«Yes we can» tel fut le crédo de campagne du candidat Barak Obama. Et il a prouvé depuis qu'il est à la Maison Blanche, qu'il peut changer beaucoup de choses. Que fera-t-il dans le dossier du Sahara Occidental ? «Yes we can» tel fut le crédo de campagne du candidat Barak Obama. Et il a prouvé depuis qu'il est à la Maison Blanche, qu'il peut changer beaucoup de choses. Que fera-t-il dans le dossier du Sahara Occidental ? Dans un entretien accordé à l'APS , à partir de New York, le représentant du Front Polisario à l'Onu, Ahmed Boukhari, a affirmé que les Sahraouis attendent de la nouvelle administration américaine une «nouvelle approche» pour la question du Sahara occidental. «Nous espérons une nouvelle approche américaine sous l'Administration d'Obama pour la question du Sahara occidental et nous verrons si le changement promis dans le fameux « Yes we can » du président américain concernera aussi la cause sahraouie». Le président américain Barack Obama «a promis le changement de la politique américaine aussi bien dans la forme, la tonalité, que dans la substance. Nous avons déjà vu, dans certains dossiers de politique extérieure très sensibles, le début de la réalisation de cette promesse. Il est très tôt pour juger. Ceci dit, nous souhaitons bénéficier d'une nouvelle approche américaine concernant la question du Sahara occidental», a-t-il ajouté. Soutenant que le Front Polisario a donné des «preuves tangibles» pour être considéré comme «partenaire sérieux dans la recherche de la paix et la consolidation de la sécurité régionale et internationale», le diplomate sahraoui a avancé que «la première manifestation de l'Administration Obama sur le dossier du Sahara Occidental aura lieu au cours de la négociation et de l'adoption du projet de résolution sur le rapport actuel du secrétaire général de l'ONU». «Nous et nos amis dans la région et dans le monde attendons avec un intérêt légitime cette première manifestation de la politique américaine pour voir si le changement promis dans le fameux «Yes we can» concernera également le Sahara Occidental», «Les Etats-Unis avaient accompagné le processus de paix au Sahara occidental de manière positive entre juin 1990 et juin 2004, date de la démission de James Baker. Ils nous avaient dit à un moment qu'ils n'avaient rien contre un Sahara occidental indépendant comme résultat d'un référendum d'autodétermination», a-t-il rappelé, relevant que «le soutien inattendu mais acquis par le Maroc dans certains cercles de l'Administration Bush entre 2006 et 2008, notamment de l'ancien membre du National Security Council, Elliot Abrahams, s'est joint à la position partisane de la France pour entraver le processus de décolonisation au Sahara occidental». Commentant le contenu du rapport présenté au Conseil de sécurité, M. Boukhari a estimé qu'il est «équilibré» et «prudent». Sur la substance, ajoute-t-il, «il a, en quelque sorte, rétabli les paramètres essentiels pour la poursuite des négociations dans le cadre défini par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1754 d'avril 2007 qui avait déclenché le processus de Manhasset». «Ces paramètres avaient été l'objet de tentatives échouées de la part du Maroc et de l'imprudent ancien Envoyé personnel, M. Pieter Van Walsum, pour les dénaturer en vue d'imposer la soi-disant proposition d'autonomie», a-t-il encore rappelé. Le rapport, a-t-il précisé, «a donc rétabli les vrais paramètres tout en proposant une démarche, celle des réunions informelles comme étape préliminaire», affirmant que les Sahraouis attendent les résultats de ces réunions pour en juger. Interrogé sur l'opportunité de la proposition de Christopher Ross pour la tenue d'une réunion préparatoire informelle, M. Boukhari a indiqué que le Front Polisario a accepté cette idée par esprit de coopération avec l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies car, a-t-il expliqué, «en fin de compte, nous ne considérons pas qu'une telle réunion soit vraiment nécessaire dans la mesure où les deux parties avaient déjà accepté d'aller directement au 5e round». «Ce qui a toujours manqué, dans tout ce processus, est la volonté politique du Maroc de respecter l'engagement qu'il avait pris devant l'autre partie et devant la communauté internationale d'aller de l'avant en vue