Le secrétaire d‘Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, M. Azzedine Mihoubi a appelé, hier, à Oran, à la création d‘un Fonds de soutien au cinéma arabe. Dans une allocution prononcée à l‘ouverture de la conférence sous le thème «Le cinéma arabe, entre vision classique et vision moderne» organisée dans le cadre du 3ème Festival international du film arabe, le ministre a estimé que «le financement des productions cinématographiques est désormais un impératif». Tout en reconnaissant que le financement des productions cinématographiques arabes s‘avère «difficile et contraignant du fait de l‘absence de Fonds de soutien au cinéma dans le monde arabe», il ajoute que cette situation amène les producteurs arabes à solliciter une partie étrangère pour le financement de leurs films. Le fonds de soutient, que propose M. Mihoubi, servira, notamment, au «financement des productions cinématographiques arabes et autres coproductions, la formation dans tous les domaines cinématographiques technique et artistique». «Ce fonds prendra en charge toutes les questions liées au cinéma arabe», a-t-il précisé. Evoquant les difficultés que rencontrent les cinéastes arabes en postproduction, M. Mihoubi soulignant que «la majorité d‘entre eux recourent à des laboratoires étrangers pour le montage et le développement». «Cette question est essentielle et mérite débat», estime-t-il. Il a rappelé l‘importance de promouvoir les productions locales au plan international afin de garantir, dit-il, «une réelle contribution du cinéma arabe et ne plus se contenter de participation honorifique». Il a imputé, plus loin, «la régression que connaît le septième art arabe au peu d‘intérêt accordé au roman» invitant les cinéastes à «s‘inspirer des oeuvres littéraires pour leurs scénarios». Le secrétaire d‘Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, M. Azzedine Mihoubi a appelé, hier, à Oran, à la création d‘un Fonds de soutien au cinéma arabe. Dans une allocution prononcée à l‘ouverture de la conférence sous le thème «Le cinéma arabe, entre vision classique et vision moderne» organisée dans le cadre du 3ème Festival international du film arabe, le ministre a estimé que «le financement des productions cinématographiques est désormais un impératif». Tout en reconnaissant que le financement des productions cinématographiques arabes s‘avère «difficile et contraignant du fait de l‘absence de Fonds de soutien au cinéma dans le monde arabe», il ajoute que cette situation amène les producteurs arabes à solliciter une partie étrangère pour le financement de leurs films. Le fonds de soutient, que propose M. Mihoubi, servira, notamment, au «financement des productions cinématographiques arabes et autres coproductions, la formation dans tous les domaines cinématographiques technique et artistique». «Ce fonds prendra en charge toutes les questions liées au cinéma arabe», a-t-il précisé. Evoquant les difficultés que rencontrent les cinéastes arabes en postproduction, M. Mihoubi soulignant que «la majorité d‘entre eux recourent à des laboratoires étrangers pour le montage et le développement». «Cette question est essentielle et mérite débat», estime-t-il. Il a rappelé l‘importance de promouvoir les productions locales au plan international afin de garantir, dit-il, «une réelle contribution du cinéma arabe et ne plus se contenter de participation honorifique». Il a imputé, plus loin, «la régression que connaît le septième art arabe au peu d‘intérêt accordé au roman» invitant les cinéastes à «s‘inspirer des oeuvres littéraires pour leurs scénarios».