L'ambassadeur Sahraoui a affirmé que le peuple sahraoui est animé d'une volonté «sincère» d'aboutir à une solution juste et pacifique dans son conflit avec le Maroc, il a souligné que cette volonté s'accompagne d'une autre, celle de «consentir plus de sacrifices». L'ambassadeur Sahraoui a affirmé que le peuple sahraoui est animé d'une volonté «sincère» d'aboutir à une solution juste et pacifique dans son conflit avec le Maroc, il a souligné que cette volonté s'accompagne d'une autre, celle de «consentir plus de sacrifices». L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Brahim Ghali, a souligné, jeudi à Alger, que les prochains rounds de négociations «sont décisifs et devront déterminer le sort final du conflit qui évoluera vers le règlement ou prendra la voie contraire, celle de l'escalade». Invité du forum de la Chaîne II de la Radio nationale, le diplomate sahraoui a rappelé que le peuple sahraoui «a fait assez de concessions à l'ONU et qu'il n'est plus disposé à en faire plus», affirmant qu'«il est impossible pour l'ONU de faire une demande en dehors de ses chartes, ses principes ou sa décision 14-15 définissant l'autodétermination». L'ambassadeur Sahraoui a soutenu que «la patience du peuple sahraoui a atteint ses limites et l'ONU doit saluer l'esprit de collaboration» du Front Polisario depuis 1988, ajoutant que «la patience du peuple sahraoui touche à sa fin». Affirmant que le peuple sahraoui est animé d'une volonté «sincère» d'aboutir à une solution juste et pacifique dans son conflit avec le Maroc, l'ambassadeur a souligné que cette volonté s'accompagne d'une autre, celle de «consentir plus de sacrifices» pour l'indépendance. En diplomate qu'il est, Brahim Ghali précise et affirme qu' il ne profère pas de menaces mais «j'utilise des termes pesés dont je saisis le sens», a-t-il déclaré. Pour l'ambassadeur sahraoui, «le Maroc veut organiser un référendum du peuple sahraoui autour d'une seule question sur sa position sur l'autonomie», ce qui est, a-t-il estimé, «contradictoire avec la nature du conflit». Ce qui est plus représentatif des décisions de l'ONU, selon lui, «est que le peuple sahraoui puisse s'exprimer sur trois options à savoir : l'indépendance, l'annexion au Maroc et l'autonomie». Pour lui, «la nature de l'occupation marocaine n'a pas changé en tant que système colonial en quête de légitimité», ajoutant que le Maroc «ne peut par principe, imposer son point de vue à la communauté internationale». L'ONU se retrouve, dit-il «devant deux options, la première est d'exercer des pressions sur le Maroc pour avancer dans la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité et permettre au peuple sahraoui d'exprimer librement son choix et de disposer de son destin et la seconde est de laisser la situation empirer». Réaffirmant que le peuple sahraoui reste attaché au principe qui lui garantit l'autodétermination et l'édification de son Etat, car «toujours convaincu de la justesse de sa cause», Brahim Ghali a qualifié les élections marocaines prévues hier, dans les territoires occupés du Sahara Occidental, de «provocation grave, de menace à la sécurité et à la stabilité de la région et de défi flagrant des chartes onusiennes et de la volonté de coopération de la partie sahraouie». Il a estimé que l'Association des territoires occupés du Sahara Occidental aux élections marocaines «est une tentative par laquelle le Maroc vise à pousser la situation vers l'escalade», ajoutant que «le silence de l'ONU» face à cela «est comme couvrir un acte criminel». Pour le diplomate sahraoui, l'absence d'une réaction de la part des Nations unies constitue «une complicité implicite inacceptable par la logique internationale». Après avoir souligné que les «graves violations des droits de l'Homme et des libertés fondamentales au Sahara Occidental menacent la paix et la sécurité à travers le monde», le chef de la mission diplomatique sahraoui a rappelé la tenue les 20 et 21 juin à Alger d'une réunion consacrée à l'examen de la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental et a estimé dans ce cadre que le fait que le Conseil de sécurité ait évoqué la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental «constituait un bon début pour une prise en charge sérieuse de ce volet». Dans le même sillage, il déplore le fait que la France a menacé d'utiliser son droit de veto contre la prise en compte de la dimension humanitaire du conflit au Sahara Occidental. L'ambassadeur sahraoui a, enfin, souligné