Le sixième jour du procès dans l'affaire de dilapidation de plus de 21 milliards de la BNA, dans sa séance matinale, a vu la comparution des deux experts qui se sont présentés en tant que témoins pour défendre et éclaircir certains détails du rapport d'expertise, considéré comme pièce maîtresse dans le dossier de cette affaire. Un rapport que le principal mis en cause, à savoir Achour Abderrahmane, n'a cessé de remettre en cause lors de ses auditions. Dans leur témoignage, les experts attestent que «toutes les opérations contrôlées concernant les mouvements d'argent qui s'effectuaient entre les différentes entreprises citées dans l'expertises, sont illégales». Interroger par la défense sur le fait que le montant du préjudice porté à la BNA établi par les experts soit «identique au centimes près» à celui auquel a conclu l'inspection interne effectuée par les services de la BNA,sept mois auparavant, suite à une lettre de dénonciation anonyme, les experts répondent que «la BNA a arrêtée la saignée au moment de la découverte du pot au roses». Autre question qui a intrigué les avocats de la défense : les cases vides sur les tableaux constatés par les experts et où sont mentionnés les montants de huit chèques sans que leurs numéros ne soient portés. «C'est par oubli, vu le nombre de chèques traités, au nombre de 1957» répond un des experts. La séance matinale a connu le début des plaidoiries, à commencer par celles des avocats de la BNA, constituée en partie civile. Dans son exposé, l'avocat de la partie civile a fait une brève illustration de ce que peut représenter la sommes dilapidée. «2.100 milliards, c'est le salaire de 6.500 employés de la BNA pendant 45 ans, ou encore 1.000 logements». Et d'ajouter ensuite que ce n'est pas uniquement Achour Abderrahmane qui est responsable dans cette affaire, mais l'ensemble des accusés ou chacun a une part de responsabilité. «C'est une association de malfaiteurs bien organisée» a-t-il déclaré avant de conclure que chacun doit assumer les conséquences et répondre de ses actes. Au moment où nous mettons sous presse, le procureur de la république continue son réquisitoire, entamé en début d'après midi. Le sixième jour du procès dans l'affaire de dilapidation de plus de 21 milliards de la BNA, dans sa séance matinale, a vu la comparution des deux experts qui se sont présentés en tant que témoins pour défendre et éclaircir certains détails du rapport d'expertise, considéré comme pièce maîtresse dans le dossier de cette affaire. Un rapport que le principal mis en cause, à savoir Achour Abderrahmane, n'a cessé de remettre en cause lors de ses auditions. Dans leur témoignage, les experts attestent que «toutes les opérations contrôlées concernant les mouvements d'argent qui s'effectuaient entre les différentes entreprises citées dans l'expertises, sont illégales». Interroger par la défense sur le fait que le montant du préjudice porté à la BNA établi par les experts soit «identique au centimes près» à celui auquel a conclu l'inspection interne effectuée par les services de la BNA,sept mois auparavant, suite à une lettre de dénonciation anonyme, les experts répondent que «la BNA a arrêtée la saignée au moment de la découverte du pot au roses». Autre question qui a intrigué les avocats de la défense : les cases vides sur les tableaux constatés par les experts et où sont mentionnés les montants de huit chèques sans que leurs numéros ne soient portés. «C'est par oubli, vu le nombre de chèques traités, au nombre de 1957» répond un des experts. La séance matinale a connu le début des plaidoiries, à commencer par celles des avocats de la BNA, constituée en partie civile. Dans son exposé, l'avocat de la partie civile a fait une brève illustration de ce que peut représenter la sommes dilapidée. «2.100 milliards, c'est le salaire de 6.500 employés de la BNA pendant 45 ans, ou encore 1.000 logements». Et d'ajouter ensuite que ce n'est pas uniquement Achour Abderrahmane qui est responsable dans cette affaire, mais l'ensemble des accusés ou chacun a une part de responsabilité. «C'est une association de malfaiteurs bien organisée» a-t-il déclaré avant de conclure que chacun doit assumer les conséquences et répondre de ses actes. Au moment où nous mettons sous presse, le procureur de la république continue son réquisitoire, entamé en début d'après midi.