Chaque été ils reviennent pour sillonner inlassablement les artères et ruelles de la capitale, proposant à la dégustation leurs figues de Barbarie aux couleurs ensoleillées. Eux, ce sont, bien sûr, les marchands de ces figues «piquantes» importées d'un lointain pays et qui acclimatées, poussent un peu partout dans nos campagnes et dans les endroits les plus inattendus. Vous pouvez, auprès de ces vendeurs saisonniers et selon votre désir du moment, vous contenter de savourer, sur place, une ou deux figues que vous aurez choisies ou encore demander que l'on épluche pour vous quelques fruits dorés que vous mettrez à rafraîchir avant de mieux les déguster. Ces vendeurs, sur leur charette de fortune, ont, tous, un récipient rempli d'eau dont lequel ils trempent encore et encore le couteau dans l'espoir de laisser dans l'eau les centaines de petites épines imperceptibles et très urticantes protègeant ce fruit particulièrement apprécié par beaucoup d'Algérois. Ces marchands savent également se montrer poètes à leurs heures pour mieux écouler leur marchandise, en effet vous les entendrez entonner cette ritournelle qui n'a d'ailleurs pas changée depuis des décennies : «Ayaw el Hendi, el mous men andi ouchouk fi yadi», ce qui traduit donne à peu près cela : «Dégustez nos figues, c'est moi qui les épluche et vous préserve des épines». Alors pour ceux qui aiment ce fruit du soleil, bonne dégustation ! Chaque été ils reviennent pour sillonner inlassablement les artères et ruelles de la capitale, proposant à la dégustation leurs figues de Barbarie aux couleurs ensoleillées. Eux, ce sont, bien sûr, les marchands de ces figues «piquantes» importées d'un lointain pays et qui acclimatées, poussent un peu partout dans nos campagnes et dans les endroits les plus inattendus. Vous pouvez, auprès de ces vendeurs saisonniers et selon votre désir du moment, vous contenter de savourer, sur place, une ou deux figues que vous aurez choisies ou encore demander que l'on épluche pour vous quelques fruits dorés que vous mettrez à rafraîchir avant de mieux les déguster. Ces vendeurs, sur leur charette de fortune, ont, tous, un récipient rempli d'eau dont lequel ils trempent encore et encore le couteau dans l'espoir de laisser dans l'eau les centaines de petites épines imperceptibles et très urticantes protègeant ce fruit particulièrement apprécié par beaucoup d'Algérois. Ces marchands savent également se montrer poètes à leurs heures pour mieux écouler leur marchandise, en effet vous les entendrez entonner cette ritournelle qui n'a d'ailleurs pas changée depuis des décennies : «Ayaw el Hendi, el mous men andi ouchouk fi yadi», ce qui traduit donne à peu près cela : «Dégustez nos figues, c'est moi qui les épluche et vous préserve des épines». Alors pour ceux qui aiment ce fruit du soleil, bonne dégustation !