et à plus de 150 mg, soit 1000 à 1500 ppm, au-delà). À consommer avec modération Après 12 ans, la période de minéralisation des dents temporaires et définitive est terminée et l'éventualité d'une supplémentation, hors le dentifrice et éventuellement le sel fluoré, n'est plus à l'ordre du jour. Dernière information, la supplémentation pendant la grossesse ne modifie en rien la dentition provisoire et/ou définitive de l'enfant à naître. Cela dit, l'enfant d'un an à 18 mois qui se brosse les dents avec un dentifrice fluoré en avale la moitié, ce qui lui suffit largement. Plus tard, un brossage régulier, deux fois par jour, apporte ce qu'il faut de fluor, en plus de son action mécanique !, pour nettoyer et protéger des caries les dents en bouche. Finalement, le fluor "médicament" n'est indiqué que pour les jeunes enfants à haut risque carieux quand ils n'ont pas d'autres sources de fluor. Les secrets d'une haleine fraîche Rares sont ceux qui n'ont pas souffert, à un moment ou à un autre, d'une mauvaise haleine. Quelques règles d'hygiène peuvent aider à atténuer ces désagréments. La mauvaise haleine, autrement appelée halitose, n'a rien d'un phénomène mystérieux. On connaît précisément sa cause immédiate : elle est due à la présence de composés soufrés, notamment d'hydrogène sulfuré et de méthylmercaptan, qui donnent à l'haleine une odeur d'oeuf pourri. Un appareil existe même pour quantifier la présence de ces composés, l'halimètre, dont on ne voit guère, cependant, l'utilité en pratique courante. Premières responsables : les bactéries Neuf fois sur dix, l'origine de la mauvaise haleine est buccale. On pense que des bactéries s'accumulent dans les sillons creusés par les papilles, sur la partie postérieure de la langue. Ce sont ces bactéries qui produisent des composés soufrés extrêmement volatils, qui s'échappent dans l'air expiré. La présence de ces bactéries explique également la mauvaise odeur matinale. La salive étant moins abondante durant la nuit, elles ont tendance à s'accumuler. Le simple fait de se lever, de boire ou de prendre son petit-déjeuner suffit généralement à les éliminer ainsi que l'odeur dont elles sont responsables. Il reste à savoir pourquoi certaines personnes produisent en abondance des composés soufrés et d'autres non. Le mauvais état des gencives, la présence de grosses caries ou un traitement obturateur défectueux peuvent provoquer l'accumulation des bactéries et débris alimentaires. Ainsi si vous avez l'impression que votre haleine a changé subitement de manière désagréable, la première étape est certainement d'aller rendre visite à votre dentiste, afin de vérifier l'état de vos dents et de vos gencives et de traiter les éventuelles caries. Celui-ci pourra vous donner également des conseils d'hygiène, notamment si vous avez une parodontite, inflammation des gencives entraînant la formation de poches entre les dents et les gencives, où s'accumulent les débris alimentaires. Se brosser la langue Mais le plus souvent la mauvaise haleine se développe sans cause précise, même chez des personnes ayant une hygiène dentaire correcte. On ne peut plus guère que conseiller quelques règles d'hygiène. Se laver les dents après chaque repas, utiliser le fil de soie dentaire le soir, pour éliminer les débris alimentaires entre les dents, est le minimum indispensable. Mais il est recommandé également de se brosser la langue, notamment sa partie postérieure, où les papilles sont les plus marquées, pour éliminer les bactéries. Des grattoirs à langue, en vente dans les pharmacies, peuvent aussi être employés, voire une petite cuillère. Gencives, intérieur des joues et palais doivent également être brossés, de manière à chasser les bactéries. Les bains de bouche rafraîchissants, à base d'huiles essentielles (eucalyptus, menthe..) ne font que masquer quelques minutes la mauvaise odeur. Les bains antibactériens, à base de chlorhexidine, par exemple, ne sont pas conseillés en usage régulier, en raison de leurs effets secondaires. On, leur a reproché notamment d'accroître le risque de cancer de la bouche. Ces bains ne peuvent en aucun cas remplacer les soins d'hygiène dentaire. Eviter la bouche sèche Le chewing-gum, les pastilles et autres sprays ont également un effet masquant très éphémère. Mais les premiers ont l'intérêt de faire saliver. Or on sait qu'une bouche sèche augmente le risque de mauvaise haleine. Certaines maladies ou thérapeutiques peuvent diminuer la sécrétion de salive. C'est également le cas du tabac, qui apporte, en outre, son odeur particulière. En cas de salivation insuffisante, il est nécessaire de veiller à boire régulièrement ou à absorber quelques aliments, qui balaieront les dépôts sur la langue Odeur de poisson D'autres causes de mauvaise haleine sont bien connues. Une particularité génétique peu fréquente, récemment identifiée, la triméthylaminurie, est responsable d'une odeur de poisson. Malheureusement il n'existe pas de remèdes réellement efficaces. Certaines maladies banales, telles que des infections ORL, sont causes de mauvaise haleine. Mais celle-ci est transitoire et disparaît avec la guérison de l'affection.