Le président de l'APN a déploré, face aux députés français, le traitement de l'informations concernant l'Algérie par les médias français. Un traitement qu'il n'hésite d'ailleurs pas à qualifier de "rapide" et de "superficiel". Le président de l'APN a déploré, face aux députés français, le traitement de l'informations concernant l'Algérie par les médias français. Un traitement qu'il n'hésite d'ailleurs pas à qualifier de "rapide" et de "superficiel". La Grande commission interparlementaire France-Algérie, a été officiellement instituée jeudi, à Paris, en France, à l'issue de la séance de travail ayant regroupé, au siège de l'Assemblée nationale française, les délégations parlementaires des deux pays conduites par leurs présidents respectifs. Selon son règlement intérieur paraphé conjointement par le président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, et son homologue français, Bernard Accoyer, cette commission est désignée comme "un organe privilégié de concertation et de coopération entre les deux assemblées". Ses objectifs sont définis par un protocole-cadre de coopération qui, précisent les signataires dans des déclaration rapportée par l'APS, "ne remettent en cause ni l'existence ni la finalité des groupes parlementaires d'amitié institués entre les deux pays". La présidence de cette Grande commission est assurée conjointement par les présidents des deux assemblées. Elle est composée de deux sections algérienne et française comprenant chacune huit membres qui seront arrêtés, pour chaque réunion, "en fonction de l'actualité et de la nature des thèmes d'échange figurant à l'ordre de jour de la réunion". Dans son intervention, le président de l'Assemblée nationale française s'est félicité des "bonnes relations entretenues par les deux institutions parlementaires, soulignant le rythme soutenu des contacts et des échanges bilatéraux". "Lors de nos discussions avec mon homologue algérien, nous avons constaté une convergence vers une volonté très grande d'un travail en commun entre nos deux assemblées", a-t-il expliqué. M. Ziari, quant à lui n'a, tout en louant les avantages d'une telle initiative, pas manqué de saisir cette occasion pour soulever certaines mises au point qu'il juge impératives. En effet, le président de l'APN a déploré, face aux députés français, le traitement de l'information concernant l'Algérie par les médias français. Un traitement qu'il n'hésite d'ailleurs pas à qualifier de "rapide" et de "superficiel". Ne s'arrêtant pas là, M. Ziari fait part du sentiment de l'"opinion publique" qui, dit-il, est "dans toute sa composante, souvent irritée par l'image partiale et tendancieuse que les médias lourds français donnent parfois de l'Algérie". Il ne s'agit pas, à son sens, de "revendiquer une image idyllique" mais juste "un traitement objectif et équilibré de nos réalités politiques, économiques, sociales et culturelles". Un aspect qui, explique le président de l'APN, n'est pas "sans conséquences sur l'évolution des rapports bilatéraux". "Il est nécessaire de sensibiliser les élus français sur les réalités de l'Algérie d'aujourd'hui, souvent occultées par les médias", affirme-t-il en précisant au passage que "le dialogue direct que permet ce type de rencontres est le meilleur moyen de la favoriser». Revenant, plus loin sur cette Grande commission parlementaire, M. Ziari a fait part de sa disponibilité à "œuvrer de concert avec la partie française afin de doter la grande commission de moyens juridiques et matériels qui lui permettront d'accomplir pleinement une mission absolument utile à la consolidation de nos relations". La Grande commission se réunit en session sur décision des deux co-présidents une fois par an, avec, entre autre objectif, "renforcer le dialogue politique entre les deux assemblées, favoriser et renforcer les échanges entre leurs organes, suivre les relations politiques, économiques, sociales et culturelles entre les deux pays et promouvoir l'amitié algéro-française". Sa première réunion se tiendra justement à Alger à la fin de cette année. Les deux présidents devront justement proposer ultérieurement les thèmes qui y seront abordés. La Grande commission interparlementaire France-Algérie, a été officiellement instituée jeudi, à Paris, en France, à l'issue de la séance de travail ayant regroupé, au siège de l'Assemblée nationale française, les délégations parlementaires des deux pays conduites par leurs présidents respectifs. Selon son règlement intérieur paraphé conjointement par le président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, et son homologue français, Bernard Accoyer, cette commission est désignée comme "un organe privilégié de concertation et de coopération entre les deux assemblées". Ses objectifs sont définis par un protocole-cadre de coopération qui, précisent les signataires dans des déclaration rapportée par l'APS, "ne remettent en cause ni l'existence ni la finalité des groupes parlementaires d'amitié institués entre les deux pays". La présidence de cette Grande commission est assurée conjointement par les présidents des deux assemblées. Elle est composée de deux sections algérienne et française comprenant chacune huit membres qui seront arrêtés, pour chaque réunion, "en fonction de l'actualité et de la nature des thèmes d'échange figurant à l'ordre de jour de la réunion". Dans son intervention, le président de l'Assemblée nationale française s'est félicité des "bonnes relations entretenues par les deux institutions parlementaires, soulignant le rythme soutenu des contacts et des échanges bilatéraux". "Lors de nos discussions avec mon homologue algérien, nous avons constaté une convergence vers une volonté très grande d'un travail en commun entre nos deux assemblées", a-t-il expliqué. M. Ziari, quant à lui n'a, tout en louant les avantages d'une telle initiative, pas manqué de saisir cette occasion pour soulever certaines mises au point qu'il juge impératives. En effet, le président de l'APN a déploré, face aux députés français, le traitement de l'information concernant l'Algérie par les médias français. Un traitement qu'il n'hésite d'ailleurs pas à qualifier de "rapide" et de "superficiel". Ne s'arrêtant pas là, M. Ziari fait part du sentiment de l'"opinion publique" qui, dit-il, est "dans toute sa composante, souvent irritée par l'image partiale et tendancieuse que les médias lourds français donnent parfois de l'Algérie". Il ne s'agit pas, à son sens, de "revendiquer une image idyllique" mais juste "un traitement objectif et équilibré de nos réalités politiques, économiques, sociales et culturelles". Un aspect qui, explique le président de l'APN, n'est pas "sans conséquences sur l'évolution des rapports bilatéraux". "Il est nécessaire de sensibiliser les élus français sur les réalités de l'Algérie d'aujourd'hui, souvent occultées par les médias", affirme-t-il en précisant au passage que "le dialogue direct que permet ce type de rencontres est le meilleur moyen de la favoriser». Revenant, plus loin sur cette Grande commission parlementaire, M. Ziari a fait part de sa disponibilité à "œuvrer de concert avec la partie française afin de doter la grande commission de moyens juridiques et matériels qui lui permettront d'accomplir pleinement une mission absolument utile à la consolidation de nos relations". La Grande commission se réunit en session sur décision des deux co-présidents une fois par an, avec, entre autre objectif, "renforcer le dialogue politique entre les deux assemblées, favoriser et renforcer les échanges entre leurs organes, suivre les relations politiques, économiques, sociales et culturelles entre les deux pays et promouvoir l'amitié algéro-française". Sa première réunion se tiendra justement à Alger à la fin de cette année. Les deux présidents devront justement proposer ultérieurement les thèmes qui y seront abordés.