l'impératif pour l'envoyé personnel d'accomplir une nouvelle tournée incluant les deux parties en conflit et d'écouter la position de l'Union africaine (UA) car le Sahara Occidental en est membre précisant que la prochaine tournée pourrait avoir lieu cet été. L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Brahim Ghali, a souligné, jeudi à Alger, que les prochains rounds de négociations «sont décisifs et devront déterminer le sort final du conflit qui évoluera vers le règlement ou prendra la voie contraire, celle de l'escalade». Invité du forum de la Chaîne II de la Radio nationale, le diplomate sahraoui a rappelé que le peuple sahraoui «a fait assez de concessions à l'ONU et qu'il n'est plus disposé à en faire plus», affirmant qu'«il est impossible pour l'ONU de faire une demande en dehors de ses chartes, ses principes ou sa décision 14-15 définissant l'autodétermination». L'ambassadeur Sahraoui a soutenu que «la patience du peuple sahraoui a atteint ses limites et l'ONU doit saluer l'esprit de collaboration» du Front Polisario depuis 1988, ajoutant que «la patience du peuple sahraoui touche à sa fin». Affirmant que le peuple sahraoui est animé d'une volonté «sincère» d'aboutir à une solution juste et pacifique dans son conflit avec le Maroc, l'ambassadeur a souligné que cette volonté s'accompagne d'une autre, celle de «consentir plus de sacrifices» pour l'indépendance. En diplomate qu'il est, Brahim Ghali précise et affirme qu' il ne profère pas de menaces mais «j'utilise des termes pesés dont je saisis le sens», a-t-il déclaré. Pour l'ambassadeur sahraoui, «le Maroc veut organiser un référendum du peuple sahraoui autour d'une seule question sur sa position sur l'autonomie», ce qui est, a-t-il estimé, «contradictoire avec la nature du conflit». Ce qui est plus représentatif des décisions de l'ONU, selon lui, «est que le peuple sahraoui puisse s'exprimer sur trois options à savoir : l'indépendance, l'annexion au Maroc et l'autonomie». Pour lui, «la nature de l'occupation marocaine n'a pas changé en tant que système colonial en quête de légitimité», ajoutant que le Maroc «ne peut par principe, imposer son point de vue à la communauté internationale». L'ONU se retrouve, dit-il «devant deux options, la première est d'exercer des pressions sur le Maroc pour avancer dans la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité et permettre au peuple sahraoui d'exprimer librement son choix et de disposer de son destin et la seconde est de laisser la situation empirer». Réaffirmant que le peuple sahraoui reste attaché au principe qui lui garantit l'autodétermination et l'édification de son Etat, car «toujours convaincu de la justesse de sa cause», Brahim Ghali a qualifié les élections marocaines prévues hier, dans les territoires occupés du Sahara Occidental, de «provocation grave, de menace à la sécurité et à la stabilité de la région et de défi flagrant des chartes onusiennes et de la volonté de coopération de la partie sahraouie». Il a estimé que l'Association des territoires occupés du Sahara Occidental aux élections marocaines «est une tentative par laquelle le Maroc vise à pousser la situation vers l'escalade», ajoutant que «le silence de l'ONU» face à cela «est comme couvrir un acte criminel». Pour le diplomate sahraoui, l'absence d'une réaction de la part des Nations unies constitue «une complicité implicite inacceptable par la logique internationale». Après avoir souligné que les «graves violations des droits de l'Homme et des libertés fondamentales au Sahara Occidental menacent la paix et la sécurité à travers le monde», le chef de la mission diplomatique sahraoui a rappelé la tenue les 20 et 21 juin à Alger d'une réunion consacrée à l'examen de la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental et a estimé dans ce cadre que le fait que le Conseil de sécurité ait évoqué la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental «constituait un bon début pour une prise en charge sérieuse de ce volet». Dans le même sillage, il déplore le fait que la France a menacé d'utiliser son droit de veto contre la prise en compte de la dimension humanitaire du conflit au Sahara Occidental. L'ambassadeur sahraoui a, enfin, souligné l'impératif pour l'envoyé personnel d'accomplir une nouvelle tournée incluant les deux parties en conflit et d'écouter la position de l'Union africaine (UA) car le Sahara Occidental en est membre précisant que la prochaine tournée pourrait avoir lieu cet été.