de la mise en œuvre intégrale et ordonnée des différents plans de paix endossés par le Conseil de sécurité et auxquels le Maroc avait souscrit, (...) notamment l'organisation d'un référendum d'autodétermination». Dans un entretien accordé à l'APS , à partir de New York, le représentant du Front Polisario à l'Onu, Ahmed Boukhari, a affirmé que les Sahraouis attendent de la nouvelle administration américaine une «nouvelle approche» pour la question du Sahara occidental. «Nous espérons une nouvelle approche américaine sous l'Administration d'Obama pour la question du Sahara occidental et nous verrons si le changement promis dans le fameux « Yes we can » du président américain concernera aussi la cause sahraouie». Le président américain Barack Obama «a promis le changement de la politique américaine aussi bien dans la forme, la tonalité, que dans la substance. Nous avons déjà vu, dans certains dossiers de politique extérieure très sensibles, le début de la réalisation de cette promesse. Il est très tôt pour juger. Ceci dit, nous souhaitons bénéficier d'une nouvelle approche américaine concernant la question du Sahara occidental», a-t-il ajouté. Soutenant que le Front Polisario a donné des «preuves tangibles» pour être considéré comme «partenaire sérieux dans la recherche de la paix et la consolidation de la sécurité régionale et internationale», le diplomate sahraoui a avancé que «la première manifestation de l'Administration Obama sur le dossier du Sahara Occidental aura lieu au cours de la négociation et de l'adoption du projet de résolution sur le rapport actuel du secrétaire général de l'ONU». «Nous et nos amis dans la région et dans le monde attendons avec un intérêt légitime cette première manifestation de la politique américaine pour voir si le changement promis dans le fameux «Yes we can» concernera également le Sahara Occidental», «Les Etats-Unis avaient accompagné le processus de paix au Sahara occidental de manière positive entre juin 1990 et juin 2004, date de la démission de James Baker. Ils nous avaient dit à un moment qu'ils n'avaient rien contre un Sahara occidental indépendant comme résultat d'un référendum d'autodétermination», a-t-il rappelé, relevant que «le soutien inattendu mais acquis par le Maroc dans certains cercles de l'Administration Bush entre 2006 et 2008, notamment de l'ancien membre du National Security Council, Elliot Abrahams, s'est joint à la position partisane de la France pour entraver le processus de décolonisation au Sahara occidental». Commentant le contenu du rapport présenté au Conseil de sécurité, M. Boukhari a estimé qu'il est «équilibré» et «prudent». Sur la substance, ajoute-t-il, «il a, en quelque sorte, rétabli les paramètres essentiels pour la poursuite des négociations dans le cadre défini par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1754 d'avril 2007 qui avait déclenché le processus de Manhasset». «Ces paramètres avaient été l'objet de tentatives échouées de la part du Maroc et de l'imprudent ancien Envoyé personnel, M. Pieter Van Walsum, pour les dénaturer en vue d'imposer la soi-disant proposition d'autonomie», a-t-il encore rappelé. Le rapport, a-t-il précisé, «a donc rétabli les vrais paramètres tout en proposant une démarche, celle des réunions informelles comme étape préliminaire», affirmant que les Sahraouis attendent les résultats de ces réunions pour en juger. Interrogé sur l'opportunité de la proposition de Christopher Ross pour la tenue d'une réunion préparatoire informelle, M. Boukhari a indiqué que le Front Polisario a accepté cette idée par esprit de coopération avec l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies car, a-t-il expliqué, «en fin de compte, nous ne considérons pas qu'une telle réunion soit vraiment nécessaire dans la mesure où les deux parties avaient déjà accepté d'aller directement au 5e round». «Ce qui a toujours manqué, dans tout ce processus, est la volonté politique du Maroc de respecter l'engagement qu'il avait pris devant l'autre partie et devant la communauté internationale d'aller de l'avant en vue de la mise en œuvre intégrale et ordonnée des différents plans de paix endossés par le Conseil de sécurité et auxquels le Maroc avait souscrit, (...) notamment l'organisation d'un référendum d'autodétermination».